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VIDEO: Le rappeur 10 000 Problèmes victime d’un terrible accident
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VIDEO - Iran Ndao: «Après Taib Socé, sama yité yeup moy gnou libéré Khalifa Sall»
Après avoir réussi le «Téléthon» du prêcheur Taib Socé, Ouztas Iran Ndao : «On ne va pas s’en arrêter là, le combat va continuer et la prochaine étape, vise la libération l’ancien édile de Dakar,en l’occurrence M. Khalifa Sall . Déjà, on est à pied d’œuvre». Oustass Iran Ndao d’ajouter : «j’exhorte les autorités à revoir les conditions de détention des prisonniers ». Bref, « Détenus Yi Douniou Aye Bayima Aye Domi Adama Laniou » en « Wolof », c’est à dire « Les détenus méritent d’être traités comme des êtres humains et non pas comme les animaux".
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Revue de presse Iradio en wolof du Vendredi 20 Septembre 2019
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Revue de presse rfm en wolof du Vendredi 20 Septembre 2019 par El H Assane Gueye
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Revue de presse Wolof par Ahmed Aidara du Vendredi 20 Septembre 2019
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Etats-Unis: Un employé de Facebook meurt après s'être jeté du 4e étage du siège de l'entreprise
Un employé de Facebook est mort, jeudi, après s'être jeté du quatrième étage d'un des bâtiments du siège de l'entreprise, située à Menlo Park en Californie.

Un employé de Facebook est mort, jeudi, après s'être jeté du quatrième étage d'un des bâtiments du siège de l'entreprise, située à Menlo Park en Californie, rapportent plusieurs médias américains, dont CNBC et Bloomberg, s'appuyant sur des sources policières.
Un communiqué de presse de la ville de Menlo Park indique, selon les premiers éléments de l'enquête, que "l'hypothèse d'un meurtre est écartée dans ce qui semble être un suicide".
Un porte-parole de Facebook a indiqué dans un communiqué que la société est "attristée" après avoir appris la mort d'un de ses employés. Elle "coopère avec la police dans son enquête" et "apporte le soutien nécessaire à ses employés".
Un communiqué de presse de la ville de Menlo Park indique, selon les premiers éléments de l'enquête, que "l'hypothèse d'un meurtre est écartée dans ce qui semble être un suicide".
Un porte-parole de Facebook a indiqué dans un communiqué que la société est "attristée" après avoir appris la mort d'un de ses employés. Elle "coopère avec la police dans son enquête" et "apporte le soutien nécessaire à ses employés".
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Algérie: Deux morts dans des heurts entre protestataires et des policiers
Face à un mouvement de protestation à Relizane, à l'ouest de l'Algérie, les forces de l'ordre sont intervenues. Deux personnes sont mortes des suites de leurs blessures lors de l'intervention.

Deux personnes ont été tuées dans des heurts nocturnes entres des protestaires et des forces de l'ordre dans la région de Relizane, à 300 km à l'ouest d'Alger, a annoncé ce jeudi le parquet.
Ces heurts ont éclaté à la suite de la mort d'un adolescent mineur dans un accident de la circulation impliquant un véhicule de police, a dit le procureur du tribunal de Oued R'hiou, près de Relizane. Des habitants en colère ont alors coupé la route à l'aide de pierres et de pneus enflammés. Deux personnes blessés lors de l'intervention des forces de l'ordre ont ensuite péri, selon la même source, sans préciser la nature de ces blessures mortelles.
Protestations après la mort d'un adolescent de 15 ans
Toujours d'après le parquet, l'adolescent, âgé de 15 ans, a été tué dans une collision entre sa moto et une voiture de police. Cet accident a également provoqué des "blessures graves" à un homme de 25 ans, qui circulait avec lui sur le deux-roues.
