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Surprise, surprise : un motard nommé…Diagna Ndiaye

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Surprise, surprise : un motard nommé…Diagna Ndiaye
Sous ce casque et cette combinaison de motard se cache non pas un champion de motocross ou un adepte du gymkhana mais… le banquier Diagna Ndiaye ! C’est sous cet accoutrement original, en effet, et à bord d’une moto grosse cylindrée conduite par un professionnel, que le président du Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS) a rallié devrait-on dire Diamniadio, à l’occasion de l’inauguration du stade Abdoulaye Wade !

Craignant d’être pris dans les embouteillages en ce jour où tous les chemins menaient vers cette infrastructure sportive, surtout avec la présence de plusieurs chefs d’Etat, Diagna a délaissé les limousines avec chauffeur, pour avaler le macadam et slalomer entre les voitures prises dans les bouchons. Sur une moto, il fallait le faire. Citius, Altius, Fortius, (plus vite, plus haut, plus fort). disaient les Romains. En homme pressé, il a choisi le plus vite. Sacré Diagna !





Le Témoin


Journée du 08 Mars au Sénégal : la femme, le miroir de la société

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Journée du 08 Mars au Sénégal : la femme, le miroir de la société
La femme sénégalaise a investi pratiquement tous les secteurs de l’activité économique et sociale. Beaucoup d’entre elles sont aujourd’hui, de facto, chefs de ménages parce qu’elles sont divorcées au veuves ou que, même si le mari est là, c’est un acteur passif dans l’épanouissement de la famille.

D’autres femmes sont chefs d’entreprises ou s’activent dans les affaires. Le secteur informel est ainsi largement entre les mains des femmes, qui sont dans des activités diverses même si l’accès à la propriété et à la terre n’est pas toujours facile. D’autres femmes sont dans l’administration, les hautes sphères de l’Etat et dans les professions libérales. Les derniers bastions de résistance à la promotion féminine, ont été l’Armée et les forces de sécurité. Aujourd’hui, les femmes sont admises dans leurs rangs et travaillent comme les hommes, à la sécurisation du pays.

Les femmes sont également dans les partis politiques où elles jouent des rôles de premier plan, même si les femmes chefs de partis ne courent pas les rues. Elles investissent beaucoup les associations et la société civile. Elles aiment vivre en coopération. A ce propos, la loi sur la parité a été pour beaucoup dans l’ascension rapide de beaucoup de femmes, elles qui ont joué les premiers rôles dans l’élection des candidats aux différentes élections.

En somme, les femmes assument leurs destins avec des fortunes diverses. Mais, celles que l’on oublie souvent, à tort, sont les femmes au foyer. Celles-là qui, du matin au soir s’occupent de la famille, surtout des enfants, du ménage, de la cuisine, du linge, etc. Celles-là méritent une attention particulière parce qu’abattant un travail de titan non rémunéré mais ô combien névralgique.

La société compte donc sur les femmes pour son équilibre. Celles-ci sont d’un apport essentiel sans lequel, rien ne marche. Et dire que beaucoup d’entre elles arrivent à concilier travail et activités au foyer.

Elles sont épouses, mères et collaboratrices irremplaçables. Ce sont ces femmes à qui la journée d’aujourd’hui, le 08 mars, est dédiée. Une occasion d’introspection sur leurs rôles, leurs responsabilités, leurs problèmes et les perspectives d’amélioration de leurs conditions. Bien sûr, tout n’est pas rose dans leurs conditions. L’asservissement continue dans certains milieux et dans des foyers. Les divorces sont fréquents mais surtout les viols et autres violences faites aux femmes.
Des raisons qui font que le sentiment qui se dégage, est que le combat pour l’émancipation des femmes est toujours d’actualité et qu’il faut être vigilant à tout moment. Pis, les femmes, surtout chez nous, ont tendance à s’empêtrer elles-mêmes dans des logiques où elles ont du mal à sortir. Les gaspillages de ressources immenses durant les nombreuses cérémonies familiales constituent un frein de taille à l’épanouissement des couples.

Il s’y ajoute des pratiques courantes comme la dépigmentation de la peau, la monétisation à outrance des relations sociales, les dépenses ostentatoires, le snobisme, la frivolité, etc. Qu’à cela ne tienne, l’expérience a montré que plus les femmes sont instruites, plus elles surmontent ces obstacles et s’inscrivent dans une dynamique de vie plus sereine.

Pourtant, elles ont la force de hisser haut une société si elles restent positives dans les valeurs et intransigeantes dans les principes. En tant que vraies éducatrices de la famille parce que ce sont elles qui restent avec les enfants, elles ont la capacité de préserver les valeurs, d’impulser haut leurs maris et leurs enfants, grâce à leurs énergies positives et à leurs volontés. Mais, l’inverse aussi est valable. Ce ne sont pas les jeunes qui sont l’avenir de la société mais plutôt les femmes. Car, ce sont elles qui influencent, orientent et éduquent les jeunes…et tiennent en respect leurs maris.

Donc, la femme est le miroir de la société. Si elle se porte bien, la société se portera bien. Ou je me trompe ?






Rewmi

Une mère empoisonne ses 2 enfants après s’être séparée de son mari

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Une mère empoisonne ses 2 enfants après s’être séparée de son mari
La police de Mwiyala, dans la périphérie de la ville de Kakamega, au Kenya, a arrêté une femme de 32 ans qui a servi à ses deux enfants de la nourriture empoisonnée, entraînant leur mort.

Pherine Maero, infirmière de profession, a empoisonné ses deux enfants, âgés de 7 et 9 ans, dans la nuit du samedi 5 mars et a appelé plus tard son ex-mari, pour « venir récupérer les corps de tes enfants ».

