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Présidentielle 2024 : Mais que mijote Khalifa Ababacar Sall ?

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Que mijote Khalifa Ababacar Sall ? Alors que beaucoup s’attendaient à un duel Macky Sall-Ousmane Sonko pour la Présidentielle de 2024, l’ancien maire de Dakar essaie de prendre de l’avance ou de refaire son retard, en sillonnant les régions du Sénégal, en marchant sur les bastions du Pastef dans la diaspora, mais aussi en se débarrassant du poste de président de Yewwi Askan Wi qu’il trainait comme un boulet. EnQuete
Présidentielle 2024 : Mais que mijote Khalifa Ababacar Sall ?
Certains analystes téméraires ont voulu réduire le jeu politique à un mano a mano entre Macky Sall et Ousmane Sonko. Mais l’avenir pourrait leur réserver bien des surprises. Alors que les nuages continuent de s’amonceler sur la candidature d’Ousmane Sonko, au moment où presque une bonne partie des leaders de Yewwi Askan Wi donnent l’impression de se mobiliser autour du patron du Pastef/Les patriotes, alors même que la candidature du président Macky Sall reste à confirmer, Khalifa Ababacar Sall, lui, multiplie les actes pour maximiser ses chances en direction de la Présidentielle de 2024.

Le dernier en date, c’est sa décision de se décharger du poste de président de la Conférence des leaders de Yewwi Askan Wi (Yaw) qui lui a été confié depuis la naissance de cette grande coalition de l’opposition. Dans un communiqué, la Conférence des leaders de Yaw informe qu’il a été remplacé par Habib Sy, lors de la dernière assemblée générale de cette instance.

Si officiellement aucun motif n’a été avancé sur ce départ volontaire, certains membres de l’entourage du candidat l’expliquent par une volonté de ne pas entraver le fonctionnement de la coalition.

“Pour être sincère, la question n’a pas été évoquée. Mais je pense que c’est juste pour ne pas plomber le fonctionnement du groupe. C’est pourquoi on a proposé Habib Sy qui, non seulement est un sage, mais aussi n’est pas candidat à la Présidentielle de 2024. Notre calendrier ne lui permettait plus d’occuper ce poste”.

Avant même cette démission, Khalifa Ababacar Sall avait déjà brillé par son absence lors des dernières sorties de la coalition. Des absences qui n’ont pas manqué de susciter des interrogations.

Dans son entourage, il n’y a pas de quoi fouetter un chat, c’était juste à cause de son programme “Motalli Yéene”, qui le mène souvent hors de Dakar, voire du Sénégal. Aujourd’hui, alors que tous les leaders de Yewwi Askan Wi vont se mobiliser autour de leur camarade Ousmane Sonko dans ce qu’ils considèrent comme un combat vital, Khalifa, lui, fait du porte-à-porte dans le Sénégal oriental où il va séjourner du 14 au 28 février prochain.

“En principe, on devait rester pendant toute cette période, mais avec l’Appel des layennes, il se susurre qu’il pourrait revenir à Dakar, avant de rejoindre à nouveau sa délégation. Pour le moment, rien n’a été retenu”, confie une source.

L’ancien maire de Dakar va ainsi visiter les coins et recoins des régions de Tambacounda et de Kédougou, en privilégiant surtout le porteà-porte et en s’appuyant sur les bases profondes du Parti socialiste, dont il s’est toujours réclamé.

Dans sa stratégie, Khalifa Ababacar Sall accorde aussi une haute importance à la diaspora, où il a passé plusieurs jours à la quête des voix de la diaspora, du 26 janvier au 11 février, précise notre interlocuteur. Un périple qui l’a mené dans plusieurs bastions électoraux, notamment en France, en Italie, aux ÉtatsUnis, au Canada, pour ne citer que ces pays.

Dans un entretien accordé à la radio SunuAfrik, lors de l’étape américaine, il disait : “C’est une tournée de massification, d’animation et de structuration. Pour les USA et le Canada, c’est une tournée de structuration. Il s’agira de prendre contact pour redynamiser Taxawu dans ces pays. Et nous avons été heureux de noter beaucoup d’engouement chez nos compatriotes…”

De fait, l’ancien édile de Dakar profite du blocage d’Ousmane Sonko sur le territoire national pour convoiter son électorat, notamment dans des zones comme l’Amérique du Nord. Avant le Sénégal oriental et la diaspora, Khalifa a également été dans le Baol, à Bambey, à Diourbel et à Touba pour dérouler le même programme. Il a aussi été au Centre, notamment à Kaolack.

À ceux qui s’interrogent sur son éligibilité, il rétorque, dans un entretien avec la radio SunuAfrik, lors de l’étape américaine de sa tournée : “Moi, je ne doute pas un instant que je serai candidat en 2024. C’est déjà très clair. Comme je l’ai dit : c’est la politique qui m’avait empêché d’être candidat. Par la politique, je serai candidat et c’est pour bientôt.” Par ailleurs, dans sa stratégie, Khalifa Ababacar Sall compte pour le moment sur le Parti socialiste, mais aussi sur toutes les forces de gauche. À l’en croire, regrouper la famille socialiste, c’est un devoir.

“C’est non seulement un devoir, mais il est aussi temps. Nous sommes des socialistes, nous allons tout faire pour non seulement faire venir les socialistes, mais aussi tous les militants de gauche. Parce que la gauche, ce n’est pas seulement le Parti socialiste. C’est cela notre objectif.”
EnQuete


Kolda - excision sur une fillette de 8 mois : L’exciseuse, la maman et la grand-mère tancées par le tribunal

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Trois dames ont comparu, mercredi, devant le tribunal de grande instance de Kolda pour répondre des faits de mutilations génitales féminines, de provocation de mutilations génitales et de complicité sur une fillette de 8mois. Elles ont été condamnées chacune à 6 mois de prison avec sursis. Les faits se sont déroulés dans le village de Gadapara, commune de Dabo, le 3 février passé.
Kolda - excision sur une fillette de 8 mois : L’exciseuse, la maman et la grand-mère tancées par le tribunal
Au Fouladou, malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation, les conséquences néfastes de l’excision semblent toujours ignorées. Sinon, comment comprendre que l’exciseuse Djidéré Baldé, en complicité avec deux dames, a pu exciser un bébé de 8 mois, alors que l’excision est interdite au Sénégal, depuis 24 ans ?