Les protestataires, qui ont saccagé des bâtiments publics, ont tenté de s'introduire dans le commissariat de la ville, dans le but d'"appréhender le policier à l'origine de l'accident", a encore précisé le parquet. Le ministère de l'Intérieur a ordonné l'envoi d'un commission d'enquête de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), pour "déterminer les tenants et les aboutissants" de ces incidents, selon un communiqué officiel.
Ces heurts ont éclaté à la suite de la mort d'un adolescent mineur dans un accident de la circulation impliquant un véhicule de police, a dit le procureur du tribunal de Oued R'hiou, près de Relizane. Des habitants en colère ont alors coupé la route à l'aide de pierres et de pneus enflammés. Deux personnes blessés lors de l'intervention des forces de l'ordre ont ensuite péri, selon la même source, sans préciser la nature de ces blessures mortelles.
Protestations après la mort d'un adolescent de 15 ans
Toujours d'après le parquet, l'adolescent, âgé de 15 ans, a été tué dans une collision entre sa moto et une voiture de police. Cet accident a également provoqué des "blessures graves" à un homme de 25 ans, qui circulait avec lui sur le deux-roues.
Les protestataires, qui ont saccagé des bâtiments publics, ont tenté de s'introduire dans le commissariat de la ville, dans le but d'"appréhender le policier à l'origine de l'accident", a encore précisé le parquet. Le ministère de l'Intérieur a ordonné l'envoi d'un commission d'enquête de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), pour "déterminer les tenants et les aboutissants" de ces incidents, selon un communiqué officiel.
Ce drame se passe dans un contexte difficile politiquement pour le pays, alors qu'à Alger, de nombreuses manifestations ont été organisées ces derniers jours, après l'annonce par le président par intérim Ahmed Gaïd Salah, d'une nouvelle date pour des élections présidentielles contestées par la population.
J. G. avec AFP
J. G. avec AFP
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Revue de presse Sud fm en wolof du Vendredi 20 Septembre 2019 avec Ndèye Maréme Ndiaye
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Belgique: 1,9 million d'euros récoltés pour soigner un bébé de 9 mois avec le médicament le plus cher au monde
En Belgique, la petite Pia, âgée de 9 mois, est atteinte d'une maladie rare, l'amyotrophie spinale, qui empêche le bon fonctionnement des muscles. Ses parents ont réuni, dans la nuit de mardi à mercredi, 1,9 million d'euros pour pouvoir lui administrer le Zolgensma, le traitement pharmaceutique le plus cher au monde, censé permettre au bébé de mieux résister à la maladie.

Pia, une petite Belge âgée de 9 mois, est atteinte d'une maladie rare et mortelle, l'amyotrophie spinale, qui empêche le bon fonctionnement des muscles et les rend plus faibles. L'espérance de vie d'un bébé atteint de cette maladie et non soigné, n'excède généralement pas deux ans.
Dans la nuit de mardi à mercredi, ses parents ont réussi à réunir 1,9 millions d'euros, soit la somme nécessaire pour obtenir l'injinction unique du Zolgensma, un médicament censé permettre à Pia de mieux résister à la maladie, rapporte le média belge Sudinfo. Ce traitement pharmaceutique, de la société suisse Novartis, le plus cher au monde, n'a pas été approuvé par l'Agence européenne des médicaments (AEM) mais est disponible aux Etats-Unis.
Dans la nuit de mardi à mercredi, ses parents ont réussi à réunir 1,9 millions d'euros, soit la somme nécessaire pour obtenir l'injinction unique du Zolgensma, un médicament censé permettre à Pia de mieux résister à la maladie, rapporte le média belge Sudinfo. Ce traitement pharmaceutique, de la société suisse Novartis, le plus cher au monde, n'a pas été approuvé par l'Agence européenne des médicaments (AEM) mais est disponible aux Etats-Unis.
"En l’espace de deux jours, nous sommes passés du désespoir à l’idée d’avoir un futur qui s’annonce rose. Lundi matin, nous étions à 20.000 euros récoltés, et nous trouvions que c’était beaucoup. C’est incroyable que la somme des 2 millions ait été atteinte. C’est indescriptible", a réagi Ellen De Meyer, la mère de Pia, auprès de Sudinfo.
