↧
Keur Baye ak Koor Gui - Episode 27
↧
La nouvelle Miss Côte d'Ivoire est Sénégalaise d'origine
A 22 ans, Tara Guèye est la nouvelle Miss Côte d’Ivoire. La jeune fille est d'origine sénégalaise de par son père, Médoune Gueye, un technicien à la Radio télévision ivoirienne. Sa mère, elle, est ivoirienne de naissance, selon seneweb.

Elle est apparue pour la première fois sur les écrans de la télévision ivoirienne, à travers une publicité jadis à succès : Orasel.
Née en Côte d'ivoire, Tara représentera son pays en tant que reine de beauté pendant un an. Elle succède ainsi à Suy Fatem, élue miss Côte d’Ivoire en 2018.
Ses premiers mots, après son sacre, sur sa page Facebook officielle : "Vous dire merci même en m’inclinant ne suffira jamais pour exprimer toute ma gratitude en vers vous. C'est submergée d’émotions que je vous réitère mes sincères remerciements. Vous êtes désormais miens et ce, pour toujours."
Née en Côte d'ivoire, Tara représentera son pays en tant que reine de beauté pendant un an. Elle succède ainsi à Suy Fatem, élue miss Côte d’Ivoire en 2018.
Ses premiers mots, après son sacre, sur sa page Facebook officielle : "Vous dire merci même en m’inclinant ne suffira jamais pour exprimer toute ma gratitude en vers vous. C'est submergée d’émotions que je vous réitère mes sincères remerciements. Vous êtes désormais miens et ce, pour toujours."



↧
↧
Grosse révélation de Thierno Alassane Sall « le FMI et la banque mondiale ont obtenu du Sénégal de faire un ajustement structurel après les élections »
Thierno Alassane Sall est allé encore plus loin que Ousmane Sonko, qui a révélé qu’il y a un trou de 100 milliards dans le budget. Selon l’ancien ministre de l’Energie, le Sénégal va tout droit vers un ajustement structurel.

« Le Sénégal va aller vers un ajustement structurel, c’est dommage de le dire », a-t-il affirmé ce dimanche dans l’émission Objection de Sud Fm, soulignant que des sources lui ont révélé que « le Fmi et la Banque mondiale ont obtenu du gouvernement de réaliser un ajustement structurel après les élections ».
Selon le président de République des valeurs, « en fin 2018, la dette publique a augmenté de près de 1200 milliards de FCFA pour atteindre 8400 milliards de FCFA en fin 2018. Rien que pour payer la dette, chaque année, nous devons consacrer 100 milliards de FCFA ».
Dans les détails, Thierno Alassane Sall explique que « le déficit budgétaire du pays, du premier trimestre 2019, en mars 2019, est de plus 458 milliards de F Cfa par rapport à 144 milliards en mars 2018 ».
En d’autres termes, poursuit-il, « sur les trois (3) prochains trimestres, il va falloir faire un effort de rattrapage pour rester dans les 3,5% de déficit que l’Etat du Sénégal s’est engagé à respecter avec les Institutions internationales notamment le Fmi (fond monétaire international, ndlr) et la Banque mondiale. Donc, on n’a plus droit qu’à 3, 4 ou 5 milliards de déficits budgétaires pour l’ensemble des trois trimestres qui reste pour cette année 2019. Et, c’est extrêmement grave ». A l’en croire, « la dette ont augmenté de 54% », alors que « la masse salariale a aussi augmenté de 16% ».
Selon le président de République des valeurs, « en fin 2018, la dette publique a augmenté de près de 1200 milliards de FCFA pour atteindre 8400 milliards de FCFA en fin 2018. Rien que pour payer la dette, chaque année, nous devons consacrer 100 milliards de FCFA ».
Dans les détails, Thierno Alassane Sall explique que « le déficit budgétaire du pays, du premier trimestre 2019, en mars 2019, est de plus 458 milliards de F Cfa par rapport à 144 milliards en mars 2018 ».
En d’autres termes, poursuit-il, « sur les trois (3) prochains trimestres, il va falloir faire un effort de rattrapage pour rester dans les 3,5% de déficit que l’Etat du Sénégal s’est engagé à respecter avec les Institutions internationales notamment le Fmi (fond monétaire international, ndlr) et la Banque mondiale. Donc, on n’a plus droit qu’à 3, 4 ou 5 milliards de déficits budgétaires pour l’ensemble des trois trimestres qui reste pour cette année 2019. Et, c’est extrêmement grave ». A l’en croire, « la dette ont augmenté de 54% », alors que « la masse salariale a aussi augmenté de 16% ».
↧
Adja Série - Episode 26 - Ramadan 2019
↧
Ahmad Hachem, français d’origine libanaise, tombe avec deux valises de presque... 3 milliards de f Cfa en coupures d’Euros
Dakarposte a appris de nos confrères de Soir Info (site d'informations Ivoirien) qu'un voyageur en partance d’Abidjan pour Beyrouth, a été épinglé à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny avec presque 3 milliards de F. Cfa en coupures d’Euros rangées dans deux valises.


Grosse prise, ce jeudi 30 mai 2019, à l’aéroport d’Abidjan. Le voyageur du siège 16E sur le vol Turkish Airlines, en partance pour Beyrouth via Istanbul, n’a pu échapper aux mailles de la sécurité aéroportuaire dans la soirée de ce jeudi. Ahmad Hachem est tombé dans les filets de la douane et de la police alors qu’il convoyait des valises contenant la bagatelle de presque 3 milliards de F Cfa.
Cette grosse somme d’argent, l’homme, présenté comme un citoyen français d’origine libanaise, l’a bien rangée dans deux valises en devise d’Euros avec lesquelles il a tenté de franchir les postes de contrôle de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. Hélas, il n’a pas échappé à la vigilance des agents assermentés des douanes sous la conduite du lieutenant Boka Bodou, et ceux de la Cellule aéroportuaire anti-trafic du lieutenant Gomez.
Des coupures de 100, 200 et 500 Euros dans des valises
Selon les informations, dont linfodrome.ci a eu échos, les valises renfermant les billets de banques en coupures de 100, 200 voire 500 Euros, ont été épinglées lors du passage au scanner des bagages en soute pour l’enregistrement sur le vol prévu à 23h05 d’Abidjan. Ces valises, ouvertes l’une après l’autre, en présence du propriétaire, contenaient respectivement la somme de 1.478.724.570 F Cfa et 1.373.228.573 F Cfa. Soit un total de 2.851.803.143 F Cfa.
Après constat, et procès-verbal dressé, les agents de la Cellule aéroportuaire anti-trafic ont mis la main sur le colis, au grand désarroi du propriétaire dont le voyage s’est arrêté sur ces faits, le temps de répondre de l’origine de cet argent liquide non déclaré et frauduleusement transporté dans des valises vers une destinations étrangères.
Faut-il le souligner, le transfert de montants élevés en argent liquide est formellement interdit dans les aéroports, et Ahmad Hachem en prendra à ses dépens devant les forces de sécurité ivoirienne où il va devoir s’expliquer.
F.D.BONY (soir info)
Cette grosse somme d’argent, l’homme, présenté comme un citoyen français d’origine libanaise, l’a bien rangée dans deux valises en devise d’Euros avec lesquelles il a tenté de franchir les postes de contrôle de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. Hélas, il n’a pas échappé à la vigilance des agents assermentés des douanes sous la conduite du lieutenant Boka Bodou, et ceux de la Cellule aéroportuaire anti-trafic du lieutenant Gomez.
Des coupures de 100, 200 et 500 Euros dans des valises
Selon les informations, dont linfodrome.ci a eu échos, les valises renfermant les billets de banques en coupures de 100, 200 voire 500 Euros, ont été épinglées lors du passage au scanner des bagages en soute pour l’enregistrement sur le vol prévu à 23h05 d’Abidjan. Ces valises, ouvertes l’une après l’autre, en présence du propriétaire, contenaient respectivement la somme de 1.478.724.570 F Cfa et 1.373.228.573 F Cfa. Soit un total de 2.851.803.143 F Cfa.
Après constat, et procès-verbal dressé, les agents de la Cellule aéroportuaire anti-trafic ont mis la main sur le colis, au grand désarroi du propriétaire dont le voyage s’est arrêté sur ces faits, le temps de répondre de l’origine de cet argent liquide non déclaré et frauduleusement transporté dans des valises vers une destinations étrangères.
Faut-il le souligner, le transfert de montants élevés en argent liquide est formellement interdit dans les aéroports, et Ahmad Hachem en prendra à ses dépens devant les forces de sécurité ivoirienne où il va devoir s’expliquer.
F.D.BONY (soir info)







↧
↧
MOEURS, la Brigade des Femmes - saison 1 - épisode 11
↧
Les cadres républicains rebaptisent Sonko: Un candidat antivaleur
Après que le leader de Pastef est monté au créneau pour vilipender le dialogue national, la Convergence des cadres républicains (CCR) n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger son « arrogance et sa prétention » qui dénote une méconnaissance de la tradition politique sénégalaise, rapporte le journal Kritik.