Malgré tout, des filles continuent de subir cette violence. Surtout en milieu rural. Les parents continuent cette pratique néfaste pour la santé en cachette et les associations peinent à changer les mentalités, en dépit des vastes campagnes de sensibilisation.

Devant la barre du tribunal, l’exciseuse Djidéré Baldé a reconnu les faits, tout en précisant que c’est Kadidiatou Baldé, grand-mère de la victime, qui lui a demandé d’exciser la fillette.

“C’est Kadidiatou Baldé, femme de mon grand frère, qui me l’a emmenée et m’a demandé de l’exciser. Ce que j’ai fait. Je présente mes excuses. Parce que j’ignorais les conséquences et je ne savais pas également que l’excision était formellement interdite dans notre pays”, a-t-elle expliqué aux juges.

Interrogée à son tour, Kadidiatou Baldé n’a pas contesté les déclarations de l’exciseuse. Elle précise avoir agi sous l’autorisation de sa fille Maoundé Mballo, à l’insu du père de la victime.

“C’est ma fille Maoundé Mballo qui a eu des problèmes avec son mari Bacary Baldé. Elle est revenue dans notre famille. Une fois installée, elle m’a demandé d’emmener sa fille pour qu’elle soit excisée. C’est ce que j’ai fait. Après l’acte, j’ai envoyé ma fille ainée auprès du père de la fille pour l’informer. Malheureusement, Bacary Baldé était sorti. Finalement, il l’a su par le canal d’un membre de notre famille. Ce qui l’a poussé à porter plainte contre nous”, a-t-elle dit.

Bacary Baldé, très furieux contre ces trois dames, a tenu à expliquer aux juges que la belle-mère a fait du “je-m'en-foutisme en excisant sa fille sans son consentement. Ce que je ne peux pas tolérer. C’est pourquoi j’ai porté plainte contre elles. Parce que je ne peux pas comprendre, malgré les campagnes de sensibilisation, certaines femmes, comme ces trois ici présentes, parviennent à poser cet acte sur ma fille”, a-t-il martelé.

Excision, la peine varie entre 6 mois et 5 ans de prison ferme Devant la gravité de l’acte, les juges les ont tancées. Les hommes en robe noire ont fait comprendre à ces trois dames que les raisons pour lesquelles elles ont fait subir les mutilations génitales étaient infondées. Ils n’ont pas manqué de revenir sur les conséquences néfastes de cette pratique. Ils leur ont fait savoir qu’elles ont mis la fillette en danger, après avoir sectionné ses parties intimes. Car elles ne l’ont pas fait prendre en charge dans un centre de santé, après l’excision.

À la barre, l’exciseuse Djidéré Baldé, la grand-mère de la victime, Kadidiatou Baldé, et Maoundé Mballo, mère de la fillette, ont toutes reconnu les faits et se sont confondues en excuses, tout le long du procès. Mais qu’à cela ne tienne, le tribunal les a condamnées chacune à six mois de prison avec sursis pour les délits de complicité et de mutilations génitales féminines.

Pour rappel, le 8 janvier 2020, le tribunal de grande instance de Kolda avait condamné trois femmes à un an, dont deux mois de prison ferme pour complicité et mutilations génitales féminines. Ces femmes, qui sont les parentes des victimes, avaient reconnu avoir fait exciser leurs fillettes âgées de 5 mois à 2 ans, pour respecter leur tradition et à l’insu de leurs maris. Elles soutiennent, toutefois, qu’elles ignoraient que la pratique est interdite au Sénégal, avant de promettre aux juges qu’elles ne vont plus refaire un tel acte. Elles sont originaires de la commune de Koulinto, dans le département de Médina Yoro Foula.

Cette coutume ancestrale a pour but de limiter les plaisirs sexuels des femmes. L’excision consiste à l’ablation du clitoris et/ou des petites lèvres du vagin. Tolérée pendant longtemps au Sénégal, l’excision, jugée néfaste pour la santé, est désormais interdite par une loi adoptée en 1999.

Et les coupables encourent des peines de six mois à cinq ans d’emprisonnement. Un numéro vert a été installé pour dénoncer les auteurs de cette pratique et leurs complices. Depuis lors, les procès contre les exciseuses et leurs complices ne manquent pas.
EnQuete

Transports-Covid-19 : La Côte d'Ivoire rouvre ses frontières terrestres fermées depuis 2020

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Il y a trois ans, la Côte d’Ivoire fermait toutes ses frontières pour lutter contre la Covid-19. Bien que les frontières aériennes et maritimes aient été ouvertes, celles terrestres étaient restées fermées à ce jour, notamment dans l’objectif de maitriser les voies secondaires de passage clandestin.
Transports-Covid-19 : La Côte d'Ivoire rouvre ses frontières terrestres fermées depuis 2020
La Côte d’Ivoire vient de rouvrir ses frontières terrestres fermées depuis 2020. L’annonce a été faite par le ministre porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly.
« Le conseil a adopté un décret portant ouverture des frontières terrestres de la Côte d’Ivoire […] Le décret adopté ce jour fixe l’ouverture des frontières terrestres pour compter du mercredi 15 février 2023 à minuit », a indiqué le ministre Coulibaly aux journalistes.

Pour rappel, la fermeture des frontières terrestres, maritimes et aériennes ivoiriennes était intervenue le 22 mars 2020, conformément aux mesures prises par l’Etat ivoirien pour faire face à la propagation de la Covid-19. Si « l’évolution favorable de la situation sanitaire mondiale et de la reprise économique » a facilité l’ouverture des frontières maritimes et aériennes, le maintien de la fermeture des frontières terrestres était jugé incompréhensible par plusieurs acteurs économiques.

Dans l’espace CEDEAO, la route est l’un des moyens les plus prisés en matière de circulation des personnes. Alors que la plupart des pays de la sous-région ont déjà ouvert leurs frontières terrestres, plusieurs compagnies de transports terrestres opérant dans la CEDEAO étaient suspendues à la décision du gouvernement ivoirien pour reprendre officiellement leurs activités à destination d’Abidjan.

Pour les autorités ivoiriennes, l’ouverture des frontières terrestres était également une question de lutte contre le trafic clandestin aux frontières.