Un hôpital spécialisé à Chicago
La petite Pia est déjà traitée avec du Spinraza, un médicament remboursé par la sécurité sociale belge, qui est injecté trois fois par an dans la moelle épinière du bébé.
Le quotidien belge Het Laatste Nieuws indique que les parents du bébé doivent désormais attendre 40 jours avant de recevoir l'argent sur leur compte en banque. Ils devraient ensuite se rendre un hôpital spécialisé à Chicago.
Un hôpital spécialisé à Chicago
La petite Pia est déjà traitée avec du Spinraza, un médicament remboursé par la sécurité sociale belge, qui est injecté trois fois par an dans la moelle épinière du bébé.
Le quotidien belge Het Laatste Nieuws indique que les parents du bébé doivent désormais attendre 40 jours avant de recevoir l'argent sur leur compte en banque. Ils devraient ensuite se rendre un hôpital spécialisé à Chicago.
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2STV Europe: Près de 130 millions FCfa détournés

Adama Cissokho, président de 2sTV Europe avec pied à terre en France, est accusé de détournement, portant sur près de 130 millions FCfa. Le patron de la 2sTv, El Hadji Ndiaye qui a déposé une plainte à Dakar et saisi le parquet de Bobigny, l'a viré de son poste.
Selon Libération, le mis en cause a pompé, en 15 mois, 170 000 euros, soit plus de 111 millions FCfa, dans les comptes logés à Bnp Paribas. Cissokho a aussi procédé à des retraits frauduleux, portant sur 25 000 euros à Dakar, soit plus de 16 millions FCfa. Le montant total détourné est évalué à plus de 128 millions FCfa.
Selon Libération, le mis en cause a pompé, en 15 mois, 170 000 euros, soit plus de 111 millions FCfa, dans les comptes logés à Bnp Paribas. Cissokho a aussi procédé à des retraits frauduleux, portant sur 25 000 euros à Dakar, soit plus de 16 millions FCfa. Le montant total détourné est évalué à plus de 128 millions FCfa.
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Matam: Mamadou Saliou Sow exhorte les sociétés minières à soutenir le développement socio-économique de la région
Le Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Justice chargé des Droits humains et de la Bonne gouvernance, Mamadou Saliou Sow exhorte les sociétés d’exploitation minière implantées dans la région de Matam, à soutenir davantage le développement socio-conomique de cette région. M. Sow présidait le forum régional sur la gouvernance des ressources minérales, tenu à Matam, ce jeudi 19 septembre.

Selon le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la justice, l’exploitation minière a connu une forte hausse ces dernières années. Citant le rapport de l’ITIE portant sur l’année fiscale 2017, Mamadou Salif Sow a indiqué que la production de la principale entreprise en activité dans cette zone, a vu sa production doublée entre 2015 et 2017, passant de 416. 366 tonnes à 1. 111. 000 tonnes.
Malheureusement, les populations de cette zone ne profitent pas trop de ces richesses. Il a, ainsi, appelé les entreprises exploitantes à contribuer davantage au développement économique local des communes de la région de Matam. Il leur a suggéré d’adopter une démarche participative dans la mise en œuvre de leurs politiques de « RSE », en travaillant davantage avec les autorités administratives à la tête desquelles se trouve le Gouverneur de la région et les collectivités territoriales.
Ce forum régional entre dans le cadre d’une série de rencontres publiques organisées par le secrétariat d’Etat auprès du Ministre de la justice chargé des Droits humains et de la Bonne Gouvernance, pour partager avec les acteurs à la base, sur les importantes initiatives prises par le Gouvernement du Sénégal, en vue d’améliorer l’état de la gouvernance des ressources minérales, en particulier dans les secteurs miniers, pétrolier et gazier. L’objectif visé est d’instaurer un débat citoyen et documenté, à partir de sources authentiques, sur la gouvernance desdits secteurs.