Charles Akhonya, un gardien de l’appartement où elle vit, a déclaré que la femme l’avait approché à la porte à 3 heures du matin, l’exhortant à ouvrir la porte pour le « mari », mais en les suivant jusqu’à leur maison, il a appris que deux enfants étaient morts sur leur lit. La femme, qui a tenté de se poignarder avec un couteau dans le cou, a été secourue et reçoit des soins dans un hôpital de Kakamega, alors même que la police enquête sur l’affaire.

Les voisins ont révélé aux médias que la femme était dans un état chaotique depuis sa séparation avec son mari, brisant à un moment donné la voiture de son mari qui était garée à l’appartement.

Le chef de police de Kakamega, Valerian Obore a confirmé l’incident, affirmant que la suspecte, qui se trouve dans un état critique à l’hôpital, sera traduite en justice pour meurtre après sa convalescence. Les corps des mineurs ont été transportés à la morgue de l’hôpital général d’enseignement et de référence du comté de Kakamega.







Afrikmag

Des notables de Yoff tirent sur Seydina Mandione Laye

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Des notables de Yoff tirent sur Seydina Mandione Laye
Réponse du berger à la bergère ! La sortie du marabout-politicien Seydina Mandione Laye contre Abdoulaye Diouf Sarr, a soulevé l’ire de certains dignitaires de Yoff.

En effet, le Conseil des notables de la communauté léboue de Yoff, notamment Ousmane Sylla Sarr, Jaraaf Doudou Mbengue, Saltigué Mamadou Mbengue, sont montés au créneau pour défendre le ministre de la Santé et de l’Action sociale et tirer à boulets rouges sur le marabout qui a prêché le limogeage d’Abdoulaye Diouf Sarr du gouvernement. « Seydina Mandione Laye, si son leader Mame Mbaye Niang lui a promis un poste de ministre, qu’il sache que Diouf Sarr n’est pas un quota de la communauté léboue », assène Ousmane Sylla Sarr. D'aprés "L'As", il l’invite à laisser Abdoulaye Diouf Sarr tranquille.

Lui emboîtant le pas, Jaraaf Doudou Mbengue déclare : «Certes, la politique peut diviser des parents, mais comment est-ce que quelqu’un qui est cité dans des malversations, peut s’ériger en donneur de leçons ? » Pour le président des parents d’élèves du lycée du Yoff, les propos tenus par le marabout représentant de Mame Mbaye Niang lors du 142e appel des Layènes, sont condamnés par toute la communauté. A l’en croire, Abdoulaye Diouf Sarr a du mérite, car c’est grâce à lui que le village lébou fondé en 1432, a eu son premier lycée.

Admirez la magnifique tenue de Sokhna Aïdara, l'épouse de Wally Seck (Photos)

Forum AWA 2022 : Priorité à l’accès des femmes aux instances de décision pour la réalisation de l’équité genre

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Permettre aux femmes africaines d’accéder aux instances de décision pour réaliser leur plein potentiel et avoir des réponses durables et inclusives face aux impacts des changements climatiques. C’est le plaidoyer lancé par le parterre de sommités ayant pris part au webinaire que le Groupe AllAfrica Global Media a organisé ce lundi 07 mars 2022, sur le thème : « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable». C’était dans le cadre de la célébration de la Journée Internationale pour les Droits de la Femme. Voici le communiqué issu de ces échanges.
Forum AWA 2022 : Priorité à l’accès des femmes aux instances de décision pour la réalisation de l’équité genre
Un panel virtuel qui, selon Mme Hawa Bâ, Chargée du Bureau Sénégal (OSIWA), était un moment de célébration, de rappel des défis habituels pour l’atteinte de l’égalité et de l’équité genre. Une belle occasion saisie par les panélistes pour magnifier la résilience dont les femmes africaines ont fait preuve face à la pandémie de COVID-19 mais également la lutte continue pour parvenir à leur pleine participation et à leur autonomisation.

Mme Awa Faly Bâ, Directrice Pays - Représentante Résidente Plan International Togo, Mme Karima Bounemra Ben Soltane, Directrice de l'Institut Africain de Développement Economique et de Planification (IDEP), Mme Elisabeth Huybens, Directrice de la stratégie et des opérations, Afrique de l’Ouest et Centrale - Banque mondiale, ont lancé des messages très forts à l’endroit des dirigeants africains. Les secteurs non étatiques notamment ceux investis par les femmes et surtout le secteur informel, ont également été interpelés.

En somme, ces spécialistes issues d’horizons divers, à l’unanimité reconnaissent que «le temps est venu de traduire les discours sur la promotion des droits de la femme en actes concrets». Un objectif qui ne pourra être atteint que par leur accès aux instances de décision ou leur présence à la table où sont négociés leurs droits.

A cela, les panélistes y ont ajouté les opportunités qu’offrent des outils innovants comme la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf)qui, selon la CEA, est un vecteur de l’égalité des sexes vers la réalisation du Programme 2030 et de l’Agenda 2063.

Sur cette lancée, la Banque mondiale y greffe le programme Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique au Sahel (SWEDD), qui bénéficie à des pays fortement touchés par les changements climatiques et les défis sécuritaires. Sans oublier les initiatives de l’ONG Plan International pour aider les femmes et les filles à mettre en évidence leur potentiel extraordinaire, surtout dans le monde rural.

C’est dans cette dynamique que Mme Imane Ouaadil, Ambassadeur du Maroc au Ghana et Pr. Amine Laghidi, Président du Conseil International des Mines et de l'Énergie pour l'Afrique, Expert international en Diplomatie Économique et Développement, ont offert en exemple, le modèle chérifien. Une option qui traduit la vision du Roi Mouhamed VI réputé comme étant un pionnier dans la promotion des droits de la femme au Maroc et à travers l’Afrique.