D’après le ministre Coulibaly, cette décision « intervient après la maitrise des voies secondaires de passage clandestin par nos forces de sécurité et permet ainsi une redirection des voyageurs vers les passages officiels de traversée afin de pouvoir assurer un meilleur contrôle du flux migratoire ».
Ecofin

Kaolack / Suite au limogeage jugé abusif d’un agent municipal : L’Intersyndicale charge Serigne Mboup

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L’Intersyndicale des travailleurs des collectivités et territoriales a convoqué, mardi dernier, dans l’enceinte de la mairie de Kaolack, une assemblée générale d’informations et de sensibilisation, pour ouvrir les hostilités, une guerre farouche qu’elle entend mener contre le maire de Kaolack, Serigne Mboup. "Sud Quotidien"
Kaolack / Suite au limogeage jugé abusif d’un agent municipal : L’Intersyndicale charge Serigne Mboup

Cette agitation syndicale découle en grande partie, de la cohabitation jugée «insoutenable» entre Serigne Mboup et les mouvements syndicaux, à la municipalité de Kaolack. Et cela, depuis son élection à la tête de la municipalité de Kaolack. Un feuilleton au cours duquel l’Intersyndicale remarque que l’édile de Kaolack n’a aucun respect pour les droits des travailleurs.

En tout cas, de l’avis de l’Intersyndicale, c’est le peu qu’elle a constaté dans sa méthode de gestion, où l’on voit les droits des travailleurs totalement piétinés. Le limogeage de l’agent municipal Allé Lô, est la goutte qui a fait déborder le vase.

L’Intersyndicale, qui juge ce licenciement abusif, a ainsi décidé de déposer prochainement, un préavis de grève, pour amener Serigne Mboup à revenir sur sa décision, mais surtout, à surseoir à son bras de fer avec les syndicats de travailleurs.

Aussi, dénoncent-ils ses agissements politiques et autres formes de «manœuvres illicites», souvent perpétrées à l’endroit des personnes soupçonnées d’appartenir à d’autres mouvances politiques, étrangères à celle de l’édile de l’institution municipale. Depuis son altercation avec Modou Ndiaye “Rahma”, cette chasse à l’homme se poursuit à merveille à la mairie de Kaolack.

Les employés proches de ce dernier ou de l’ex-maire Mariama Sarr, sont devenus les cibles de Serigne Mboup. Et tous les jours, le maire de Kaolack cherche un prétexte convenant pour les sanctionner ou les exclure purement et simplement de la mairie, dénoncent les syndicalistes. Même pour les grèves et autres mouvements d’humeur, le maire de Kaolack décide d’opérer des ponctions de salaire aux travailleurs. Et ce, pour des salaires dérisoires, qui peinent à garantir une vie décente, mieux un avenir certain à leurs attributaires.

A cela s’ajoutent le retard souvent accusé dans le paiement des salaires, le non-respect de la classification, la graduation et les avancements automatiques, dont chaque employé doit bénéficier par an. L’Intersyndicale constate ainsi, dans cette mêlée, que le maire Serigne Mboup a fait voter un budget de 30 millions de francs Cfa pour financer la Foire internationale de Kaolack (FIKA), qui est une affaire privée, pour ne pas dire son propre affaire.

Ainsi, face à ce qui est appelé aujourd’hui une «forfaiture», les camarades du secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs des collectivités locales (SATCL), Cheikh Seck, décident de monter au créneau. Autrement dit, de déterrer la hache de guerre et de combattre les agissements jugés «arbitraires» de Serigne Mboup pour, disent-ils, l’intérêt supérieur de l’institution et des populations de Kaolack.






Sud Quotidien

Lenteur des auditions des pro Pastef de Mbacké : Un seul juge pour 70 personnes !

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Les auditions se poursuivent dans le cabinet du juge d’instruction du Tribunal de Grande Instance de Diourbel. Sur les 69 initialement arrêtés, seuls 9 mineurs et élèves ont été libérés. Une 70e personne et la secrétaire de Serigne Assane Mbacké, Sokhna Ami Diop, ont été interpellées avant-hier.
Lenteur des auditions des pro Pastef de Mbacké : Un seul juge pour 70 personnes !
Mais s’il y a eu des lenteurs dans le déroulement des auditions, c’est parce que la Tribunal ne compte qu’un seul juge d’instruction qui, de façon générale, peine à évacuer le volume de travail très élevé à Diourbel, 4e Tribunal de grande instance après Dakar, Pikine-Guédiawaye et Mbour, à traiter le plus de contentieux, nous dit "Bes Bi".
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D’ailleurs, une source a alerté "Bes bi" : «De mémoire, c’est une première qu’un Tribunal de Grande Instance ne dispose que d’un seul juge d’instruction. Le risque est d’autant plus grand, que le magistrat instructeur peut tomber malade et, dans ce cas, que va-t-on faire des personnes interpellées et qui doivent être renvoyées devant un juge d’instruction».

Et la source de proposer des solutions : «Il est plus judicieux de muter un juge affecté au Tribunal de Grande Instance de Kaffrine, non encore fonctionnel, faute de locaux, à Diourbel. Et, cela, va régler le problème pour de bon».

Abdoulaye Elimane Kane, ancien ministre : «La souveraineté alimentaire est une question de dignité»

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Abdoulaye Elimane Kane, ancien ministre : «La souveraineté alimentaire est une question de dignité»
La souveraineté alimentaire est une question de dignité. Comment nourrir le Sénégal, et l’Afrique par extension ? Selon Pr. Abdoulaye Elimane Kane, c’est à travers «la créativité et l’innovation technique et/ou scientifique». Il faut une égalité et une réciprocité dans les rapports. Il y a également le cosmopolitisme avec la solidarité par les idées, les savoirs, le savoir-faire et la culture, en ayant pour leviers, la formation, la recherche et la créativité comme voie royale.

D’autant que la société africaine a toujours été créative. S’agissant de l’éducation, il faut apporter une réponse à la question ‘’quelle école ?’’, posée par la critique de l’école coloniale du Pr. Joseph Ki-Zerbo. La question de l’identité est abordée par Pr. Kane, donnant la leçon inaugurale de l’école doctorale ‘’Etudes sur l’homme et la société’’. Ce, parce que dans ses recherches philosophiques, il a beaucoup réfléchi sur les rapports entre l’universalité et le particulier, l’identité dans le reste du monde. Il s’est ainsi penché sur la question de la jeunesse qui, dit-il «le préoccupe».