Dans son discours, le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la justice, Mamadou Saliou SOW, a rappelé les efforts du Gouvernement du Sénégal pour promouvoir et asseoir la bonne gouvernance. «Depuis son accession à la magistrature suprême, notre pays n’a cessé de faire des avancées significatives dans la consolidation d’un système national de redevabilité, en vue d’accompagner la bonne gestion de nos finances publiques », a indiqué M. Sow.
"Ces efforts importants pour la promotion de la gouvernance et pour la redevabilité valent aujourd’hui, au Sénégal, sa position remarquée dans les classements internationaux", a également précisé M. Sow.
Abdoulaye Diallo
Malheureusement, les populations de cette zone ne profitent pas trop de ces richesses. Il a, ainsi, appelé les entreprises exploitantes à contribuer davantage au développement économique local des communes de la région de Matam. Il leur a suggéré d’adopter une démarche participative dans la mise en œuvre de leurs politiques de « RSE », en travaillant davantage avec les autorités administratives à la tête desquelles se trouve le Gouverneur de la région et les collectivités territoriales.
Ce forum régional entre dans le cadre d’une série de rencontres publiques organisées par le secrétariat d’Etat auprès du Ministre de la justice chargé des Droits humains et de la Bonne Gouvernance, pour partager avec les acteurs à la base, sur les importantes initiatives prises par le Gouvernement du Sénégal, en vue d’améliorer l’état de la gouvernance des ressources minérales, en particulier dans les secteurs miniers, pétrolier et gazier. L’objectif visé est d’instaurer un débat citoyen et documenté, à partir de sources authentiques, sur la gouvernance desdits secteurs.
Dans son discours, le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la justice, Mamadou Saliou SOW, a rappelé les efforts du Gouvernement du Sénégal pour promouvoir et asseoir la bonne gouvernance. «Depuis son accession à la magistrature suprême, notre pays n’a cessé de faire des avancées significatives dans la consolidation d’un système national de redevabilité, en vue d’accompagner la bonne gestion de nos finances publiques », a indiqué M. Sow.
"Ces efforts importants pour la promotion de la gouvernance et pour la redevabilité valent aujourd’hui, au Sénégal, sa position remarquée dans les classements internationaux", a également précisé M. Sow.
Abdoulaye Diallo
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VIDEO - Oustaz Bara Niang: Rencontre annuelle du Daara Cheikh Ahmad Sakhir Lô
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Octogone: Kaaris renonce à se battre avec Booba et s'explique
L'octogone entre Kaaris et Booba n'aura finalement pas lieu, annonce le rappeur de Sevran dans L'Equipe. Il dénonce notamment le manque de sérieux de l'organisation. Booba a démenti toute annulation.

"J'ai décidé de mettre un terme à cette mascarade. Booba ne veut pas de ce combat. Il faut revenir à la réalité."
Depuis six mois, les deux rappeurs s'affrontent sur les réseaux sociaux. Booba multiplie les vidéos où il se filme en plein entraînement et n'hésite pas à humilier son rival. "C'est lui qui a lancé cette histoire de combat dans un octogone, façon MMA", rappelle Kaaris, qui ajoute avoir plusieurs fois demandé l'arrêt de cet affrontement.
"Il y a six mois, j'avais déjà fait une vidéo où j'expliquais pourquoi ce combat ne pouvait pas se faire mais personne ne m'a écouté", indique-t-il. "Cette histoire a généré beaucoup d'excitation chez les gens. Mais aucun pays en Europe ne veut de cet événement. Maintenant, l'organisateur trouvé par Booba, la société SHC, nous parle d'un endroit secret, dévoilé à la dernière minute. On nous dit aussi aujourd'hui que les gens ne pourront venir que sur invitation. Moi, je n'ai pas signé pour ça!"