« Après l’écrasante victoire du Président Macky Sall, au premier tour, le Président avait la possibilité ne pas appeler au dialogue national. Appeler au dialogue, c’est donc faire preuve de grandeur pour une démarche inclusive », constate dans le journal Kritik la Convergence des cadres républicains (CCR) qui, par la voix de son Coordonnateur, Abdoulaye Diouf Sarr, fustige avec la dernière énergie la position du leader de Pastef qui croit « détenir le monopole de la vérité », en s’attaquant au dialogue sur des considérations d’arrogance et de prétention. »
Selon les cadres de l’APR, ce profil de dirigeant politique n’est pas un exemple à offrir à la jeune génération car, au Sénégal, le dialogue est ancré dans les traditions. De Lamine Guèye à Senghor en passant par Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, toutes les générations politiques ont accepté le principe du dialogue qui a fait de notre démocratie un modèle vanté en Afrique.
De candidat antisystème, Ousmane Sonko apparaît désormais comme un candidat antivaleur, estime la Convergence des cadres républicains qui situe le dialogue dans la recherche de consensus et de plage de convergence au-delà des intérêts partisans.
Tout en se réjouissant du choix porté sur des hommes d’Etat de valeur, choisis sur la base d’un large consensus et équidistants des chapelles politiques, la CCR félicite l’opposition d’avoir mesuré à sa juste valeur cette initiative du Président Macky Sall. Car, aux yeux d’Abdoulaye Diouf Sarr & Cie, le Sénégal a besoin de stabiliser et de rationaliser son jeu démocratique et électoral. » Et, assurent-ils, notre démocratie et notre système électoral sortiront renforcés à l’issue de ce dialogue.
Sur le choix du candidat malheureux à la dernière présidentielle de brocarder le dialogue et les acteurs qui s’y engagent, les cadres dénotent un manque de respect notoire d’Ousmane Sonko envers ses camarades de l’opposition et estiment que lui répondre c’est lui donner de l’importance car, le leader de Pastef se trompe d’époque.
Kritik
Selon les cadres de l’APR, ce profil de dirigeant politique n’est pas un exemple à offrir à la jeune génération car, au Sénégal, le dialogue est ancré dans les traditions. De Lamine Guèye à Senghor en passant par Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, toutes les générations politiques ont accepté le principe du dialogue qui a fait de notre démocratie un modèle vanté en Afrique.
De candidat antisystème, Ousmane Sonko apparaît désormais comme un candidat antivaleur, estime la Convergence des cadres républicains qui situe le dialogue dans la recherche de consensus et de plage de convergence au-delà des intérêts partisans.
Tout en se réjouissant du choix porté sur des hommes d’Etat de valeur, choisis sur la base d’un large consensus et équidistants des chapelles politiques, la CCR félicite l’opposition d’avoir mesuré à sa juste valeur cette initiative du Président Macky Sall. Car, aux yeux d’Abdoulaye Diouf Sarr & Cie, le Sénégal a besoin de stabiliser et de rationaliser son jeu démocratique et électoral. » Et, assurent-ils, notre démocratie et notre système électoral sortiront renforcés à l’issue de ce dialogue.
Sur le choix du candidat malheureux à la dernière présidentielle de brocarder le dialogue et les acteurs qui s’y engagent, les cadres dénotent un manque de respect notoire d’Ousmane Sonko envers ses camarades de l’opposition et estiment que lui répondre c’est lui donner de l’importance car, le leader de Pastef se trompe d’époque.
Kritik
↧
Contrat d’affermage de l’eau au Sénégal: Suez en flagrant délit de conflit d’intérêt
Suez Group, dont la filiale Suez international qu’il détient à 100% est adjudicataire du marché de construction de la troisième usine de traitement d’eau de Keur Momar Sarr (Kms3), se retrouve au cœur d’un grossier conflit d’intérêt dans le marché d’affermage de l’eau au Sénégal, selon des sources de Kritik.

Outre le Canard qui « enchaîne » l’ancien ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye, par ailleurs beau-frère du Président Macky Sall, dans le canal de « Suez » et l’immixtion dans le dossier du Forum social sénégalais pour des soupçons de corruption, d’autres anomalies, on ne peut plus graves, sont notées dans le marché d’affermage de l’eau au Sénégal.
En effet, Suez group à qui le comité technique d’évaluation des offres a encore attribué provisoirement le marché d’affermage de l’eau est propriétaire à 100% de Suez international, né sur les cendres de Degremont - qui a construit Kms1 et Kms2 -, et qui est en train de réaliser Kms3. Alors que le 1er juin 2018, date de l’attribution de l’attribution définitive de Kms3 à Suez international, coïncide avec l’ouverture des offres pour le contrat d’affermage de l’eau.
Toutes choses qui font que Suez Group, pour éviter un conflit d’intérêt manifeste avec sa filiale Suez international, devrait se retirer de ce marché. Car, pendant la durée du contrat de Kms3 qui est de dix ans, il peut apparaître des visses cachées sur l’ouvrage. Dans ce cas de figure, c’est fort probable que Suez Group ferme les yeux pour ne pas s’auto-flageller. Plus grave encore, si Suez group remporte définitivement le contrat d’affermage de l’eau, c’est la même entité qui s’occupera de la construction, du contrôle - de concert avec la Sones - et de l’exploitation de Kms3 pendant dix ans.
Des zones d’ombres qui soulèvent moult interrogations. En élaborant son offre pour le contrat d’affermage de l’eau, Suez Group n’avait-elle pas d’autres éléments que ses concurrents n’avaient pas si l’on sait que Suez international en charge de Kms3 est une de ses filiales ?
Si les mêmes problèmes que connait Kms2 ressurgissent, comment Suez va-t-elle gérer l’affaire ? Pourquoi, l’autorité, c’est-à-dire l’État, n’a pas demandé à Suez Group de se retirer ? Pourquoi, aucune observation n’a été faite sur le conflit d’intérêt ? Suez Group avait-elle des assurances quant à l’octroi du marché ?
Comment se fait-il que l’Agence française de développement (Afd) et la Banque européenne d’investissement (Bei) qui financent le projet, aient fermé les yeux ? Alors que le conflit d’intérêt, banni des marchés publics, est flagrant dans le cas de Suez Group. Paradoxalement, l’État du Sénégal préfère fermer les yeux malgré le conflit d’intérêt et les collisions manifestes entre l’ancien ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye, et Suez qui, alors que le marché ne lui a pas encore été définitivement attribué, a fait preuve de largesses…
En effet, Suez group à qui le comité technique d’évaluation des offres a encore attribué provisoirement le marché d’affermage de l’eau est propriétaire à 100% de Suez international, né sur les cendres de Degremont - qui a construit Kms1 et Kms2 -, et qui est en train de réaliser Kms3. Alors que le 1er juin 2018, date de l’attribution de l’attribution définitive de Kms3 à Suez international, coïncide avec l’ouverture des offres pour le contrat d’affermage de l’eau.
Toutes choses qui font que Suez Group, pour éviter un conflit d’intérêt manifeste avec sa filiale Suez international, devrait se retirer de ce marché. Car, pendant la durée du contrat de Kms3 qui est de dix ans, il peut apparaître des visses cachées sur l’ouvrage. Dans ce cas de figure, c’est fort probable que Suez Group ferme les yeux pour ne pas s’auto-flageller. Plus grave encore, si Suez group remporte définitivement le contrat d’affermage de l’eau, c’est la même entité qui s’occupera de la construction, du contrôle - de concert avec la Sones - et de l’exploitation de Kms3 pendant dix ans.
Des zones d’ombres qui soulèvent moult interrogations. En élaborant son offre pour le contrat d’affermage de l’eau, Suez Group n’avait-elle pas d’autres éléments que ses concurrents n’avaient pas si l’on sait que Suez international en charge de Kms3 est une de ses filiales ?
Si les mêmes problèmes que connait Kms2 ressurgissent, comment Suez va-t-elle gérer l’affaire ? Pourquoi, l’autorité, c’est-à-dire l’État, n’a pas demandé à Suez Group de se retirer ? Pourquoi, aucune observation n’a été faite sur le conflit d’intérêt ? Suez Group avait-elle des assurances quant à l’octroi du marché ?
Comment se fait-il que l’Agence française de développement (Afd) et la Banque européenne d’investissement (Bei) qui financent le projet, aient fermé les yeux ? Alors que le conflit d’intérêt, banni des marchés publics, est flagrant dans le cas de Suez Group. Paradoxalement, l’État du Sénégal préfère fermer les yeux malgré le conflit d’intérêt et les collisions manifestes entre l’ancien ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye, et Suez qui, alors que le marché ne lui a pas encore été définitivement attribué, a fait preuve de largesses…
↧
Oumar Sarr vs Karim Wade : Le "mortal" combat au sommet
Rien ne va plus entre Oumar Sarr et Karim Wade qui est en passe de vampiriser le Parti démocratique sénégalais(Pds).Révélations exclusives du journal Libération sur un bras de fer.