Ce, d’autant que les statistiques démontrent que la jeunesse est majoritaire dans la population du continent et que dans un futur proche, cette jeunesse sera au centre des questions démographiques. Donc, «tout ce qui se fait en matière d’économie, de stratégie, de culture et de formation, doit tenir compte du dividende démographique», préconise l’universitaire. Mais le Professeur en philosophie a axé son propos sur la question de la créativité. « Elle est transversale dans tous les domaines de la vie sociale et pratique. Mais nous sommes dans une université et l’école doctorale est un espace où des savoirs, des disciplines différentes se croisent pour essayer d’éclairer une problématique.»

L’ancien ministre de la Culture a, en outre, mis l’accent sur la formation. Selon lui, «la formation doit être axée sur les besoins prioritaires de l’Afrique». C’est, à son avis, en ce sens que la notion d’identité est importante. «Quand on dit les besoins d’Afrique, ce ne sont pas prioritairement ceux des Etats-Unis ou de l’Asie … c’est les besoins des africains. En ce sens, il y a bien une question d’identité. Mais réfléchir sur des questions d’identité n’empêche pas d’être ouvert sur le reste du monde.

La preuve, il n’y a pas de recherche scientifique possible sans le reste du monde. Donc, les institutions africaines telles que l’école psychiatrique de Dakar, l’Institut sénégalais de la recherche agricole (Isra), Ifan Cheikh Anta Diop, Académie nationale des sciences et techniques etc. montrent bien qu’il y a un souci de prendre en compte et en charge les préoccupations africaines en matière de recherche et de développement
», signale le philosophe.

Cela dit, Pr. Kane ne manque pas d’indiquer que ces laboratoires et ces institutions sont en coopération avec d’autres laboratoires. Parce que «dans le monde, il y a des problèmes communs ; il faut les régler à la fois sur le plan national et sur le plan international». Alors ces deux pôles, il faut les tenir ensemble pour comprendre le sens de l’exposé de Pr. Kane. Dans cette réflexion, il s’est agi précisément, de «voir comment centrer l’école, l’éducation, la formation et ce, sans se couper des questions internationales qui sont scientifiques et techniques et qui concernent le monde entier», explique l’écrivain.

Pour ce faire, l’universitaire a donné comme illustration, la souveraineté alimentaire qui est une question d’actualité. D’autant qu’il est un problème emblématique, parce que «c’est le problème prioritaire numéro un. Ne pas pouvoir nourrir sa population, c’est montrer qu’il est illusoire de régler les autres problèmes. Les questions de priorité, de prise de décision et de perception de ce qui est stratégique par rapport à notre position et au reste du monde, montrent que la question de la souveraineté est une question stratégique, qui aide à comprendre les autres questions également», souligne Pr. Abdoulaye Kane, rapporte "L'As".

Mbour / Un lutteur à la barre : Ma Anta injuriait et menaçait son oncle

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Ma Anta est un jeune lutteur qui semble avoir de beaux jours devant lui. Mais il a franchi le Rubicon, en s’en prenant à son oncle maternel «Nidiaye», qui l’a envoyé en prison, pour injures, menaces de mort et destruction de biens immobiliers.
Mbour / Un lutteur à la barre : Ma Anta injuriait et menaçait son oncle
Il est âgé de 21 ans, mais il a la corpulence des grands lutteurs comme Bombardier. Son cursus ressemble à celui de l’adversaire de Tapha Tine, dimanche dernier. Il est d’ailleurs lutteur. Mais Ma Anta a été pêcheur avant de se lancer dans la lutte et a gagné beaucoup de combats avec comme trophées, des boeufs et des vaches. C'est cet athlète qui vit chez ses parents à Téfess, qui était à la barre du Tribunal de Grande Instance de Mbour.

Le plaignant n’est personne d’autre que son oncle maternel. C’est que Karim Guèye dit «Nidiaye», excédé par l’impertinence de son neveu qui l’abreuvait d’injures et le menaçait de mort, a décidé d’ester en justice. «Quand je suis venu chez lui, j’ai trouvé ma vache ensanglantée. Elle avait reçu des coups, c’est cela qui m’a mis hors de moi. Il m’a injurié et j’ai rendu la pareille mais je ne l’ai pas menacé de mort», a dit le prévenu.

La partie civile, visiblement peu à l’aise d’avoir envoyé en prison son neveu, fils de sa soeur, a nié l’avoir accusé de menace de mort. «C’est pourtant ce que vous avez dit à la Police», lui rétorque le Tribunal. En réalité, l’oncle ne pense maintenant qu’à le faire sortir de la prison.

«J’ai vu Ma Anta injurier son oncle et défoncer la porte de sa chambre. Je ne l’ai pas vu incendier la chambre, mais je l’en soupçonne», a, pour sa part, dit le témoin, épouse de la partie civile.

«C’est une malheureuse histoire de famille. La partie civile qui est l’oncle maternel de mon client, a fait des pieds et des mains pour le faire sortir de la prison. Il est même venu me voir. Ma Anta est un jeune lutteur qui a l’avenir devant lui. Il a abandonné la pêche pour s’adonner à la lutte. Il a gagné beaucoup de combats dans les villages et a eu une vingtaine de boeufs et de vaches», a appuyé Me Abdoulaye Tall, l’avocat de la défense.

Mais les trophées de ce jeune lutteur ont fini par importuner le voisinage, et c’est ce qui a été à l’origine de la brouille entre Ma Anta et son oncle.

«Il y a eu des échanges houleux entre eux. Mon client est fautif parce que même si son oncle l’insulte, il ne doit pas le lui rendre. Monsieur le Président, dans le quartier, tout le monde est gêné et c’est une ambiance de deuil qui prévaut dans cette famille paisible. Son père est dans la salle. C’est un homme bien. Tout le quartier est là pour apporter son soutien à l’oncle et au neveu», ajoute Me Tall, qui a demandé à son client de présenter ses excuses à son oncle par une poignée de mains et au président, de permettre au prévenu de pouvoir honorer ses contrats de lutte.

L’affaire a été mise en délibéré pour le 21 février prochain.