"Ça ne ressemble plus à grand-chose, là"
Kaaris dénonce "le manque de sérieux" et précise avoir "signé pour un combat": "On dirait une rave-party ou une soirée privée où l'on se présente avec un masque. "Ça ne ressemble plus à grand-chose, là", se moque-t-il.
Les autorités suisses, ajoute-t-il, s'étaient "opposées à la tenue de ce combat" à Bâle. Si le promoteur SHC XIII a annoncé hier Genève comme lieu du combat, Kaaris préfère que cette histoire "s'arrête là": "Je préfère me retirer de leur histoire car ça me fatigue et ça fatigue même beaucoup de gens, je pense".
Depuis six mois, les deux rappeurs s'affrontent sur les réseaux sociaux. Booba multiplie les vidéos où il se filme en plein entraînement et n'hésite pas à humilier son rival. "C'est lui qui a lancé cette histoire de combat dans un octogone, façon MMA", rappelle Kaaris, qui ajoute avoir plusieurs fois demandé l'arrêt de cet affrontement.
"Il y a six mois, j'avais déjà fait une vidéo où j'expliquais pourquoi ce combat ne pouvait pas se faire mais personne ne m'a écouté", indique-t-il. "Cette histoire a généré beaucoup d'excitation chez les gens. Mais aucun pays en Europe ne veut de cet événement. Maintenant, l'organisateur trouvé par Booba, la société SHC, nous parle d'un endroit secret, dévoilé à la dernière minute. On nous dit aussi aujourd'hui que les gens ne pourront venir que sur invitation. Moi, je n'ai pas signé pour ça!"
"Ça ne ressemble plus à grand-chose, là"
Kaaris dénonce "le manque de sérieux" et précise avoir "signé pour un combat": "On dirait une rave-party ou une soirée privée où l'on se présente avec un masque. "Ça ne ressemble plus à grand-chose, là", se moque-t-il.
Les autorités suisses, ajoute-t-il, s'étaient "opposées à la tenue de ce combat" à Bâle. Si le promoteur SHC XIII a annoncé hier Genève comme lieu du combat, Kaaris préfère que cette histoire "s'arrête là": "Je préfère me retirer de leur histoire car ça me fatigue et ça fatigue même beaucoup de gens, je pense".
"Le peuple veut la bagarre"
Très attendu, cet octogone entre les deux rappeurs devait leur permettre de régler leur différend, plus d'un an après la rixe survenue à l'aéroport parisien d'Orly, en août 2018. Ils ont été condamnés à 18 mois de prison avec sursis et 50.000 euros d'amende pour cette bagarre très médiatisée.
Booba n'a pas tardé à répondre, démentant toute annulation. "Relis bien le contrat puto, c’est pas comme ça que tu vas t’en sortir!!! Rdv le 30 novembre c’est plus toi qui décides", a-t-il écrit sur Instagram en légende d'une vidéo où il enjoint son rival à se mettre au sport.
"Le peuple veut la bagarre. Tu cherches toujours une excuse. On a toutes les autorisations. Plus de marche arrière possible. Tu as peur? Tu vas gagner beaucoup d’argent grâce à papa. Allez trempes tes couilles dans l’eau chaude et viens on s’massacre devant la terre entière", conclut-il en citant son célèbre morceau N°10.
Jérôme Lachasse
Très attendu, cet octogone entre les deux rappeurs devait leur permettre de régler leur différend, plus d'un an après la rixe survenue à l'aéroport parisien d'Orly, en août 2018. Ils ont été condamnés à 18 mois de prison avec sursis et 50.000 euros d'amende pour cette bagarre très médiatisée.
Booba n'a pas tardé à répondre, démentant toute annulation. "Relis bien le contrat puto, c’est pas comme ça que tu vas t’en sortir!!! Rdv le 30 novembre c’est plus toi qui décides", a-t-il écrit sur Instagram en légende d'une vidéo où il enjoint son rival à se mettre au sport.