«Oumar, je te reviens au plus vite»
«Oumar, je te reviens au plus vite". ce 27 mai 2019, à la veille du lancement du dialogue national par macky sall, le secrétaire général adjoint du Parti démocratique sénégalais (Pds), oumar sarr, informait Me Abdoulaye Wade du contenu de la réunion tenue avec le Front de résistance nationale (Frn) sous l'égide de Mamadou Diop Decroix. En effet, après avoir assuré le Frn, que le Pds allait reprendre sa place à ses réunions, Me Wade avait demandé à Oumar Sarr d'assister à cette rencontre cruciale. Pourtant, quelques jours plutôt, l'ancien Président de la république avait effectué un virage surprenant. Après avoir demandé au même Oumar Sarr et à Cheikh Dieng, le chargé des élections, de participer au nom du Pds, à la réunion de démarrage des concertations sur les termes de référence convoqué par Aly ngouille ndiaye, Wade lâchait,dans la soirée, un communiqué incendiaire : "le Parti démocratique sénégalais (Pds) informe l’opinion nationale et internationale qu’il ne participera pas à la « réunion de démarrage des concertations sur les termes de référence du dialogue politique du chef de l’état», qui démarrera jeudi 09 mai sous la présidence du ministre de l’intérieur Aly ngouille Ndiaye. Le Pds rappelle qu’il a toujours été attaché au dialogue politique entre l’opposition et le pouvoir, ce principe est d’ailleurs inscrit dans son programme fondamental et l’histoire de notre parti le démontre largement. si le Pds prend acte de la volonté du chef de l’état Macky Sall d’engager un dialogue politique, il n’est pas acceptable que cette réunion soit présidée par Aly ngouille ndiaye. Aly ngouille Ndiaye est d’abord disqualifié du fait de son implication dans les scandales économiques et financiers mittal et Petrotim qui ont fait perdre plus de 5.000 milliards de FcFA au Sénégal et qui auraient certainement pu éviter le chaos économique et social dans lequel le Sénégal va être plongé avec l’augmentation prochaine des prix».
A la suite de la publication de ce communiqué unilatérale aucune instance du Pds n'était au courant, Oumar Sarr a eu une discussion houleuse avec Wade. "Il faut qu'on soit logique avec nous-même. Ça devient du n'importe quoi, je suis désolé mais c'est le lieu de le dire", lui lâche-t-il . Agacé, Wade reprochera néanmoins à Oumar Sarr de lui avoir raccroché au nez avant ce face-à- face. «Je prenais mon ndogou», assène le maire dedagana.
"Je suis désolé mais ça devient du n'importe quoi"
N'empêche, tout semblait rentrer dans l'ordre ce 27 mai. Et lorsque le secrétaire général national adjoint du Pds informe donc Wade qu'il a été convenu, pour le lancement du dialogue, que Decroix prenne la parole devant Macky Sall au nom de Frn et donc du Pds, tout en lui détaillant les grandes lignes de son discours, le patron des libéraux promet de lui revenir au plus vite avec des observations et suggestions. Quelques minutes après
cet échange, Oumar Sarr est informé par la... presse d'une déclaration dans laquelle le Pds "maintient sa position de ne pas participer au dialogue". il venait, comme beaucoup de responsables, de comprendre que bien que sa signature figure au bas des communiqués et déclarations de ces derniers jours, Wade n'écrivait rien du tout. C'est son fils, Karim, qui, depuis Doha, balançait les communiqués.
Mais le communiqué de ce 27 mai était de trop et, comme le dira Oumar Sarr, le lendemain au Palais, il a tenu à "prendre ses responsabilités", surtout vis-à-vis de Karim Wade. En vérité depuis le rejet de sa candidature par le conseil constitutionnel, Karim Wade n'a adressé la parole ni à Oumar Sarr
ni à Me Amadou sall qui étaient au premier front durant le dépôt des dossiers et bien avant. Pire, aucune instance régulière du Pds ne s'est réunie depuis la dernière rencontre du comité directeur présidé par Wade, au terrou-bi. Wade est affaibli, trés affaibli, et son fils contrôle tout en plus de
s'être radicalisé depuis son exil doré. A preuve, il compte déposer à l'international une plainte contre Macky Sall et la procédure est très avancée. Pourtant, il y a de cela quelques années, le même Karim Wade avait menacé de...démissionner du Pds si les libéraux ne répondaient pas à l'appel au dialogue de Macky Sall !
On était alors en mai 2016 et Macky Sall tendait les bras à l'opposition. Depuis Paris, Wade, lui répond par lettre en date du 28 mai 2016: "j’ai l’honneur d’accuser très respectueusement réception de votre lettre du 24 mai 2016 par laquelle vous invitez notre parti à la cérémonie de lancement du ‘’dialogue national’’ que vous avez initié et dont la cérémonie d’ouverture est prévue pour le samedi 28 mai 2016 à 16 heures. notre parti exprime ses
réserves car autant nous sommes prêts à un dialogue national pour discuter des problèmes nationaux, autant nous rejetons toute idée de discuter de la constitution puisque la question de son opportunité sur laquelle vous ne nous avez pas donné la possibilité de nous ex- primer, est aujourd’hui dépassée. Vous n’avez pas estimé devoir nous consulter sur l’opportunité d’une nouvelle constitution et sur le projet lui-même dont nous n’avons eu connaissance que lorsque vous l’avez soumis à la consultation populaire, en même temps que tous les électeurs. Vous avez déclaré que le oui l’a
emporté et vous avez promulgué votre constitution. cela n’est pas notre sentiment. Bien au contraire, nous pensons que le non a été largement majoritaire dans le pays mais qu’il a y a eu de nombreuses et énormes irrégularités, comme en témoignent la fermeture arbitraire de plusieurs dizaines de bureaux de vote, le transfert massif d’électeurs à leur insu en des lieux éloignés, ce qui a déroutés et empêchés de voter. Plus fondamentalement, l’existence de 1213 bureaux de votes fictifs attestée parla comparaison entre le nombre de bureaux de vote publié par le ministre de l’intérieur la veille du scrutin et le décompte du Président de la commission nationale du recensement des votes. Ces pratiques anti démocratiques concoctées et perpétrées par votre complaisant et zélé ministre de l’intérieur ont faussé largement le scrutin et lui ont enlevé toute crédibilité. Quoi qu’il en soit, attachés à la démocratie malgré ses avatars de l’apprentissage de la démocratie nous respecterons cette constitution maintenant qu’elle est en vigueur. Cela veut dire que, pour nous, le Président le république doit maintenant gouverner et l’opposition s’op- poser démocratiquement. j’ai saisi la direction de mon parti pour me donner son avis sur la présence ou non d’un représentant du Pds».
De suite, lors d'une réunion du comité directeur, Oumar Sarr et cie estiment effectivement que le Pds ne doit pas se rendre à la table de Macky. Wade valide mais l'information parvient à Karim Wade alors en détention à la prison de rebeuss. Le fils del'ancien Président parvient, par on ne sait quel moyen, à disposer d'un téléphone et appelle en rage son père : "si le Pds n'y va pas, je démissionne de toutes les instances du parti". Le père, confus, notifie à Oumar Sarr ce revirement. Le secrétaire général adjoint du Pds, accepte, mais exige de Wade, qui le fait, une instruction écrite. Sans doute parce qu'Oumar Sarr se préparait à la situation actuelle. Car à l'époque, Karim n'avait qu'un seul rêve : sortir de prison et il état informé, d'où sa positon, que les négociations pour lui délivrer une grâce étaient très avancées à la suite de l'implication d'une haute autorité de Touba mais aussi de...Me Madické Niang et de Oumar Sarr, devenus aujourd'hui les deux pestiférés.
La vérité est que personne ne supporte plus Karim au Pds : "on s'est tous rendu compte qu'il nous a bernés. On a tout fait pour lui. En plus, il parle aux gens de manière incorrecte" , confesse un haut responsable qui assure qu'un baron du Pds n'a pas manqué de s'en ouvrir à Wade, après avoir eu un échange houleux avec Karim. "Monsieur le Président, votre fils est très impoli. Il parle mal aux gens", lui a-t-il dit. Réponse de Wade : "même moi, il arrive qu'il me parle comme ça. c'est un fils à papa... ". Ambiance.
Un fils à papa, en bras de fer ouvert avec Oumar Sarr depuis ce 28 mai. contrairement à ce qui a été écrit, le Pds n'a jamais envoyé de délégation à Touba lors du laytoul Khadre. C'est toujours Oumar Sarr, qui s'y rendait, en raison de ses rapports particuliers avec serigne cheikhouna
mbacké. Ayant été informé que le secrétaire général national adjoint du Pds allait, comme il le fait chaque année, dans la ville sainte, Karim Wade a fait scandale en appelant à la permanence des libéraux pour demander dare-dare qu'une délégation, composée de "karimistes", se rende à Touba.
Et malgré tout le bruit, aucune mesure n'a été prise à ce jour contre Oumar Sarr à part les ballons de sonde lancés dans les médias pour annoncer son exclusion du parti. En privé, le maire de dagana assure n'avoir aucun problème avec le «vieux» mais avec «boy bii», comme le surnomment en privé les hauts responsables du Pds qui se plaisent toujours à rappeler à Karim Wade que c'est lui, "le candidat du peuple», qui disait quelques jours avant le démarrage de la campagne : «si je ne viens pas au Sénégal aux côtés du peuple, je suis un lâche». Le mot est lâché…
Aujourd'hui, la vérité est que presque tous les responsables du Pds, à quelques exceptions près, sont avec le maire de dagana. Ils attendent juste que le
très affaibli Wade, contraint par Karim et viviane de rester au sénégal, où son fils posent un acte, après la participation d'Oumar Sarr au lancement du dialogue, pour déclencher la bataille finale.
«Oumar, je te reviens au plus vite". ce 27 mai 2019, à la veille du lancement du dialogue national par macky sall, le secrétaire général adjoint du Parti démocratique sénégalais (Pds), oumar sarr, informait Me Abdoulaye Wade du contenu de la réunion tenue avec le Front de résistance nationale (Frn) sous l'égide de Mamadou Diop Decroix. En effet, après avoir assuré le Frn, que le Pds allait reprendre sa place à ses réunions, Me Wade avait demandé à Oumar Sarr d'assister à cette rencontre cruciale. Pourtant, quelques jours plutôt, l'ancien Président de la république avait effectué un virage surprenant. Après avoir demandé au même Oumar Sarr et à Cheikh Dieng, le chargé des élections, de participer au nom du Pds, à la réunion de démarrage des concertations sur les termes de référence convoqué par Aly ngouille ndiaye, Wade lâchait,dans la soirée, un communiqué incendiaire : "le Parti démocratique sénégalais (Pds) informe l’opinion nationale et internationale qu’il ne participera pas à la « réunion de démarrage des concertations sur les termes de référence du dialogue politique du chef de l’état», qui démarrera jeudi 09 mai sous la présidence du ministre de l’intérieur Aly ngouille Ndiaye. Le Pds rappelle qu’il a toujours été attaché au dialogue politique entre l’opposition et le pouvoir, ce principe est d’ailleurs inscrit dans son programme fondamental et l’histoire de notre parti le démontre largement. si le Pds prend acte de la volonté du chef de l’état Macky Sall d’engager un dialogue politique, il n’est pas acceptable que cette réunion soit présidée par Aly ngouille ndiaye. Aly ngouille Ndiaye est d’abord disqualifié du fait de son implication dans les scandales économiques et financiers mittal et Petrotim qui ont fait perdre plus de 5.000 milliards de FcFA au Sénégal et qui auraient certainement pu éviter le chaos économique et social dans lequel le Sénégal va être plongé avec l’augmentation prochaine des prix».
A la suite de la publication de ce communiqué unilatérale aucune instance du Pds n'était au courant, Oumar Sarr a eu une discussion houleuse avec Wade. "Il faut qu'on soit logique avec nous-même. Ça devient du n'importe quoi, je suis désolé mais c'est le lieu de le dire", lui lâche-t-il . Agacé, Wade reprochera néanmoins à Oumar Sarr de lui avoir raccroché au nez avant ce face-à- face. «Je prenais mon ndogou», assène le maire dedagana.
"Je suis désolé mais ça devient du n'importe quoi"
N'empêche, tout semblait rentrer dans l'ordre ce 27 mai. Et lorsque le secrétaire général national adjoint du Pds informe donc Wade qu'il a été convenu, pour le lancement du dialogue, que Decroix prenne la parole devant Macky Sall au nom de Frn et donc du Pds, tout en lui détaillant les grandes lignes de son discours, le patron des libéraux promet de lui revenir au plus vite avec des observations et suggestions. Quelques minutes après
cet échange, Oumar Sarr est informé par la... presse d'une déclaration dans laquelle le Pds "maintient sa position de ne pas participer au dialogue". il venait, comme beaucoup de responsables, de comprendre que bien que sa signature figure au bas des communiqués et déclarations de ces derniers jours, Wade n'écrivait rien du tout. C'est son fils, Karim, qui, depuis Doha, balançait les communiqués.
Mais le communiqué de ce 27 mai était de trop et, comme le dira Oumar Sarr, le lendemain au Palais, il a tenu à "prendre ses responsabilités", surtout vis-à-vis de Karim Wade. En vérité depuis le rejet de sa candidature par le conseil constitutionnel, Karim Wade n'a adressé la parole ni à Oumar Sarr
ni à Me Amadou sall qui étaient au premier front durant le dépôt des dossiers et bien avant. Pire, aucune instance régulière du Pds ne s'est réunie depuis la dernière rencontre du comité directeur présidé par Wade, au terrou-bi. Wade est affaibli, trés affaibli, et son fils contrôle tout en plus de
s'être radicalisé depuis son exil doré. A preuve, il compte déposer à l'international une plainte contre Macky Sall et la procédure est très avancée. Pourtant, il y a de cela quelques années, le même Karim Wade avait menacé de...démissionner du Pds si les libéraux ne répondaient pas à l'appel au dialogue de Macky Sall !
On était alors en mai 2016 et Macky Sall tendait les bras à l'opposition. Depuis Paris, Wade, lui répond par lettre en date du 28 mai 2016: "j’ai l’honneur d’accuser très respectueusement réception de votre lettre du 24 mai 2016 par laquelle vous invitez notre parti à la cérémonie de lancement du ‘’dialogue national’’ que vous avez initié et dont la cérémonie d’ouverture est prévue pour le samedi 28 mai 2016 à 16 heures. notre parti exprime ses
réserves car autant nous sommes prêts à un dialogue national pour discuter des problèmes nationaux, autant nous rejetons toute idée de discuter de la constitution puisque la question de son opportunité sur laquelle vous ne nous avez pas donné la possibilité de nous ex- primer, est aujourd’hui dépassée. Vous n’avez pas estimé devoir nous consulter sur l’opportunité d’une nouvelle constitution et sur le projet lui-même dont nous n’avons eu connaissance que lorsque vous l’avez soumis à la consultation populaire, en même temps que tous les électeurs. Vous avez déclaré que le oui l’a
emporté et vous avez promulgué votre constitution. cela n’est pas notre sentiment. Bien au contraire, nous pensons que le non a été largement majoritaire dans le pays mais qu’il a y a eu de nombreuses et énormes irrégularités, comme en témoignent la fermeture arbitraire de plusieurs dizaines de bureaux de vote, le transfert massif d’électeurs à leur insu en des lieux éloignés, ce qui a déroutés et empêchés de voter. Plus fondamentalement, l’existence de 1213 bureaux de votes fictifs attestée parla comparaison entre le nombre de bureaux de vote publié par le ministre de l’intérieur la veille du scrutin et le décompte du Président de la commission nationale du recensement des votes. Ces pratiques anti démocratiques concoctées et perpétrées par votre complaisant et zélé ministre de l’intérieur ont faussé largement le scrutin et lui ont enlevé toute crédibilité. Quoi qu’il en soit, attachés à la démocratie malgré ses avatars de l’apprentissage de la démocratie nous respecterons cette constitution maintenant qu’elle est en vigueur. Cela veut dire que, pour nous, le Président le république doit maintenant gouverner et l’opposition s’op- poser démocratiquement. j’ai saisi la direction de mon parti pour me donner son avis sur la présence ou non d’un représentant du Pds».
De suite, lors d'une réunion du comité directeur, Oumar Sarr et cie estiment effectivement que le Pds ne doit pas se rendre à la table de Macky. Wade valide mais l'information parvient à Karim Wade alors en détention à la prison de rebeuss. Le fils del'ancien Président parvient, par on ne sait quel moyen, à disposer d'un téléphone et appelle en rage son père : "si le Pds n'y va pas, je démissionne de toutes les instances du parti". Le père, confus, notifie à Oumar Sarr ce revirement. Le secrétaire général adjoint du Pds, accepte, mais exige de Wade, qui le fait, une instruction écrite. Sans doute parce qu'Oumar Sarr se préparait à la situation actuelle. Car à l'époque, Karim n'avait qu'un seul rêve : sortir de prison et il état informé, d'où sa positon, que les négociations pour lui délivrer une grâce étaient très avancées à la suite de l'implication d'une haute autorité de Touba mais aussi de...Me Madické Niang et de Oumar Sarr, devenus aujourd'hui les deux pestiférés.
La vérité est que personne ne supporte plus Karim au Pds : "on s'est tous rendu compte qu'il nous a bernés. On a tout fait pour lui. En plus, il parle aux gens de manière incorrecte" , confesse un haut responsable qui assure qu'un baron du Pds n'a pas manqué de s'en ouvrir à Wade, après avoir eu un échange houleux avec Karim. "Monsieur le Président, votre fils est très impoli. Il parle mal aux gens", lui a-t-il dit. Réponse de Wade : "même moi, il arrive qu'il me parle comme ça. c'est un fils à papa... ". Ambiance.
Un fils à papa, en bras de fer ouvert avec Oumar Sarr depuis ce 28 mai. contrairement à ce qui a été écrit, le Pds n'a jamais envoyé de délégation à Touba lors du laytoul Khadre. C'est toujours Oumar Sarr, qui s'y rendait, en raison de ses rapports particuliers avec serigne cheikhouna
mbacké. Ayant été informé que le secrétaire général national adjoint du Pds allait, comme il le fait chaque année, dans la ville sainte, Karim Wade a fait scandale en appelant à la permanence des libéraux pour demander dare-dare qu'une délégation, composée de "karimistes", se rende à Touba.
Et malgré tout le bruit, aucune mesure n'a été prise à ce jour contre Oumar Sarr à part les ballons de sonde lancés dans les médias pour annoncer son exclusion du parti. En privé, le maire de dagana assure n'avoir aucun problème avec le «vieux» mais avec «boy bii», comme le surnomment en privé les hauts responsables du Pds qui se plaisent toujours à rappeler à Karim Wade que c'est lui, "le candidat du peuple», qui disait quelques jours avant le démarrage de la campagne : «si je ne viens pas au Sénégal aux côtés du peuple, je suis un lâche». Le mot est lâché…
Aujourd'hui, la vérité est que presque tous les responsables du Pds, à quelques exceptions près, sont avec le maire de dagana. Ils attendent juste que le
très affaibli Wade, contraint par Karim et viviane de rester au sénégal, où son fils posent un acte, après la participation d'Oumar Sarr au lancement du dialogue, pour déclencher la bataille finale.
↧
↧
Gestion du pétrole Sénégalais : Aliou Sall et Frank Timis dans un gigantesque scandale