Bes Bi

Chambre criminelle : Un coach sportif accusé de viol par une déficiente mentale

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Chambre criminelle : Un coach sportif accusé de viol par une déficiente mentale
Malgré qu’elle ne jouisse pas de toutes ses facultés mentales, Awa Samaké est restée constante dans ses déclarations. Elle réitère sans cesse : “Il m’a violé”. c’était son refrain tout au long de la procédure. “Je veux qu’il soit condamné à 10 voire 100 ans de prison. C’est un violeur et sa place est en prison”, a-t-elle lâché à l’endroit de son bourreau, Fedric Sambou, informe "L'Observateur".

Ce dernier aurait profité de sa relation fraternelle avec la victime, pour abuser d’elle. Le mis en cause, un coach sportif, encadrait plus de 30 personnes dans un collège sis aux Parcelles Assainies. La plupart de celles-ci souffraient de déficience mentale.

La maman de la victime, Seynabou Sy, avait confiance en lui malgré les mises en garde de son mari. Jusqu’au jour il l’a traînée dans un endroit sombre, pour mettre sa main dans ses parties intimes. Elle fait savoir avoir été victime de viols répétés et le sieur Sambou lui aurait même donné des médicaments contraceptifs pour éviter une grossesse.

Devant le juge, l’entraîneur a nié les faits, soutenant qu’il n’a jamais eu de relations sexuelles avec la jeune fille. Ses avocats ont plaidé la relaxe vu qu’il n’y a pas de preuve qui atteste sa culpabilité.

Dans son réquisitoire, le parquet a demandé à la Chambre criminelle de condamner l’accusé à 10 ans de réclusion criminelle. L’affaire sera vidée le 1e mars prochain.


25 ans d’existence du parti : Le PUR tient son méga meeting ce dimanche

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25 ans d’existence du parti : Le PUR tient son méga meeting ce dimanche
La bataille de la banlieue aura bel et bien lieu ! Après le pari de la mobilisation gagné par le Pastef d'Ousmane Sonko lors de son meeting à Keur Massar, le succès de la coalition BBY à Pikine, c’est au tour du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) d’organiser un méga meeting à Guédiawaye, dans la banlieue dakaroise, ce dimanche 19 février 2023. Un rassemblement qui met le parti du guide religieux des Moustarchidines au défi de la mobilisation, qui d’ailleurs, semble être gagné d’avance, si l’on sait que du côté de la formation politique, l’on est à pied d’œuvre pour réussir ce challenge.

Confection de tee-shirts, Lacoste, casquettes, drapeau, tout à l’effigie du parti, aucun détail n’est laissé en rade. Minutieusement mais sûrement, les préparatifs vont bon train. Une équipe digitale spécialement dédiée, a été créée pour la confection des articles. Du côté de la commission Communication, l’on s'attelle également à la réussite de ce grand évènement. Le choix de la banlieue pour abriter ce rassemblement n’est pas fortuit. En effet, après plusieurs localités proposées au sein du parti telles que Tivaouane, Mbour, Thiès, le terrain de Dagoudane sis à Pikine etc., c’est le stade Amadou Barry de Guédiawaye qui a été retenu. D’ailleurs, la lettre d’information a déjà atterri sur la table du préfet de Guédiawaye depuis jeudi.

A travers ce meeting, le Pur veut montrer sa force et son ancrage dans le landerneau politique sénégalais. Le prétexte de ce meeting est la célébration des 25 années d’existence du PUR. Fondé le 3 février 1998 par Serigne Moustapha Sy, ce parti politique a un soubassement religieux. Les couleurs du parti sont le vert et le blanc, son symbole est représenté par deux colombes se faisant face. Lors de son congrès de constitution en 2000, le logo était principalement constitué de la carte de l'Afrique et des initiales du Parti.

Lors de l’élection présidentielle de 2000, le fondateur du parti avait déposé sa candidature, mais avait fini par la retirer sur la demande de son père Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy Al Maktoum. Ce qui a ralenti les activités du parti de 2000 à 2017. C’est seulement en 2017, lors des élections législatives, que le parti PUR est arrivé à obtenir trois sièges à l'Assemblée nationale, en terminant 3e de ces élections, sans coalition avec un autre parti ou d'autres mouvements politiques, faisant du parti PUR une véritable révélation aux yeux des Sénégalais et de la presse.

Chemin faisant, il participe pour la première fois à l’élection présidentielle de 2019, avec comme candidat, le directeur de l’Université du Sahel et ancien député, Issa Sall. Il finit quatrième avec un score de 178 533 voix, soit 5%, derrière Macky Sall, Idrissa Seck et Ousmane Sonko.






L'As

Maire de Keur Massar Sud et inconditionnel du leader du Pastef : Bilal Diatta, l'intrépide «capitaine» d'Ousmane Sonko

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Maire de Keur Massar Sud et inconditionnel du leader du Pastef : Bilal Diatta, l'intrépide «capitaine» d'Ousmane Sonko
Iconoclaste, téméraire et ''distrait'', parfois même à l'excès, le maire de Keur Massar Sud défie tous les codes de la bureaucratie. Son accoutrement, son style de management, tout tranche avec la gravité qui convient à l'Institution.

Élu il y a un an à la tête de la mairie de Keur Massar Sud, Mouhamed Bilal Diatta ne fait rien comme les autres. Des vendeurs de friperie à ceux de ''café Touba'', en passant par les enfants rencontrés dans les rues de cette localité où il s'est fait socialement, ''Bilal'', comme l'appellent les intimes, a du temps à consacrer à tout le monde, tout le temps. Parfois même à la démesure. Provoquant même l'ire de certains de ses détracteurs, qui trouvent qu'il est en train de ''profaner'' la sacralité qui sied à sa fonction. Mais manifestement, ce déclarant des douanes, la quarantaine révolue, continue de casser le mythe de maire. Tenant ainsi une de ses promesses de campagne. ‘’ Je serai votre ''Sourga'' (humble serviteur)’’, déclarait-il à qui voulait l'entendre.

Devenu maire après une razzia de Yewwi Askan Wi dans ce département de 6 communes, l'édile de Keur Massar Sud, originaire de la Casamance mais qui a fait toutes ses humanités à Keur Massar, ne laisse personne indifférent dans cette localité. Si certains le trouvent très accessible par rapport à l'ex-député-maire Moustapha Mbengue, d'autres pensent en revanche qu'il est trop banal comme maire.