Malgré les acquis réalisés dans ce domaine au niveau africain, les défis restent énormes. Pour un avenir durable des femmes, une volonté politique est souhaitée. Ce qui devrait se matérialiser à travers l’établissement de programmes de formation qualifiante et un système scolaire qui facilite l’éducation des jeunes filles et leur maintien à l’école. Mais également, l’éradication de fléaux comme le mariage des enfants, les abus, l’abandon scolaire, les tensions inter- ethniques, entre autres.

Dans le cadre des échanges de la plateforme « Elles inspirent » qu’a modéré la journaliste culturelle, Mme Oumy Régina Sambou, des entrepreneurs évoluant dans différents secteurs ont mis en exergue leur parcours ayant fait d’elles des femmes leaders pouvant montrer aux plus jeunes la voie à suivre. C’est à l’image de Mme Esi Chantal Umuraza Activiste - Directrice Générale chez Art & Travel LTD du Rwanda,Mme Céline Nathalie Razafindehibe, Vice-Présidente Nationale du VMLF (Mouvement pour la Promotion des Femmes en Politique et en Développement), Mme Soundous Boualam, Co-fondatrice et CIO de Brussels Global Review et Mme Marie France Kouakou de l’ONG OWEN de la Côte d’Ivoire.

Pour arriver au sommet, ont-elles estimé, les filles doivent non seulement savoir qu’il n’y a pas de limite mais elles doivent également faire preuve d’engagement, de résilience, de passion et de générosité, pour offrir le meilleur d’elles à l’humanité et à leur société.

Lutte contre la corruption : La présidente de l’Ofnac souligne le rôle de la femme

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La place des femmes dans l’éducation leur confère une place importante dans la lutte contre la corruption, a déclaré ce mardi, la présidente de l’OFNAC, Seynabou Ndiaye Diakhaté.
Lutte contre la corruption : La présidente de l’Ofnac souligne le rôle de la femme
Si la lutte contre la corruption "est l’affaire de tous, le rôle des femmes est beaucoup plus important au regard de leur place dans l’éducation des enfants au foyer, à l’école et dans la société en général", a-t-elle indiqué.

"L’éducation à la vie, à l’intégrité et à la lutte contre la corruption passe d’abord entre vos mains et l’OFNAC constitue, à cet égard, un outil stratégique pour façonner cette conscience citoyenne".

La présidente de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption s’exprimait à l’occasion de la célébration de la femme à l’OFNAC.

Au Sénégal, les progrès réalisés dans la promotion des droits de la femme "ont été importants et significatifs", a-t-elle indiqué, ajoutant que le pays possède désormais "l’un des modèles de parité hommes/femmes les plus avant-gardistes si nous nous comparons à nos voisins immédiats et parfois même, à certaines nations européennes".

Les femmes "sont représentées dans les échelons les plus élevés de la vie politique", sans compter qu’au sein des administrations, "«les cellules Genre» essaiment et se renforcent et il est devenu difficile, voire impossible aujourd’hui, de mettre en œuvre un projet sans évoquer la dimension genre qu’il comporte".

Dans les familles, ajoute Seynabou Ndiaye Diakhaté, "la reconnaissance se construit peu à peu, au vu du rôle prépondérant que les femmes jouent dans les foyers, non seulement par le soutien moral qu’elles apportent au cercle familial dans son ensemble, mais également, par leur participation de plus en plus prononcée, aux charges de la famille".

"La lutte pour les droits des femmes a été longue et acharnée. Elle n’a pas cessé de l’être d’ailleurs. Elle a juste changé de forme, elle se fait moins avec les pancartes demandant chaque fois de nouveaux droits", a souligné Seynabou Ndiaye Diakhaté.

Désormais, elle "se mène et se gagne au sein du cercle familial, au bureau et dans les hautes sphères de la vie publique, par le dialogue, la compétence, le sérieux, la rigueur", a poursuivi Mme Diakhaté.

Au total, dans le milieu professionnel, "les femmes ont gagné le respect et la considération et continuent lentement, mais sûrement, de remporter des combats jadis considérés comme improbables", mais d’une certaine manière, "le chemin est encore long et parsemé d’embûches et d’embuscades", a fait observer la présidente de l’OFNAC.

D’autant que "l’égalité parfaite entre hommes et femmes est encore rêve", au point que "l’existence d’une journée de la femme, nonobstant son caractère symbolique, nous rappelle fatalement que nous ne sommes pas encore traitées comme nous le devrions dans la société, dans les administrations et dans la vie économique".

Elle estime que "s’il n’y avait pas encore des défis à relever, des inégalités à résorber et des injustices à corriger, il n’y aurait eu aucun besoin de décréter une journée pour les droits des femmes".

"C’est pourquoi, je souhaite ardemment voir arriver ce jour où on cessera de fêter le 08 mars. En attendant que cela arrive, le fossé reste encore beaucoup trop grand et les statistiques sur l’indice de développement humain montrent bien une certaine féminisation de la pauvreté", a-t-elle souligné.







Aps

Drame à Diourbel : un jakartaman tue au cours d’une agression

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Un drame plonge, actuellement, Diourbel dans l’émoi et la consternation suite à la découverte d’un corps sans vie au niveau d’un village situé dans la commune de Tocky Gare.
Drame à Diourbel : un jakartaman tue au cours d’une agression
Tout serait parti d’une agression qui a mal tourné selon une source autorisée. En effet, ce Jakartaman aurait été piégé puis poignardé par un ou des agresseurs. La victime a fini par succomber à ses blessures.

Après le constat effectué par la gendarmerie de Diourbel en charge de l’enquête, le corps sans vie a été déposé à la morgue de l’Hôpital Régional Heinrich Lübke pour les besoins de l’autopsie.