BP, le géant de l’énergie, a accepté de payer près de dix (10) milliards de dollars à un homme d’affaires impliqué dans un contrat pétrolier controversé, d’après une enquête de la BBC.
D’après Libération qui évoque l’affaire dans sa parution de ce lundi, BP avait acheté les actions de Frank Timis dans un gisement de gaz au large des côtes du Sénégal pour 250 millions de dollars en 2017. Mais les documents obtenus par BBC Panorama et Africa Eye révèlent que BP versera également à sa société entre neuf et douze milliards de dollars en redevances. Or, ces redevances devaient normalement revenir à l’Etat du Sénégal.
L’autre aspect de l’enquête de la Bbc concerne Aliou Sall, frère du Président Macky Sall. En effet, la Bbc a sorti un nouveau document insinuant que le maire de Guédiawaye a reçu des commissions via la société Agitrans. Mais, le Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations dément totalement ces accusations.
D’après Libération qui évoque l’affaire dans sa parution de ce lundi, BP avait acheté les actions de Frank Timis dans un gisement de gaz au large des côtes du Sénégal pour 250 millions de dollars en 2017. Mais les documents obtenus par BBC Panorama et Africa Eye révèlent que BP versera également à sa société entre neuf et douze milliards de dollars en redevances. Or, ces redevances devaient normalement revenir à l’Etat du Sénégal.
L’autre aspect de l’enquête de la Bbc concerne Aliou Sall, frère du Président Macky Sall. En effet, la Bbc a sorti un nouveau document insinuant que le maire de Guédiawaye a reçu des commissions via la société Agitrans. Mais, le Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations dément totalement ces accusations.
↧
Participation au lancement du dialogue national: Serigne Moustapha Sy " démonte" Issa Sall
Serigne Moustapha tacle le Pr Issa Sall. Samedi, en marge d’une causerie religieuse en ce mois de ramadan à Tivaouane, il s’est porté en faux quant à la présence du parti Pur au lancement des travaux du dialogue.Dénonçant et démontant la présence du Pr Issa Sall à cette rencontre, note Libération, il a promis que toutes les responsabilités seront situées.