Un combat contre l'occupation anarchique

Mais lui préfère rester un homme du peuple. Seul maire du parti Pastef de ce département, Mouhamed Bilal Diatta fait partie des fidèles collaborateurs du leader de cette formation politique, s'autoproclamant le ''capitaine'' de ce dernier. Il se dit prêt à mourir pour le ''projet'' du Pastef. Depuis l'éclatement de l'affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko, il a été au-devant toutes les manifestations. À Mbacké, il y a une semaine, il a été arrêté par la gendarmerie puis libéré le lendemain.

Dans le même ordre d'idées, il a été en outre la cheville ouvrière de la grande manifestation réussie du Pastef de Keur Massar le 22 janvier dernier. Et lors de ce meeting, il avait demandé à Ousmane Sonko de refuser d'aller au procès. '' Je suis ton capitaine et les gens devront marcher sur nos cadavres pour t'atteindre'', lançait le bouillant maire. Aussi va-t-en-guerre dans sa gestion de la mairie qu'en politique, la première année de son mandat, aura été marquée par son combat contre l'occupation anarchique, étant à couteaux tirés avec les marchands ambulants et certains chauffeurs de minicars.

S'il avait réussi momentanément à déguerpir les marchands ambulants, le maire Bilal Diatta est loin en revanche de gagner cette guerre. Les vendeurs à la sauvette sont revenus avec force au rond-point de Keur Massar. Même s'il a annoncé, il y a quelques jours, une autre phase de déguerpissement, son combat contre ces informels est loin d'être une sinécure. Sa fermeté bute apparemment, sur la démographie galopante et le chômage qui accroissent les vendeurs à la sauvette. Ne manquant pas de volonté, le premier maire de la commune de Keur Massar sud a signé des partenariats avec certaines cliniques de sa localité, pour offrir de la gratuité médicale à ses administrés.

Massamba Ndour, PDG de MARODI à propos de Kalista : « Si j’avais voulu, j’aurais pu la poursuivre en justice »

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Nous en savons un peu plus sur l’affaire qui oppose Khadidiatou Sy dit Kalista et MARODI. Nous apprenions mercredi par nos confrères des « Echos » que la maison de production avait été condamnée par le Tribunal du commerce de Dakar, à verser 21 millions de nos francs à la scénariste. La boîte de production, à travers son PDG, Serigne Massamba Ndour a donné sa version des faits, à travers les colonnes de « L’Observateur », ce Jeudi.
Massamba Ndour, PDG de MARODI à propos de Kalista : « Si j’avais voulu, j’aurais pu la poursuivre en justice »
D’emblée, celui qui est aussi le fondateur de l’entreprise, nous renseigne que le contentieux ne porte « que sur 5 millions FCfa » et cette somme représente la prime que la créatrice et scénariste principale de la série, aurait dû toucher pour la livraison de 32 épisodes de cette troisième et ultime saison de la série à succès.

Elle a livré 32 épisodes intégrant le personnage principal de Marème Dial, mais faute d’accord entre l’équipe de production et l’actrice Halima Gadji qui incarne le personnage, décision a été prise de réécrire toute la saison sans la « maîtresse » de Cheikh Diagne. Avec le lancement de la saison, « il y avait beaucoup de pression et pas mal de tensions mais il fallait le faire ». La jeune femme s’y colle et commence à livrer les scénarios, mais elle s’arrête au bout de 10 épisodes, sonnant par la même occasion, le glas de sa collaboration avec la maison de production.

M. Ndour raconte qu’il a pris acte et par la suite, la décision que MARODI va continuer sans la créatrice. « Nous nous sommes entretenus et il n’y avait aucune animosité entre nous. Je lui ai fait savoir que nous avons pris l’engagement d’aller au bout de la série comme toutes les autres et que nous allions le faire. C’est comme ça que nous avons géré et réécrit jusqu’à la fin des 32 épisodes

Le producteur et la scénariste avaient pris l’habitude de faire un état des revenus chaque semestre pour leur partage, depuis la première saison. Et lors du dernier état en début 2022, Kalista a réclamé 21 millions FCfa pour le reliquat de son contrat, tandis que MARODI ne reconnaît devoir que 16 millions : « Je lui ai dit que je ne pouvais pas lui remettre les 5 millions FCfa qu’elle devait toucher à la livraison des épisodes. Tout simplement, parce qu’elle n’est pas allée au bout du projet et que les objectifs n’ont pas été atteints. C’est cela qui a créé le différend ».

Le producteur assure que Kalista a déjà recouvré presque la totalité des revenus initialement prévus dans son contrat, alors que, concrètement, elle n’a été impliquée que dans un tiers de la saison. « Normalement, si je le voulais, j’aurais même pu entamer une action en justice ».

Comme pour faire encore preuve de sa bonne foi, Serigne Massamba Ndour nous apprend que quand la série a débarqué sur Amazon Prime en fin d’année, malgré le contentieux en cours, « nous l’avons dûment informée et assuré qu’on fera le partage une fois l’argent reçu ».

Quid de la procédure en cours ? « Nous, nous avons fait appel et nous faisons confiance en la justice de notre pays. S’il faut aller jusqu’à la cour de cassation, nous le ferons…»

Affaire Prodac : L’IGF désavoue Ousmane Sonko

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Le procès opposant Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko, programmé hier, a été renvoyé au 16 mars prochain. Le premier accuse le second de diffamation, d'injures publiques et de faux et usage de faux. Il lui reproche d’avoir déclaré qu’il a été épinglé par un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) sur la gestion du Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac), dont il assurait la tutelle en tant que ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne.
Affaire Prodac : L’IGF désavoue Ousmane Sonko
En attendant que le tribunal correctionnel les départage, Mame Mbaye Niang semble tenir le bon bout. Et pour cause. "L’Observateur" renseigne que la direction de l’IGF, sollicitée dans le cadre de l’enquête, a pris le contrepied du président de Pastef.

«Il n’existe pas de rapport Prodac, auraient déclaré les responsables du corps de contrôle. Il s’est agi d’une enquête portant sur le contrat clé en main relatif aux études et aménagement hydro-agricole des DAC de Sefa, Itato, Keur Samba Kane et Keur Momar Sarr, conclu entre le Prodac et Green 2000, dont le rapport n’a pas été approuvé.»

Après avoir précisé face aux enquêteurs de la DIC qu’il voulait parler de l’GF en évoquant l’IGE (Inspection générale d’État), Ousmane Sonko avait maintenu ses accusations de malversations contre Mame Mbaye Niang, jurant détenir le rapport qui accablerait ce dernier.