Actuellement, le domicile de ce défunt conducteur de moto, situé dans la commune de Diourbel ne désemplit pas. Voisins, proches, Jakartamen , entre autres, ont pris d’assaut cette concession.
emedia


Essor des collectivités territoriales : Ce que préconisent les anciens présidents de Conseil régional

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Les anciens présidents de Conseil régional prônent de vastes regroupements des territoires, pour mieux porter l’émergence. Ils disent être prêts à apporter leur expertise aux structures de l’Etat et aux partenaires financiers, pour la réalisation de territoires viables et pertinents. Ces anciens présidents de régions étaient en session extraordinaire, ce lundi, à la Maison des Elus locaux, où ils ont choisi l’ancien président du Conseil régional de Kaffrine, Babacar Gaye, pour assurer l’intérim de la présidence de leur association, après la démission de leur président Alioune Niang.
Essor des collectivités territoriales : Ce que préconisent les anciens présidents de Conseil régional
C’est la politique des grands ensembles qui doit être privilégiée dans le domaine de la décentralisation. C’est en substance la position défendue par les anciens présidents de Conseil régional. En session extraordinaire, au niveau de la Maison des Elus locaux, lundi 7 mars 2022, ces anciens présidents de région estiment que le contexte actuel du monde, exige de vastes regroupements des territoires de même spécificités pour asseoir un développement durable.

« Il y a des chantiers énormes dans le domaine de la décentralisation. Le retour des grands ensembles, qu’ils s’appellent régions, provinces, pôles ou territoires, fait partie de nos objectifs. Et nous pouvons aider, parce que l’on a vécu l’expérience de la gestion d’une entité, région, par rapport à la gestion d’un département. On se rend compte que l’émiettement n’est pas une bonne qualité dans la gestion des territoires. Au moment où, en France, ce sont des grands ensembles de 23 régions, aujourd’hui, on est à 14 régions. Pourquoi ils l’ont fait ? Parce qu’ils se rendent compte que, plus le territoire est grand, mieux la prise en charge des problématiques est facile », a indiqué leur porte-parole du jour, Babacar Gaye.

L’ancien porte-parole du Pds de poursuivre : « On ne peut pas séparer Louga de Kébémer et de Linguère, en matière de gestion du Ferlo, de la désertification. Or, cette région de Louga, aussi grande soit-elle, a les mêmes problématiques que Matam, Kaffrine Nord et une partie de Saint-Louis. C’est pourquoi, à l’époque, nous avions crée l’interrégional que l’on appelle l’Entente Ferlo. Ces questions me semblent être plus importantes que l’élection d’un président de département, ou d’un maire, pour gérer une toute petite portion du territoire où, en réalité, ils n’auront pas de maîtrise ».

Cette session extraordinaire de l’Association des anciens présidents de Conseil régional a aussi été l’occasion pour le président, Alioune Niang, de rendre le tablier. En effet, pour des raisons personnelles, M. Niang, qui a dirigé cette association pendant 14 ans, a souhaité se décharger de ses fonctions. Et selon leur règlement intérieur, l’intérim revient à son vice-président, Babacar Gaye, jusqu’à la prochaine assemblée générale de l’association.

Déclinant sa feuille de route, l’ancien président du Conseil régional de Kaffrine compte inscrire ses actions sur l’ouverture. Pour Babacar Gaye, l’Association des anciens présidents de région va davantage s’ouvrir à tous les anciens conseillers régionaux, dont certains ont des responsabilités au sein de l’Etat.

« Nous sommes une sorte de cabinet conseil à la disposition de la nation. Nous souhaitons, en tant qu’association, continuer à apporter notre contribution à l’édification d’un Sénégal démocratique, avec l’émergence de pôles territoires viables, pertinents, développés de manière durable. Nous allons continuer à donner notre avis aux structures de l’Etat, ensuite aux partenaires techniques et financiers qui accompagnent la décentralisation, pour que les politiques publiques en matière de décentralisation soient mieux pensées, mieux portées et que la recevabilité soit un principe dans la gestion des collectivités territoriales », a déclaré M. Gaye.






emedia

8 mars 2022 / Pour plus de droits et d’autonomie: Abdoulaye Diouf Sarr soutient le plaidoyer des femmes

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Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr a adressé ses chaleureuses félicitations aux femmes à l’occasion de la Journée internationale de la Femme célébrée, ce mardi.
8 mars 2022 / Pour plus de droits et d’autonomie: Abdoulaye Diouf Sarr soutient le plaidoyer des femmes
«En cette Journée de la femme, nous souhaitons bonne fête à celles qui, toujours en première ligne, s’occupent du bien-être et de la santé de la famille. Présentes dans tous les secteurs, les femmes sont parmi les acteurs les plus dévoués de l’émergence de notre nation. Nous soutenons le plaidoyer des femmes pour plus de droits et d’autonomie», a déclaré Abdoulaye Diouf Sarr.

La Journée de la Femme est célébrée aujourd’hui, par l’Association des femmes du ministère de la Santé et de l’Action sociale, dans un bel esprit de communion et avec l’ambition de promouvoir davantage l’égalité et l’équité entre tous.

«Cette vision est bien en phase avec le thème de cette année, ”L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable”. Nous soulignons que trois femmes sont à la tête des trois directions générales que compte notre département. Par leur truchement, nous saluons la compétence et la rigueur de toutes les femmes du Sénégal et du monde», témoigne le maire sortant de Yoff.


CESE: L’affaire des 12 employés licenciés renvoyée...

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Les 12 agents du Conseil économique, social et environnemental (Cese) licenciés par Idrissa Seck après sa nomination, devront encore patienter avant de voir leur dossier enfin vidé.
CESE:  L’affaire des 12 employés licenciés renvoyée...
Évoquée à l’audience du Tribunal de Travail Hors Classe de Dakar de ce lundi 7 mars 2022, l’affaire de ces agents victimes de leur proximité avec Mimi Touré, a été renvoyée jusqu’au 11 avril 2022.

Ainsi, le renvoi a été sollicité et obtenu par l’avocat du Conseil économique, social et environnemental, pour observations après que le conseiller juridique des plaignants lui a communiqué leur dossier.