C'est le début du clash. Depuis la ville sainte de Tivaouane, lieu pourtant réputé de communion et de pardon, serigne moustapha sy, leader des «moustarchidines Al moustarchidati», a fustigé sans réserve, la présence d'Issa Sall au lancement des travaux du dialogue national. En réponse à l’attitude supposée teintée de trahison du coordonnateur du Pur, serigne mousgapha sy a catapulté dans les cordes, son coordonnateur national qui aurait commis un crime de lèse-majesté. En effet, si Pr Issa Sall a pris part aux travaux de lancement du dialogue politique national auquel invitait le président Macky Sall, ce n’est pas au nom et pour le compte du Pur, clame serigne moustapha sy qui s’interdit de jouer au sapeur-pompier quant à la levée du bois mort dont il serait victime dans les jours à venir. «j'ai vu Issa Sall prendre part au dialogue national, mais sachez qu'il l'a fait sans mon aval», a-t-il fusillé à bout portant, celui qui a porté les cou- leurs de son parti politique à la présidentielle de février 2019. Mais le marabout politique ne
s’arrête pas en si bon chemin. A la fois agacé et irrité contre l’at- titudehors la ligneduPrissa sall, il rajoute cette autre couche incendiaire. « Issa Sall n'est ni le président du parti ni son secrétaire général. Il n’est juste qu’un coordonnateur national choisi pour être son candidat à la dernière présidentielle». A ce titre, estime-t-il et bien plus encore ce, en conformité avec la ligne directrice du parti, Issa Sall n’avait pas alors pas du tout, le droit de poser des actes qui n’auront pas été discutés au sein des structures du parti. A partir de maintenant, confie une source qui a pris part à la cérémonie, serigne
moustaphasy aurait déclaré que le parti a pris bonnes notes. «Toutes les responsabilités à la suite de cet acte, seront situées dans les plus brefs délais», a promis le cœur plein de fiel contre Pr Issa sall, le président d’honneur du Pur.
s’arrête pas en si bon chemin. A la fois agacé et irrité contre l’at- titudehors la ligneduPrissa sall, il rajoute cette autre couche incendiaire. « Issa Sall n'est ni le président du parti ni son secrétaire général. Il n’est juste qu’un coordonnateur national choisi pour être son candidat à la dernière présidentielle». A ce titre, estime-t-il et bien plus encore ce, en conformité avec la ligne directrice du parti, Issa Sall n’avait pas alors pas du tout, le droit de poser des actes qui n’auront pas été discutés au sein des structures du parti. A partir de maintenant, confie une source qui a pris part à la cérémonie, serigne
moustaphasy aurait déclaré que le parti a pris bonnes notes. «Toutes les responsabilités à la suite de cet acte, seront situées dans les plus brefs délais», a promis le cœur plein de fiel contre Pr Issa sall, le président d’honneur du Pur.
↧
Coup de filet: Hachem Ahmad, bien connu à Dakar, arrêté à Abidjan avec des mallettes d'argent