Gabrielle Kane : « Adji Sarr est devenue folle »

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Invité sur le plateau de « Public TV », Gabrielle Kane évoque les “sérieux problèmes mentaux” d'Adji Sarr et accuse l’État.

Université Cheikh Anta Diop / Affrontements entre étudiants et forces de l’ordre : Les raisons inconnues

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Des échauffourées ont éclaté ce vendredi matin à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, entre étudiants et forces de l’ordre. Au niveau du couloir de la mort, les routes sont barrées et des pneus brûlés un peu partout. Pour l’heure, on ignore les raisons de cette colère des étudiants.

Arrestation de Marie Rose Faye, porte-parole adjointe de Pastef

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Arrestation de Marie Rose Faye, porte-parole adjointe de Pastef
Marie Rose Faye, porte-parole adjointe du Pastef, a été arrêtée à la fin de l’audience de son leader, juste parce qu’elle allait récupérer sa voiture.

Son bébé de trois mois a été envoyé au Commissariat central, pour « allaitement ». Encore heureux que le procureur Amady Diouf n’ait pas ordonné l’incarcération du bébé de trois mois, relate "Le Témoin".


Plusieurs manifestations notées hier : deux blessés dont un dans un état grave à Bignona

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C'est la commune de Bignona qui a déclenché les hostilités. Juste après l'incident, la branche des jeunesses patriotiques du Sénégal (JPS) de Bignona a investi les rues de la capitale du Fogny. Pour manifester leur colère contre le traitement réservé à leur leader, Ousmane Sonko, les jeunes du Pastef ont brûlé des pneus.
Plusieurs manifestations notées hier : deux blessés dont un dans un état grave à Bignona
Selon les sources de « L’As », l'un des blessés est dans un état grave. Il a été évacué au centre hospitalier régional de Ziguinchor, après les premiers soins à Bignona. A la suite de Bignona, la ville de Ziguinchor est entrée dans la danse.

Les jeunes favorables au leader du parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité ont occupé l'avenue Laye Diop Diatta et les HLM Néma (quartier où réside la mère de Sonko) en y brûlant des pneus avant d'opposer une résistance aux forces de l'ordre. Cela a duré jusque tard dans la soirée.

« L’As » en rajoute une couche et révèle que les patriotes de Keur Massar nord ont attendu en début de soirée pour riposter contre la brutalité des forces de défense et de sécurité à l’encontre du leader de Pastef.

« Ils ont lancé un signal au pouvoir de Macky Sall en manifestant dans la rue. Des jeunes sont sortis de manière inopinée pour brûler des pneus près de la Brioche dorée non loin de l'autopont et sur la route de l'ancienne brigade de gendarmerie avant de disparaître. » Souligne le journal.

La Gendarmerie est intervenue par la suite pour éteindre le feu avant de libérer la circulation. Des manifestations ont été notées également aux Parcelles Assainies et à Mbao.

Ousmane Sonko, toujours contré / Dethié Fall en colère: "Ce traitement injuste subi par Ousmane Sonko, est incommode à l’Etat de droit et..."

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Ousmane Sonko, toujours contré / Dethié Fall en colère:
L’interdiction faite au leader de Pastef d’aller tenir sa conférence de presse, a fait sortir Déthié Fall, président du PRP. « Chers compatriotes, ce 16 février 2023, se sont déroulés des faits alarmants d’entrave à la liberté sacro-sainte de déplacement conférée par la Constitution et des faits d’atteinte à l’intégrité physique d’un citoyen et de destruction de biens lui appartenant. Comment, au Sénégal, jadis pays de paix et de démocratie, peut-on casser la vitre du véhicule d’un leader de l’opposition pour l’enlever avec tout ce que cela pouvait occasionner comme dégât physique sur sa personne ?

Ces scènes d’une particulière gravité, indignes d’un pays comme le nôtre, dénotent du manque de retenue, de l’excès de zèle du régime du président Macky Sall. Ce traitement injuste subi par Ousmane SONKO, président du parti Pastef-Les patriotes, est incommode à l’Etat de droit et inacceptable dans une République. Je manifeste et renouvelle mon indéfectible soutien à mon frère Ousmane SONKO, et appelle tous les Sénégalais épris de justice à rester mobilisés et déterminés pour la défense de la démocratie et la préservation des acquis démocratiques.
»





Le Témoin

Assises de l’entreprise 2023 : Baidy Agne soutient que les conditions sont réunies pour faire de Dakar la place financière de référence

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Le projet visant à faire de Dakar la place financière de référence arrive à son heure, selon Baidy Agne. Le président du Conseil national du patronat sénégalais (Cnp) soutient que toutes les conditions sont réunies car notre pays dispose de l’écosystème global approprié.
Assises de l’entreprise 2023 : Baidy Agne soutient que les conditions sont réunies pour faire de Dakar la place financière de référence
Dans son discours à l’ouverture, hier, de l’édition 2023 des assises de l’entreprise Baidy Agne a indiqué que faire de Dakar la place financière de référence est bien possible car toutes les conditions sont réunies et que le Sénégal dispose de l’écosystème global approprié.
 
Mieux, dit-il, « des plates-formes financières africaines ont déjà un œil ouvert sur ce que nous entendons réaliser... ». Mais, ajoute-t-il, « je précise que notre projet vise la complémentarité et non la concurrence avec les places financières africaines existantes ».
 
M. Agne a fait savoir au premier ministre Amadou Ba qui a présidé la cérémonie d’ouverture, qu’il est de leur responsabilité aussi l’Etat et le secteur privé de s’approprier et de porter ce projet.
 
Aussi, relève-t-il, le Budget 2023 de l’ordre de 6,400 milliards F.cfa est une grande performance budgétaire mais n’épargne pas l’entreprise : « Alors que la compréhension que nous avions du Programme « Yaatal, Yaatal natt, teggi Yokkuté » était : -« Yaatal » pour un élargissement de l’assiette fiscale ;
-« Waagni » pour une baisse de la pression sur les mêmes contribuables ;
-« Yémeulé » pour l’équité fiscale pour tous. »
 
« Alors, je dirais que se passe-t-il, Monsieur le Ministre des Finances et du
Budget ! », s’étonne le président du Cnp. Qui s’interroge dans la foulée : « Pourquoi les dispositions fiscales s’appliquent au «Yaatal» et ignorent le « Waagni » et le « Yéméulé ? ».
 