Au nombre de 12 dont 10 Cdi (Contrat à durée indéterminée) et 2 Cdd (Contrat à durée déterminée), ces ex-travailleurs avaient saisi le Cabinet de Me Joseph Etienne Ndione pour rentrer dans leurs droits.

8 mars/ Journée internationale de la femme: " La femme s'enflamme sans flammes"

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8 mars/ Journée internationale de la femme:
Dieu créa l'homme en son image. La beauté de cette créature divine, incarnée par la femme qui joue éminemment le rôle de dépositaire avec une abnégation sans faille. Oh! femme ! cadeau béni du ciel !

Sommes-nous conscients de ta présence indispensable sur terre? Ne pas la reconnaître est synonyme d'ingratitude et d'orgueil. tous les attributs de la beauté terrestre et céleste te glorifient. Sans toi, cette vie mondaine sera ennuyeuse.

Aujourd'hui 8 Mars, journée internationale de la femme, tous les hommes du monde jouent à l'acteur pour te magnifier, te montrer leurs sympathies, auréolées d'éloges et de compliments. Te considèrer comme sexe faible n'est qu'une pure injustice à ton égard.

Oh femme ! Tu es plus forte que les montagnes!

Plus solide que les roches!

Plus magnifique que les fleurs!

Plus joyeuse que les oiseaux qui chantent!

Plus Belle que étoiles filantes!

Plus douce que la laine!

Plus odorante que le parfum...!


Nul ne peut dénombrer tes qualités, ni combler tes descriptions.

J'y rajoute celles décrit par doyen Lamine Aseef Diallo :

Femme matrice de l'humanité

Femme éducatrice de la famille

Femme mamelle de la société

Femme chantre de l' amour

Femme cheville ouvrière de la paix sociale

Femme ressort économique

Femme courroie de transmission

Femme gardienne du temple

A quoi, peut-on, te comparer chère Maman, chère épouse, chère Soeur, chère ,amie, chère collègue, chère conseillère, chère collaboratrice ?

Vous êtes les plus belles créatures du monde !

Chronique de OUSTAZ DAOUDA Mbaye,
Le sage lébou,
Présentateur et Chroniqueur à leral Tv


Des féministes proposent le 7 mars à la place du 8 mars : La leçon d’histoire des femmes de Yoonu askan wi

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Des féministes proposent le 7 mars à la place du 8 mars : La leçon d’histoire des femmes de Yoonu askan wi
Le 7 mars est la date de commémoration du sacrifice des femmes de Nder. Certaines organisations féministes en ont profité pour réclamer que le Sénégal célèbre ses femmes le 7 mars. Dans un communiqué, les femmes de Yoonu askan wi/Mouvement pour l’autonomie populaire ne semblent pas d’accord.

Les camarades de Madièye Mbodj ont convoqué l’histoire pour justifier la date du 8 mars. Elles ont rappelé la manifestation originelle des ouvrières américaines le 8 mars 1857 ou les rassemblements du 8 mars contre la guerre durant la première guerre mondiale et des femmes russes le 8 mars 1917 à la veille de la révolution d’octobre sans oublier le Protocole de Maputo initié les 8 et 9 mars dans le cadre de la préparation au niveau africain de la Conférence de Beijing.

Dans ce panorama chronologique, l’évènement qui a le plus marqué les esprits est, d’après ces femmes, le drame qui a frappé le mouvement ouvrier le 25 mars 1911 avec la mort dans l’incendie d’un atelier textile à New York, de «140 ouvrières dont une majorité d’immigrantes enfermées à l’intérieur d’une usine». Elles ajoutent : «Evènement qui rattache de ce fait, la question féminine à la situation générale des travailleuses et celle des ouvrières plus spécifiquement. Evène­ment devenu mondial et auquel se rattache en plus, en raison de la tonalité dramatique qu’ils partagent tous deux, l’épopée des femmes de Nder qui, plusieurs décennies auparavant, ont fait preuve d’un courage, d’une vision et de valeurs incommensurables, par l’acte de don de soi légué à la postérité, via l’immolation qu’elles se sont elles-mêmes infligée volontairement.»

Pour Yoonu askan wi, suggérer que le 8 mars soit remplacé par le 7 mars ne tient pas suffisamment compte du fait que «les femmes déjà soumises en général à diverses formes d’asservissement domestique, subissent en plus comme travailleuses, à l’instar de toutes les autres composantes des masses laborieuses, le diktat d’un système global régi par le déploiement du capital». Cet état de fait, selon ces femmes de Gauche, donne «la mesure de l’erreur de taille que constituerait l’affaiblissement de l’impact d’un 8 mars renouant avec sa véritable signification dans notre agenda».

Pour elles, le 8 mars et le 7 mars de Talaatay Nder «expriment la même nécessité d’incorporer pleinement dans la lutte contre l’esclavagisme mercantiliste, l’exploitation impérialiste et l’oppression néocoloniale, le rejet des antivaleurs patriarcales qui, depuis des temps immémoriaux, façonnent des pratiques et des mentalités d’aliénation et de dépossession des femmes de leurs droits et devoirs fondamentaux».
LeQuotidien

8 mars 2019 : Assassinat de Lala Kamara à Manchester...sa famille se souvient encore

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Le vendredi 8 mars 2019, Lala_Kamara, âgée de 26 ans, a été assassinée à Manchester par Moustapha Dia né le 27/08/1997. 03 ans après la famille éploré se souvient encore de cette triste disparition qui a bouleversé le Sénégal et l'Angleterre.
8 mars 2019 : Assassinat de Lala Kamara à Manchester...sa famille se souvient encore
"Trois ans déjà la douleur ne disparaît pas mais sache qu'il y'aura toujours nos prières à tes côtés. Toute la famille pense très fort à toi Lala KAMARA le temps passe mais la pensée reste. En ce jour du 08 Mars 2022, qui a marqué nos esprits, saches qu'on pense très fort à toi. Il y'a des larmes qui ne cessent jamais de couler, des vides qui ne se comble jamais, des souvenirs qui ne s'effacent pas et des personnes qu'on ne remplacera jamais. Les sourires reviennent mais uniquement pour masquer la peine. Il est difficile de croire que cela fait trois_ans déjà nous avons dit au revoir à notre soeur. Je pouvais pas laisser passer ce jour sans vous dire que toute ta famille pense à toi. Yallah na niane yeup nangou fekkeu-leu Qu'Aldjanah firdawsi Amine", prie Papa Aliou KAMARA à sa fille:

Pour rappelle, l'étudiante originaire de Kaolack, tuée dans son appartement à Manchester, a été inhumée à Touba. Une foule immense composée de membres de sa famille, de voisins et autorités religieuses de Touba, avait accompagné la défunte étudiante jusqu'à sa dernière demeure.



Le meurtrier de Lala Camara passera le reste de ses jours derrière les barreaux. “Il a été condamné à la prison à vie”.

Spéciale 8 mars / Entretien avec Amy Sarr Fall : « Cette célébration des femmes doit dépasser le stade de slogan afin de mesurer ce qui a été fait en leur faveur »

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Elles méritent certes d’être célébrées tous les 365 jours de l’année, mais le 8 mars est bien particulier car, étant décrétée journée internationale de la femme. Elle est célébrée pour faire valoir les droits des femmes, à leur autonomisation mais aussi et surtout à ces inégalités dont elles sont victimes. Au Sénégal, plusieurs femmes montent au créneau pour porter la voix des femmes à travers diverses initiatives. Amy Sarr Fall n’en fait pas moins partie.
En effet, la directrice de « Intelligences Magazine » reconnaît bien, en ce contexte de célébration du 8 mars où le thème tourne autour de l’égalité des sexes dans un contexte de changement climatique, les acquis après d’âpres luttes pour la cause de la femme. Mais elle n’omet point les efforts qu’il y a à fournir.

« Le 8 mars doit rappeler aux femmes certes, leur potentiel, mais à force de célébrer cette journée avec ce même engouement, on finit par voir beaucoup de slogans revenir. Or, nous devons dépasser ce stade pour avoir des mesures claires et savoir ainsi ce qui a été fait en faveur des femmes », confie l’initiatrice de la « Grande rentrée citoyenne » dans un entretien spécial en cette journée du 8 mars célébrant la femme.

En effet, Amy Sarr Fall reconnaît qu’il ya eu des acquis, mais c’est toujours insuffisant. En guise d’exemple, Amy Sarr Fall précise que déjà, la scolarité des filles pose encore problème, aussi, certaines filles avec un niveau excellent à l’école, sont laissées à elles-mêmes. Des réalités sur lesquelles il faut fournir davantage d’efforts parce que la célébration de cette journée dans notre continent, n’est pas la même que celle en Europe.

Dans cet entretien, Amy Sarr Fall assez intéressée par les questions liées à l’éducation, est revenue sur les intempestives grèves des professeurs ces derniers jours. Elle s’est réjouie des avancées après les concertations des acteurs et encourage cette dynamique qui ne peut être que bénéfique pour les enfants.

L’actualité dans la sous région avec les coups d’État ainsi que la situation en Ukraine et les répercussions dans les autres pays ont aussi été soulevées dans cet entretien...


Dakaractu.com


Photos-Videos/Journée mondiale de la femme dans monde du sport: Un symposium avec les femmes leaders

08 Mars 2022 / Didi Fall: « La femme représente un socle de l’humanité »

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Dior Fall, surnommée Didi, vivant aux USA depuis 22 ans, est militante active des Droits de l’Homme. Elle est aussi la présidente fondatrice de la Fondation « 1000 Facettes de femmes internationales » (1000 Shades of Women). Dior Fall présente des pistes qui permettront aux femmes d’être autonomes « dans tous les domaines, en cultivant un environnement propice qui favorisera l’égalité d’accès et d’opportunités à l’éducation ».
08 Mars 2022 / Didi Fall: « La femme représente un socle de l’humanité »
Entrepreneuse sénégalaise vivant aux États-Unis depuis 22 ans et Ambassadrice de “Human right” auprès des Nations Unies, Dior Fall est une femme d’exception, surnommée la “Margaret Thatcher sénégalaise”. Didi Fall a tenu à lancer, en cette journée du 08 mars 2002, un message à l’endroit des femmes. Elle estime que “la femme représente la mère, le monde, un socle pour l’humanité. Et pour parvenir à ses rêves, la femme doit, d’abord avoir la foi, mais aussi croire en elle. Ce, dans le but de se faire respecter, de ne pas accepter de se faire piétiner comme les femmes de ‘NDER’. C’est parce qu’elle ont cru en elles qu’elles ont refusé de se soumettre en se suicidant“.

Et, c’est dans ce sens, poursuit-elle, que "1000 Facettes de femmes" qui est apolitique, a été créée. « Nous sommes partout, au Burkina, au Togo, au Mali, au Bangladesh. Au Sénégal, nous y avons démarré nos programmes depuis 2016… avec des dons dans les écoles coraniques, des hôpitaux. Et en 2020, lors de la pandémie de Covid-19, nous avons eu à réfectionner 3 maternités avec notre partenaire ‘Gorgui Sy Dieng Fondation’. Et, nous avons eu à organiser des journées de dons de sang… Et nous avons aussi lancé notre programme ‘1 million de Camil’, partout au Sénégal. Nous en sommes, actuellement à 500 000 membres».

L’objectif principal de cette structure est d’ “autonomiser les jeunes et les femmes grâce à un soutien économique et émotionnel face à la stigmatisation de la violence, à la prévention des grossesses chez les adolescentes et à promouvoir l’éducation pour toutes les jeunes mères. Promouvoir l’autonomisation économique des familles par le biais d’artisans, menant à l’entrepreneuriat“.