L’affaire risque de faire bien des dégâts au Sénégal où le mis en cause présumé présenté comme une mule a de solides relations. Selon les radars sensibles de libération repris par Leral.net, les éléments des services de douanes d'Abidjan ont fait avorter, dans la nuit du jeudi 30 mai 2019, une tentative de transfert illicite de devises au niveau de l’aéroport international Félix Houphouët-boigny. En effet, un voyageur en possession de devises portant sur la somme de 2 851 803 143 de FcFA a été arrêté à l’aéroport Félix Houphouët-boigny d’Abidjan, au
moment où ce dernier s’apprêtait à quitter le territoire national pour le Liban.
Selon des sources, l’individu de 19 ans très connu à Dakar et dont le nom est Hachem Ahmad, passager du vol n°tK0559 de la compagnie aérienne turkish Air lines, à destination de Beyrouth via la Turquie, aurait dissimulé presque 3 milliards de Fcfa en coupure d’euros et de dollars dans deux valises qu’il transportait dans ses bagages. La première valise contenait la somme de 1 478 574 570 FcFA et la seconde valise contenait des billets de banque d’une valeur de 1 373 228 573 FcFA. L’infortuné a été interpellé et sera probablement présenté devant les autorités judiciaires compétentes, pour répondre du délit de non respect de la réglementation en vigueur en ce qui concerne les mouvements de capitaux de la côte d’ivoire vers l’extérieur. mais déjà il paraît que le mis en cause qui ne se faisait que "transférer" les sous a lâché des noms...
moment où ce dernier s’apprêtait à quitter le territoire national pour le Liban.
Selon des sources, l’individu de 19 ans très connu à Dakar et dont le nom est Hachem Ahmad, passager du vol n°tK0559 de la compagnie aérienne turkish Air lines, à destination de Beyrouth via la Turquie, aurait dissimulé presque 3 milliards de Fcfa en coupure d’euros et de dollars dans deux valises qu’il transportait dans ses bagages. La première valise contenait la somme de 1 478 574 570 FcFA et la seconde valise contenait des billets de banque d’une valeur de 1 373 228 573 FcFA. L’infortuné a été interpellé et sera probablement présenté devant les autorités judiciaires compétentes, pour répondre du délit de non respect de la réglementation en vigueur en ce qui concerne les mouvements de capitaux de la côte d’ivoire vers l’extérieur. mais déjà il paraît que le mis en cause qui ne se faisait que "transférer" les sous a lâché des noms...
↧
Ndogou avec la presse : Titi révèle le programme de sa tournée nationale avec son nouvel album
↧
↧
Louga: Le Président ivoirien Alassane Ouattara à l'inhumation de son ami Djiby Sakho
↧
Exilé à Doha : Karim va porter plainte contre Macky Sall
Karim Wade va porter plainte contre le président Macky Sall. C’est ce que révèle Libération dans sa livraison du jour, faisant état d’une ‘’guerre secrète’’ entre le fils de l’ex chef de l’Etat et le secrétaire général adjoint du Pds, Oumar Sarr.

Le journal ne révèle pas l’objet de la plainte, mais souligne que Karim Wade contrôle désormais le Pds depuis Doha où il est en exil, puisque Me Abdoulaye Wade est malade depuis quelque temps et serait très affaibli. Les relations seront aussi soupées entre Karim Wade et Oumar Sarr depuis l’invalidation de la candidature du fils de l’ancien président à la dernière élection présidentielle, par le conseil constitutionnel.
↧
Scandale: Aliou Sall et Frank Timis cité dans une enquête de la BBC

BP, le géant de l'énergie, a accepté de payer près de dix milliards de dollars à un homme d'affaires impliqué dans un contrat pétrolier controversé, d’après une enquête de la BBC. BP avait acheté les actions de Frank timis dans un gisement de gaz au large des côtes du Sénégal pour 250 millions de dollars en 2017. Mais les documents obtenus par BBC Panorama et Africa eye révèlent que BP versera également à sa société entre... neuf et douze milliards de dollars en...redevances.or ces redevances devaient normalement revenir à l’État du Sénégal.
L'autre aspect de l'enquête de la BBC concerne Aliou sall, frère du Président. en effet après avoir réitéré les mêmes accusations proférées contre lui dans le cadre de l'affaire timis, la BBC a sorti de nouveau documents insinuant qu'Aliou Sall a reçu des commissions via la société Agritrans. Mais le directeur général de la cdc dément totalement ces accusations.
Libération
L'autre aspect de l'enquête de la BBC concerne Aliou sall, frère du Président. en effet après avoir réitéré les mêmes accusations proférées contre lui dans le cadre de l'affaire timis, la BBC a sorti de nouveau documents insinuant qu'Aliou Sall a reçu des commissions via la société Agritrans. Mais le directeur général de la cdc dément totalement ces accusations.
Libération
↧
Accident mortel entre un camion et une charette à Kaffrine: la victime est la fille du maire de Ndiognick
On en sait un peu plus sur l’accident entre un camion et une charrette qui a coûté la vie à une dame, samedi dernier, à Kaffrine. La victime est Fatim Lahine Loum, 50 ans, fille aînée du maire de Ndiognick, dans le département de Kaffrine, selon "L’Observateur". La défunte rendait visite ses parents et avait emprunté une charrette pour faire quelques achats au marché central. Mais au moment de rallier la gare, la charrette a été violemment percutée par le camion. Le chauffeur du camion a été déféré au parquet pour homicide involontaire.

↧
↧
Ouest-Foire: Aby Thiam, une voyagiste de 68 ans, retrouvée morte dans son appartement
Le corps sans vie et décomposition avancée de la voyagiste privée Aby Thiam, 68 ans, qui convoyait des pèlerins à La Mecque, a été retrouvé, samedi dernier dans son appartement, à la cité Sita, à Ouest Foire, par des voisins, selon "L’Observateur". Le corps a été déposé à l’hôpital Aristide Le Dantec, la gendarmerie a ouvert une enquête.

↧
Un an après les révélations de West african leaks: " L'intouchable" Jamal Kaawar, patron d'Orca, pas inquiet
Un an après les révélations du projet d’investigations West african leaks, parrainé par le Consortium international des journalistes d'investigation (Cij), les personnes et sociétés mises en cause au Sénégal semblent bénéficier d’une impunité totale. Si en Côte d’Ivoire, un maire a été révoqué alors qu’une enquête pour blanchiment était ouverte au Cap-Vert, notre pays n’a pris aucune initiative pour faire la lumière sur les milliards passés sous le nez du Fisc. Le cas de Jamal Kawar, patron d'Orca, est assez éloquent.