Concernant la dette intérieure, il a indiqué que les créances échues à date augmentent et leur soutenabilité se pose de plus en plus dans des secteurs d’activités tels que le BTP et les Infrastructures, les Produits Pétroliers, l’Agro-industrie, et divers services. Dans le même sillage, il a soutenu qu’ils comprennent parfaitement les arbitrages de l’Etat-Régulateur en réponse aux chocs exogènes : Faut-il subventionner, s’endetter ou les deux...
 
Toutefois, Baidy Agne signale qu’il est urgent que l’Entreprise ait cette visibilité sur la date de paiement de la dette intérieure échue. Car, soutient-il, s’il est important de soutenir la demande et les consommateurs, il est parallèlement indispensable de se soucier de l’Offre et de « Penser Entreprise».
 
Il a salué, par ailleurs, l’intégration du statut de l’entreprise nationale dans le Code des marchés publics. Oui, dit-il, c’est le résultat de plus d’une dizaine d’année de plaidoyer que nous avons eu à faire auprès de l’ARMP et au niveau des plus hautes autorités, mais aussi auprès de la Commission de l’Uemoa. Le Cnp remercie le chef de l’Etat pour les innovations majeures apportées au Code des Marchés Publics, a-t-il lancé.
 
Avant d’ajouter : « Nous notons également avec satisfaction, outre le statut de l’entreprise nationale, les 5% réservés à l'économie sociale et solidaire, c'est-à-dire aux femmes, aux jeunes et aux personnes vivant avec un handicap ; les 2% réservés aux entreprises à actionnariat majoritairement féminin ; l’allotissement pour favoriser la participation des PME et des startups ».
 
Au titre des projets de Partenariat public/privé, il a rappelé que le chef de l’Etat s’est beaucoup investi pour faciliter l’accès des privés nationaux dans les projets « IPP », ainsi que les infrastructures portuaires pétrolières et gazières. Il faut s’en réjouir, dit-il.
 
Dans la même logique, il a plaidé auprès du premier ministre, pour l’élargissement du Contenu Local dans des secteurs aussi porteurs que stratégiques comme l’énergie, les infrastructures, l’industrie pharmaceutique, etc.
 
Mieux, poursuit-il, par souci d’efficience et de flexibilité, nous proposons au Gouvernement la mise en place d’une Loi Générale sur le Contenu Local permettant ensuite des déclinaisons réglementaires et juridiques en fonction de la nature de tel ou tel secteur d’activités ou produit ciblé.
Les départements ministériels seraient au 1er plan pour impulser davantage de Contenu Local dans les politiques sectorielles, relève-t-il.
 
Bassirou MBAYE
 



Source : https://www.lejecos.com/Assises-de-l-entreprise-20...

Manifestations à cité Keur Gorgui : Quatre militants de Pastef condamnés

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Le verdict des douze jeunes de Pastef arrêtés à la cité Keur Gorgui le 2 février 2023, lors de la première audience du procès Mame Mbaye Niang contre Ousmane Sonko, est tombé hier.
Manifestations à cité Keur Gorgui : Quatre militants de Pastef condamnés
Le tribunal a condamné à un mois avec sursis et 100.000 FCfa d’amende ferme, les quatre manifestants, Alpha M. Sow, El Hadji Malick Gaye, Matar Cissé et El hadji Badji.

Quant aux huit autres, ils ont été relaxés par le juge des flagrants délits. Ces sympathisants de Ousmane Sonko étaient poursuivis pour participation à une manifestation non autorisée.

Ousmane Sonko et Me Clédor Ciré Ly malmenés : . Alioune Tine en rogne contre les forces spéciales, le Forum civil et Y en a marre condamnent

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L’attitude des forces spéciales à l’endroit d’Ousmane Sonko en cassant la vitre de son véhicule a suscité une vague d’indignation de la société civile et de la classe politique. Le président d’Afrikajom Center, Alioune Tine, s’indigne du « traitement violent » que les forces de l’ordre ont fait subir au président du Pastef, Ousmane Sonko. Ça, «c’est pas le Sénégal, c’est odieux! » dénonce M. Tine.
Ousmane Sonko et Me Clédor Ciré Ly malmenés : . Alioune Tine en rogne contre les forces spéciales, le Forum civil et Y en a marre condamnent
L’ancien coordonnateur du M23 dit avoir honte du niveau bas dans lequel est tombée la démocratie sénégalaise avec la criminalisation de l’opposition démocratique. Il est temps, à ses yeux, d’arrêter l’escalade de la violence et le harcèlement judiciaire sur cette question du Prodac qui a été traitée sous toutes les coutures et qui fait partie du débat démocratique sur la gouvernance et n’a pas à être criminalisé. C’est du dévoiement, dit-il.

A l’en croire, ce dont le Sénégal a besoin en abordant la Présidentielle, c’est la sérénité propice au débat démocratique, au débat d’idées et à un échange sur les programmes.

Les ruses et stratagèmes politiques destinés à exclure les adversaires politiques sont une menace pour la paix et la stabilité, prévient-il.

M. Tine invite de la façon la plus solennelle toute la classe politique que l’Afrique et le monde regardent à œuvrer maintenant pour que cesse l’escalade de la violence qui menace le pays et la région. Selon lui, les africains ont peur que le Sénégal ne s’effondre, c’est le seul pays qui tient.

Restons avec les organisations de la société civile pour dire que le Forum civil et le mouvement Y en a marre condamnent également la «brutalité extrême » opérée sur Ousmane Sonko et sur son avocat Me Clédor Ciré Ly. Selon le coordonnateur national du Forum Civil, Birahime Seck, ces pratiques sontindignes dans une démocratie qui se veut un modèle en Afrique. Le coordinateur de Y en a marre estime que ce qui s’est passé hier doit interpeller tous les démocrates de ce pays. Il est inadmissible, aux yeux d’Aliou Sané, qu'un leader de l'opposition et ses militants soient privés de leur liberté de circulation et violentés de la sorte. Comme si cela ne suffisait pas, dénonce-t-il, Ousmane Sonko est empêché de se rendre librement au siège de son parti pour tenir une conférence de presse. Le mouvement Y en a marre condamne ces procédés anti démocratiques et exige la cessation sans délai de cette utilisation de la puissance publique contre les citoyens.

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