Aussi, « 1000 Nuances de Femmes Iti », créée depuis 2016 par Didi, a lancé un programme de promotion des femmes rurales et d’autonomisation, de sensibilisation. Et plusieurs actions, selon Didi Fall, “ont été menées, dans les domaines de l’éducation, du financement, de l’agriculture“.

« Et depuis 2016, chaque année, nous organisons le ‘Tribut of Excellence Awards Gala’ qui prime les leaders du monde entier, les humanitaires… Nous leurs remettons, par la suite un ‘Great Network’, en les mettant aussi, en rapport avec des partenaires. Cette année, ont été désignés, et particulièrement au Sénégal, Gorgui Sy Dieng, le ministre Mouhamed Askia Touré, un homme très discret dans ses œuvres caritatives. Il est le parrain de cette année. Mais aussi Sadio Mané, Sokhna Baly Mbacké Mountakha, la marraine, entre autres.

Le 20 Mars aussi, nous organisons la journée ‘Sokhna Diarra Awards Nigth’ afin de rendre hommage aux femmes leaders, dont feu Sokhna Diarra Bousso, la mère de Serigne Touba. Mais aussi la communauté des leaders sénégalais basés aux Etats Unis. En plus, nous comptons inviter les autorités américaines. Raison pour laquelle, d’ailleurs les autorités américaines ont décrété, tous les 20 mars, journée ‘Sokhna Diarra Day’…
», conclut-elle.


Révolution dans le transfert d'argent : Le groupe EDK lance "Kpay" avec zéro franc de transfert et de retrait

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Fondé en 2009, le groupe EDK connu dans la distribution et la vente de pétrole et du gaz, vient de lancer ce mardi 8 mars 2022, sa plateforme de transfert d’argent. Son nouveau "bébé" s'appelle "Kpay".
Révolution dans le transfert d'argent : Le groupe EDK lance
Selon nos confrères de « exclusif.net », avec zéro frais de retrait et de transfert, ce produit va certainement bouleverser le marché contrôlé par des sociétés étrangères.

Le Directeur général de "Kpay", El Hadji Malick Guèye et son équipe ont présenté le produit cet après à la presse.

Le lancement officiel de "Kapay" est programmé pour le 21 mars 2022.

8 mars/ Premières diplômées de l’Institut national du pétrole et du gaz : La flamme ardente de l’espoir

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Sans réserve, elles reviennent sur les débuts de flamme pour le pétrole et le gaz. Aujourd’hui, gonflées à bloc par une formation complète à l’Institut national du pétrole et du gaz (Inpg), elles explorent les pistes pour contribuer au développement du pays. Ces jeunes dames suivent leurs diverses trajectoires, sans s’enflammer même si elles forent les puits de l’espoir de tout un peuple.
8 mars/ Premières diplômées de l’Institut national du pétrole et du gaz : La flamme ardente de l’espoir
Dans un coin bruyant de Point E, est niché l’Institut national du le pétrole et le gaz créé en 2017, quatre années après les découvertes d’hydrocarbures au Sénégal. Au troisième étage, les lieux sont assez calmes ce vendredi matin. En cette période de l’année, les apprenants sont partagés entre opérations de terrain et stages. Au fil des minutes, des produits de l’école se signalent et s’installent dans la salle de réunion pour conter les premiers pas, les débuts de flamme pour le pétrole et le gaz.

Maty Babel Thiam a toute une histoire à raconter. Élégamment habillée d’un bazin, les lunettes sur les yeux, elle est issue de la première promotion de l’école. Elle est l’une des cinq filles de cette classe. Aujourd’hui Ingénieure en installation pétrolière et gazière à Petrosen exploration et service, elle a failli s’envoler pour la France à la recherche de l’expertise pour servir un pays qui venait de découvrir d’importantes réserves. « Je suis ingénieure électromécanicienne diplômée de l’Institut polytechnique de Saint-Louis. Mais la plupart des stages que j’ai faits, c’était dans le domaine des hydrocarbures. J’ai fait un stage à Total pour mon brevet de fin d’études. J’ai même voulu faire une formation en France », raconte d’une voix sereine la professionnelle de 27 ans. Au dernier moment, elle s’est dit « pourquoi voyager alors que la formation est disponible au pays ».

D’après Le Soleil, l’ingénieure fait allusion à son entrée à l’Inpg. « La formation est assez complète. J’ai plus travaillé dans la partie aval et cette formation m’a permis de maîtriser le milieu de l’amont que ce soit les connaissances en géologie basique ou en forage de production. Il n’y a pas un secteur qu’elle ne touche pas », ajoute-t-elle. Au départ, elle semblait destinée au domaine industriel après son Dut en Génie chimique à l’École supérieure polytechnique (Esp). Ayant un penchant pour le secteur des hydrocarbures, elle pensait à l’expertise marocaine ou française.

Tombée sur une publication annonçant l’organisation du Concours d’entrée, Marème Soda Samb saisit cette opportunité. « Lors des découvertes en 2014, je décrochais mon Dut en Génie chimique à l’École supérieure polytechnique. Il n’y avait pas de formation sur le pétrole au Sénégal. On pensait en ce moment à l’Ifp et aux écoles marocaines. En 2018, je suis tombée sur l’annonce du concours. En intégrant l’Inpg, j’ai fini par opter pour l’industrie pétrolière », informe-t-elle, réajustant son châle et évoquant un changement de trajectoire pour devenir aujourd’hui ingénieure.

Fatoumata Agne apparaît ce jour-là en uniforme bleu, puisqu’étant en pleine opération. Âgée de 29 ans, elle est aujourd’hui ingénieure en Production de système intelligent au sein de la société Baker Hughes en charge de l’approvisionnement de produits chimiques pour le traitement du brut, du forage et de la complétion de puits du projet Sangomar. « Je me suis inscrite parce que c’était un nouveau secteur et j’avais besoin d’un challenge. Je prévoyais d’aller faire un doctorat, mais quand j’ai été informée du concours, j’ai sauté sur l’occasion afin d’être bien armée pour servir mon pays », dit-elle, d’une bonne humeur contaminante.