Qui protège Jamal Kawar, patron d'Orca ? Un an après les révélations des West african leaks, version africaine des swissleaks, le Sénégal n'a ouvert aucune enquête sérieuse pour faire la lumière sur les placements d'au moins 2,4 milliards de FCfa effectués par Jamal Kawar d'Orca et des membres de son clan à la Hsbc, en Suisse. Pour moins que cela, un maire a été révoqué en Côte d'Ivoire alors qu'une enquête pour blanchiment est pendante au Cap-Vert.
Sous nos cieux, rien du tout alors que les faits mettant en cause Jamal Kawar, sont d'une gravité extrême.
Ce dernier a sorti, au moins, plus de 2 milliards FCfa du Sénégal pour les planquer en Suisse dans des conditions douteuses. d'après les révélations du projet West african leaks, "une partie des affaires de Jamal Kaawar se sont développées avec la banque anglaise Hsbc Genève, avec le concours de plusieurs partenaires.
Les plus connus sont cités dans les listings de Hsbc appelés swissleaks (voir par ailleurs). Il y a Khaled Kaawar, son frère de même père et même mère, lui aussi de nationalité sénégalaise ; deux ressortissants français: Josiane Marylène Hazard et Robert Jean-Pierre Hazard domiciliés à vic-la Gardiole, un petit village de trois mille habitants situé à moins de vingt kilomètres de Montpellier, sud de la France ; une société spécialisée dans l’ameublement, la décoration, les tissus d’origine américaine: Worldtex.
Cette compagnie, sur la base des fiches bancaires en notre possession, est en lien aussi bien avec Jamal qu’avec Khaled Kaawar à travers leurs business Partner (buP) respectifs. Un de ces documents présente Jamal Kaawar comme le «bénéficiaire effectif» («beneficial owner) du compte de Worldtex, son associé présumé dans le business du textile en Afrique. Sur ces fiches bancaires, les montants qui pourraient être concernées par de potentielles opérations d’évasion fiscale, sont de différents ordres.
Ainsi, on relève l’existence d’une somme de 4.088.193 de dollars (soit un montant de 2 milliards 44 millions 96 mille 500 francs cfa – sur une base du dollar à 500 francs cfa) pour une période située entre les années 2006 et 2007. Le compte principal ouvert au nom de Jamal Kaawar date du 19 février 2002. La dernière modification relevée dans les livres de la banque Hsbc remonte au 12 mars 2007. Mais il n’y a pas d’indication concernant la poursuite ou la cessation des activités de ce compte", révélait le projet.
UNE IMPUNITÉ SCANDALEUSE
«Les montants indiqués sont répartis entre neuf (9) comptes bancaires identifiés chacun par un ibAn (international bank account number). Mais il est difficile d’en préciser les propriétaires réels en raison des codages et des profils client, qui semblent servir d’écrans de protection pour les vrais bénéficiaires-propriétaires. Le nom de Jamal Kaawar est lié à d’autres entités répertoriées dans la fourmilière des swissleaks.
A cet égard, Worldtex international inc apparaît comme un partenaire d’activités important pour l’homme d’affaires sénégalais. Sur les neuf comptes bancaires indiqués, quatre (4) se retrouvent sur la fiche swissleaks de Worldtex pour un montant maximal de 1 million 590 mille 441 dollars (795 millions 220 mille 500 francs Cfa). sur un compte numéroté 40557KK, Jamal Kaawar a été désigné «détenteur de compte 2» tandis que pour un autre compte numéroté 38745jK, les documents de la banque ne donnaient pas de liens spécifiques.
Pour le compte Worldtex, Kaawar est présenté comme «bénéficiaire économique», selon la fiche Worldtex" d'après le projet soutenu par le consortium international des journalistes d'investigations. "Point important à relever à propos de Worldtex: la création du compte à son nom remonte au 27 mars 2002, selon les documents de swissleaks, soit deux (2) mois après la création du compte 38745jK de JamalKaawar, le 29 janvier 2002.
Le nom de Jamal Kaawar est lié à d’autres entités répertoriées dans la fourmilière des swissleaks. A cet égard, Worldtex international inc apparaît comme un partenaire d’activités important pour l’homme d’affaires sénégalais. Worldtex est une firme américaine spécialisée dans plusieurs branches de l’industrie du textile. Sous cet angle, son «association» avec les activités de Jamal Kaawar dans ce secteur bien précis, semble logique et complémentaire.
Fondée en 1992, elle s’est déclarée en faillite en se plaçant sous la protection du«chapitre 11 du code de la faillite des Etats-unis» auprès du tribunal ad hoc installé dans le district du Delaware, afin d’entamer une réorganisation opérationnelle en mars 2001, selon
l’agence financière Bloomberg. Question: pour relancer tout ou partie de ses activités industrielles, Worldtex a-t-elle bénéficié des fonds déposés dans les comptes liés à jamal Kaawar ?
Les documents disponibles ne le mentionnent pas. Worldtex n’est pas seulement en liaison
avec Kaawar. Ses adresses postales se retrouvent également dans le sud de la France non loin de Montpellier, département de l’Hérault. Deux «contacts» y sont localisés comme indiqué plus haut: Josiane Marylène Hazard, et Robert jean-Pierre Hazard. Pour compléter le groupe, il y a Khaled Kaawar (ndlr, c'est son immeuble qui a récemment brûlé) , 47 ans. cet industriel de nationalité sénégalaise habitant sur la populaire avenue Blaise Diagne, est très présent dans le business. il est lié à Jamal Kaawar par quatre (4) des comptes bancaires, pour un montant de 2 millions 497 mille 752 dollars (1 milliard 248 millions 876 mille francs Cfa). Les documents de la banque montrent qu’il était lié à Worldtex et qu’il avait des droits sur son compte", selon les révélations de l'enquête.
ET SI LE SCANDALE ÉTAIT PLUS VASTE ?
Selon toujours les West african leaks : «Au Sénégal, Khaled Kaawar est un commerçant. sur le registre du bureau d’appui à la création d’entreprise, sa société inteX société Anonyme a été créée le 15 février 2010 avec un capital de 10 millions de francs Cfa et un objet social élargi à plusieurs secteurs de l’activité économique. De l’ameublement au transport, du prêt-à-porter à l’immobilier, du négoce à la prise de participation capitalistique, inteX SA s’intéresse à tous types de business…
Ce qui lui donnait un prolongement naturel dans les activités de Jamal Kaawar et de Worldtex. D’un point de vue opérationnel, il semble que les affaires marchaient bien à la satisfaction du patron. Les scripts des échanges entre les partenaires l’attestent. Des dates clé sont à retenir au cours de l’année 2005: 26 janvier, 3 février, 4 février. selon plusieurs notes retrouvées dans les fiches de la banque, un émissaire de Hsbc indique avoir rencontré à Dakar «Mme Hazard» et «M. Kaawar» pour évoquer «l’ouverture de 12 points de vente en Afrique ».
D’après la même source, « les activités de Worldtex en tant que fournisseur de tissus et meubles, se sont fortement développées ». L’émissaire de la banque conclut en ces termes : «très satisfaits de nos relations, ils m’informent que nous allons recevoir la totalité de leur chiffre d’affaires. Suivons…»
Selon plusieurs notes retrouvées dans les fiches de la banque, un émissaire de Hsbc indique avoir rencontré à Dakar «Mme Hazard» et «M. Kaawar», pour évoquer «l’ouverture de 12 points de vente en Afrique.» En jugeant nécessaire d’envoyer ses représentants à Dakar,Hsbc montrait tout l’intérêt qu’elle attachait à sa «coopération» avec Jamal Kaawar et associés. La suite des événements allait d’ailleurs lui donner raison. Ainsi, en janvier et février 2005, l’émissaire de la banque obtient de son client, la promesse suivante extraite des scripts: «satisfait de mes passages réguliers, me dit qu’il détient 2 fiduciaires pour un total de eur 720 000 chez banque multicommerciale de Genève. Le premier arrive à échéance le 3/3 et sera transféré chez nous, le second nous parviendra avant fin juin. suivons.»
L’origine de cette somme de 720 000 euros (environ 455 millions FCfa) placée dans les comptes de la banque multicommerciale de Genève, n’est pas précisée". Un an après ces révélations, des documents nouvellement obtenus révèle un scandale d'une plus grande ampleur sur lequel nous reviendrons en détails.
A suivre...
Sous nos cieux, rien du tout alors que les faits mettant en cause Jamal Kawar, sont d'une gravité extrême.
Ce dernier a sorti, au moins, plus de 2 milliards FCfa du Sénégal pour les planquer en Suisse dans des conditions douteuses. d'après les révélations du projet West african leaks, "une partie des affaires de Jamal Kaawar se sont développées avec la banque anglaise Hsbc Genève, avec le concours de plusieurs partenaires.
Les plus connus sont cités dans les listings de Hsbc appelés swissleaks (voir par ailleurs). Il y a Khaled Kaawar, son frère de même père et même mère, lui aussi de nationalité sénégalaise ; deux ressortissants français: Josiane Marylène Hazard et Robert Jean-Pierre Hazard domiciliés à vic-la Gardiole, un petit village de trois mille habitants situé à moins de vingt kilomètres de Montpellier, sud de la France ; une société spécialisée dans l’ameublement, la décoration, les tissus d’origine américaine: Worldtex.
Cette compagnie, sur la base des fiches bancaires en notre possession, est en lien aussi bien avec Jamal qu’avec Khaled Kaawar à travers leurs business Partner (buP) respectifs. Un de ces documents présente Jamal Kaawar comme le «bénéficiaire effectif» («beneficial owner) du compte de Worldtex, son associé présumé dans le business du textile en Afrique. Sur ces fiches bancaires, les montants qui pourraient être concernées par de potentielles opérations d’évasion fiscale, sont de différents ordres.
Ainsi, on relève l’existence d’une somme de 4.088.193 de dollars (soit un montant de 2 milliards 44 millions 96 mille 500 francs cfa – sur une base du dollar à 500 francs cfa) pour une période située entre les années 2006 et 2007. Le compte principal ouvert au nom de Jamal Kaawar date du 19 février 2002. La dernière modification relevée dans les livres de la banque Hsbc remonte au 12 mars 2007. Mais il n’y a pas d’indication concernant la poursuite ou la cessation des activités de ce compte", révélait le projet.
UNE IMPUNITÉ SCANDALEUSE
«Les montants indiqués sont répartis entre neuf (9) comptes bancaires identifiés chacun par un ibAn (international bank account number). Mais il est difficile d’en préciser les propriétaires réels en raison des codages et des profils client, qui semblent servir d’écrans de protection pour les vrais bénéficiaires-propriétaires. Le nom de Jamal Kaawar est lié à d’autres entités répertoriées dans la fourmilière des swissleaks.
A cet égard, Worldtex international inc apparaît comme un partenaire d’activités important pour l’homme d’affaires sénégalais. Sur les neuf comptes bancaires indiqués, quatre (4) se retrouvent sur la fiche swissleaks de Worldtex pour un montant maximal de 1 million 590 mille 441 dollars (795 millions 220 mille 500 francs Cfa). sur un compte numéroté 40557KK, Jamal Kaawar a été désigné «détenteur de compte 2» tandis que pour un autre compte numéroté 38745jK, les documents de la banque ne donnaient pas de liens spécifiques.
Pour le compte Worldtex, Kaawar est présenté comme «bénéficiaire économique», selon la fiche Worldtex" d'après le projet soutenu par le consortium international des journalistes d'investigations. "Point important à relever à propos de Worldtex: la création du compte à son nom remonte au 27 mars 2002, selon les documents de swissleaks, soit deux (2) mois après la création du compte 38745jK de JamalKaawar, le 29 janvier 2002.
Le nom de Jamal Kaawar est lié à d’autres entités répertoriées dans la fourmilière des swissleaks. A cet égard, Worldtex international inc apparaît comme un partenaire d’activités important pour l’homme d’affaires sénégalais. Worldtex est une firme américaine spécialisée dans plusieurs branches de l’industrie du textile. Sous cet angle, son «association» avec les activités de Jamal Kaawar dans ce secteur bien précis, semble logique et complémentaire.
Fondée en 1992, elle s’est déclarée en faillite en se plaçant sous la protection du«chapitre 11 du code de la faillite des Etats-unis» auprès du tribunal ad hoc installé dans le district du Delaware, afin d’entamer une réorganisation opérationnelle en mars 2001, selon
l’agence financière Bloomberg. Question: pour relancer tout ou partie de ses activités industrielles, Worldtex a-t-elle bénéficié des fonds déposés dans les comptes liés à jamal Kaawar ?
Les documents disponibles ne le mentionnent pas. Worldtex n’est pas seulement en liaison
avec Kaawar. Ses adresses postales se retrouvent également dans le sud de la France non loin de Montpellier, département de l’Hérault. Deux «contacts» y sont localisés comme indiqué plus haut: Josiane Marylène Hazard, et Robert jean-Pierre Hazard. Pour compléter le groupe, il y a Khaled Kaawar (ndlr, c'est son immeuble qui a récemment brûlé) , 47 ans. cet industriel de nationalité sénégalaise habitant sur la populaire avenue Blaise Diagne, est très présent dans le business. il est lié à Jamal Kaawar par quatre (4) des comptes bancaires, pour un montant de 2 millions 497 mille 752 dollars (1 milliard 248 millions 876 mille francs Cfa). Les documents de la banque montrent qu’il était lié à Worldtex et qu’il avait des droits sur son compte", selon les révélations de l'enquête.
ET SI LE SCANDALE ÉTAIT PLUS VASTE ?
Selon toujours les West african leaks : «Au Sénégal, Khaled Kaawar est un commerçant. sur le registre du bureau d’appui à la création d’entreprise, sa société inteX société Anonyme a été créée le 15 février 2010 avec un capital de 10 millions de francs Cfa et un objet social élargi à plusieurs secteurs de l’activité économique. De l’ameublement au transport, du prêt-à-porter à l’immobilier, du négoce à la prise de participation capitalistique, inteX SA s’intéresse à tous types de business…
Ce qui lui donnait un prolongement naturel dans les activités de Jamal Kaawar et de Worldtex. D’un point de vue opérationnel, il semble que les affaires marchaient bien à la satisfaction du patron. Les scripts des échanges entre les partenaires l’attestent. Des dates clé sont à retenir au cours de l’année 2005: 26 janvier, 3 février, 4 février. selon plusieurs notes retrouvées dans les fiches de la banque, un émissaire de Hsbc indique avoir rencontré à Dakar «Mme Hazard» et «M. Kaawar» pour évoquer «l’ouverture de 12 points de vente en Afrique ».
D’après la même source, « les activités de Worldtex en tant que fournisseur de tissus et meubles, se sont fortement développées ». L’émissaire de la banque conclut en ces termes : «très satisfaits de nos relations, ils m’informent que nous allons recevoir la totalité de leur chiffre d’affaires. Suivons…»
Selon plusieurs notes retrouvées dans les fiches de la banque, un émissaire de Hsbc indique avoir rencontré à Dakar «Mme Hazard» et «M. Kaawar», pour évoquer «l’ouverture de 12 points de vente en Afrique.» En jugeant nécessaire d’envoyer ses représentants à Dakar,Hsbc montrait tout l’intérêt qu’elle attachait à sa «coopération» avec Jamal Kaawar et associés. La suite des événements allait d’ailleurs lui donner raison. Ainsi, en janvier et février 2005, l’émissaire de la banque obtient de son client, la promesse suivante extraite des scripts: «satisfait de mes passages réguliers, me dit qu’il détient 2 fiduciaires pour un total de eur 720 000 chez banque multicommerciale de Genève. Le premier arrive à échéance le 3/3 et sera transféré chez nous, le second nous parviendra avant fin juin. suivons.»
L’origine de cette somme de 720 000 euros (environ 455 millions FCfa) placée dans les comptes de la banque multicommerciale de Genève, n’est pas précisée". Un an après ces révélations, des documents nouvellement obtenus révèle un scandale d'une plus grande ampleur sur lequel nous reviendrons en détails.
A suivre...
↧
146 Millions de FCFA versés à Aliou Sall par Trust offshore: Les avocats du frère du président nient et vont porter plainte contre la BBC
Bien que Timis Corporation ne soit plus impliquée dans l’exploitation du gaz sénégalais, des révélations de cas de fraude de la société continue d’alimenter la presse à scandale. Dans une enquête réalisée par la BBC et publiée aujourd’hui, la journaliste Mayeni Jones révèle avoir en sa possession un e-mail envoyé au Trust offshore de Franck Timis, dans lequel il est dit que des taxes sont dues au Gouvernement sénégalais. Et que Franck Timis voudrait 250.000 dollars (146 millions de FCFA) pour honorer le paiement. Mais une somme d'argent qui n’est pas destiné à l’État sénégalais, mais plutôt à une société privée Agritrans Sarl, qui appartiendrait à Aliou Sall, le frère du Président Macky Sall.

Un autre quart de million de dollars aurait même été secrètement versé au frère du Président Macky Sall, ajoute la même source. Selon un expert en affaire de fraude et de corruption interrogé par la journaliste, « en tant que citoyen, Aliou Sall ne devrait nullement bénéficier d’une taxe promise à l’État sénégalais et qu’on serait vraisemblablement devant un cas de corruption ».
Mais selon un avocat et proche du maire de Guédiawaye que nous avons joint, les avocats de ce dernier vont sortir un communiqué dès demain. Aussi une plainte est agitée contre la chaine de télévision. Ils vont d’ailleurs sortir des éléments qui démontrent le caractère mensonger d’une telle affirmation. Les avocats de Franck Timis ont déjà eux nié et indiqué qu’aucun argent n’a été transféré de Timis Corporation à Agritrans...
Dakaractu
Mais selon un avocat et proche du maire de Guédiawaye que nous avons joint, les avocats de ce dernier vont sortir un communiqué dès demain. Aussi une plainte est agitée contre la chaine de télévision. Ils vont d’ailleurs sortir des éléments qui démontrent le caractère mensonger d’une telle affirmation. Les avocats de Franck Timis ont déjà eux nié et indiqué qu’aucun argent n’a été transféré de Timis Corporation à Agritrans...
Dakaractu
↧