À la table des hommes

L’Institut national du pétrole et du gaz (Inpg) en est à deux promotions. La première compte 5 filles sur 22 étudiants. Pour la deuxième, le ratio est de deux filles sur 21. Malgré ce déséquilibre, ces diplômées aujourd’hui devenues des ingénieures n’ont pas tremblé. Elles s’asseyent sur la table des hommes pour tirer leur épingle du jeu. « Je me rendais compte que sur 200 personnes présentes, il y a eu au maximum cinq femmes. On n’est pas très présente », a constaté au début Maty Babel Thiam. Ce qui ne lui empêcha pas de s’armer de courage, en ne laissant pas le doute s’installer.

« À Petrosen, je suis l’évolution des projets et je suis appelée à aller sur les plateformes de forage. Pour l’instant, on est à la formation théorique et petit à petit nous nous formerons pour avoir les potentiels techniques qui nous permettront un jour de devenir opérateur parce que nous ne le sommes pas encore à 100% », précise-t-elle. Adja Safiétou Thiam, elle, est ingénieure en système électronique et informatique industrielle. Elle a fait ses études au Maroc. De retour au Sénégal, elle a intégré l’Inpg. Travaillant dans le projet Sangomar, elle n’éprouve aucun sentiment d’infériorité même si les hommes sont majoritaires sur le terrain. « Ce n’est pas un métier exclusivement réservé aux hommes, mais quand on parle de pétrole, il y a toujours moins de 3% de femmes. Ça peut paraître étonnant, mais je pense qu’on peut montrer l’exemple. Quand on s’insère, on peut montrer que ce n’est pas un métier d’homme », relève-t-elle, croyant que les femmes seront davantage intéressées par le monde des hydrocarbures.

Fatimata Agne semble mener la même mission. Les arguments qu’elle met sur la table sont la capacité des femmes à exceller dans n’importe quel domaine. « Je n’ai éprouvé aucune difficulté pour m’intégrer. Aujourd’hui, dans les plateformes pétrolières, les hommes ont compris qu’ils doivent nous regarder comme des égaux en prenant en compte nos idées, nos compétences », dit-elle.

Écrire l’histoire

Le Sénégal s’achemine vers l’exploitation du pétrole et du gaz. Beaucoup d’espoirs sont placés entre les mains expertes des acteurs. Participer dans ce projet constitue une chance pour ces jeunes dames. Marème Soda Samb compte bien raconter à ses petits-enfants le rôle qu’elle aura joué. « J’ai failli douter car j’étais enceinte. C’était compliqué. Mais avec la compréhension des autorités de l’école et le soutien de la famille, j’ai pu aller jusqu’au bout. Aujourd’hui je suis animée par un sentiment de fierté de faire partie de ceux qui écrivent l’histoire. Ça fait un peu peur car les attentes sont importantes », confie Marème Soda Samb.

Servir son pays constitue également l’une des plus grandes satisfactions pour l’ingénieure Adja Safiétou Thiam. Elle songe déjà aux impacts. « C’est important de voir et de pouvoir comprendre comment se font tous les contrats et commercialisation. Nous sommes prêtes à travailler dans ce sens, à aider l’État et les populations sénégalaises afin de gagner dans l’exploitation de ces ressources », s’enthousiasme la jeune dame de 27 ans. Chez Fatimata Agne, c’est aussi l’optimisme mêlé à la fierté. C’est un rendez-vous historique. Donc ce n’est pas à rater. Les enjeux en valent la chandelle. « C’est un challenge accepté pour participer à cette expérience, écrire l’histoire du pétrole et du gaz », lâche fièrement Fatoumata Agne.

Jeunes et âgées de moins de 30 ans, ces jeunes dames veulent toutes briller de mille feux dans leurs compagnies respectives pour que le pétrole et le gaz soient une bénédiction pour le Sénégal.

La sensibilisation pour attirer davantage les filles

Les hommes sont plus nombreux au concours de sélection de l’Inpg. Avec la première promotion, il n’y a eu que cinq filles admises et seulement deux dans la deuxième promotion. Ainsi, les responsables de l’école comptent sur la sensibilisation pour attirer davantage d’écolières. « Nous nous attelons à sensibiliser les femmes pour qu’elles viennent, qu’elles sachent que le concours est à leur portée. Nous avons été récemment au lycée Mariama Ba de Gorée pour motiver les jeunes filles. Nous avons aussi reçu les élèves du lycée Blaise Diagne. Avec des compagnies telles que Woodside, nous travaillons sur des événements pour encourager l’insertion des filles », a expliqué la responsable de la formation Annie Flore Damas. « On ne fait pas de discrimination positive au détriment de la qualité », a-t-elle précisé.

Air Sénégal : Un risque d'enlisement financier craint

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Air Sénégal : Un risque d'enlisement financier craint
La situation financière de Air Sénégal est catastrophique. Outre les retards, le problème de personnel navigant, la médiocrité du personnel naviguant, la compagnie nationale est au bord du gouffre financier.

Air Sénégal est lourdement endettée et doit 22 milliards FCfa à l’Aibd, 2A S et LAS. Plus de la moitié de la dette est dû à l’Aibd Sa, chargée de recouvrer auprès des compagnies aériennes, la Redevance de développement des infrastructures aéroportuaires (RDIA). Elle doit également à Aibd Sa, 13 milliards FCfa.

A signaler que Air Sénégal enregistrerait les pires performances en termes de ponctualité. En réalité, la compagnie aérienne Air Sénégal SA fait du retard à l’allumage et vole tout droit vers une descente aux enfers.


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