"Le peuple veut la bagarre. Tu cherches toujours une excuse. On a toutes les autorisations. Plus de marche arrière possible. Tu as peur? Tu vas gagner beaucoup d’argent grâce à papa. Allez trempes tes couilles dans l’eau chaude et viens on s’massacre devant la terre entière", conclut-il en citant son célèbre morceau N°10.
Jérôme Lachasse
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Grand-Yoff: la pluie transforme le quartier en marigot, les charretiers imposent leur diktat

Le ciel a ouvert hier ses vannes, arrosant longuement Dakar et ses environs. Dans plusieurs quartiers, la désolation était le sentiment le mieux partagé, après la forte pluie.
Le quartier de Grand-Yoff a enregistré des dégâts énormes. La route qui se trouve au niveau de la station d’essence, près de l’autoroute, a été transformée en véritable marée. Les passagers étaient obligés d'abandonner les véhicules de transports en commun, car ces derniers ne pouvaient plus avancer dans les eaux.
Et pour continuer leur route, il fallait emprunter les charrettes. Mais les tarifs ne sont pas du tout cadeau. Il faut payer au moins 200 francs par personne pour aller de l’autre côté de la route. Un commerce très lucratif pour les charretiers qui peuvent transporter 10 personnes en même temps. Voilà des gens qui ne manqueront pas de souhaiter que le ciel ouvre ses vannes, chaque jour.
Le quartier de Grand-Yoff a enregistré des dégâts énormes. La route qui se trouve au niveau de la station d’essence, près de l’autoroute, a été transformée en véritable marée. Les passagers étaient obligés d'abandonner les véhicules de transports en commun, car ces derniers ne pouvaient plus avancer dans les eaux.
Et pour continuer leur route, il fallait emprunter les charrettes. Mais les tarifs ne sont pas du tout cadeau. Il faut payer au moins 200 francs par personne pour aller de l’autre côté de la route. Un commerce très lucratif pour les charretiers qui peuvent transporter 10 personnes en même temps. Voilà des gens qui ne manqueront pas de souhaiter que le ciel ouvre ses vannes, chaque jour.
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Star de réseaux sociaux : Diaba Sora en garde-à-vue et la raison connue
Diaba Sora, Star des réseaux sociaux a été absente sur Snapchat durant plusieurs heures. Elle a été retenue en garde-à-vue la journée du 18 septembre. Raison évoquée, la Kim Kardashian malienne a proféré des insultes à sa concurrente d’exposition de richesses, Leila Kane Diallo. Cette dernière avait déposé une plainte contre Diaba Sora. Suite à cette plainte, Diaba Sora a été interpellée.

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Tunisie: Le casse-tête juridique autour de Nabil Karoui, candidat en prison
La situation du candidat emprisonné Nabil Karoui, qualifié pour le second tour de la présidentielle tunisienne, soulève nombre d'interrogations juridiques quant aux scénarios possibles en cas d'élection et/ou de condamnation de l'homme d'affaires.

Un président peut-il être élu alors qu'il est en prison ? Le débat agite la Tunisie depuis que l'un des favoris, l'homme d'affaires Nabil Karoui, a été placé en détention provisoire avant le début de la campagne présidentielle. La controverse juridique et constitutionnelle a gagné en ampleur avec la qualification du candidat pour le second tour, dimanche 15 septembre.
Au soir du premier tour, l'Isie, l'instance chargée d'organiser les élections, évoquait un vide constitutionnel. France 24 fait le point et démêle les scénarios possibles quant au devenir du magnat des médias, surnommé le "Berlusconi tunisien".
La présomption d'innocence, la position officielle de l'Isie
Nabil Karoui, placé en détention provisoire le 23 août, est sous le coup d'une enquête pour blanchiment d'argent et fraude fiscale. Jusqu'ici, le candidat s'est appuyé notamment sur sa femme, Salma Smaoui, pour faire campagne. La qualification au second tour de l'entrepreneur de 56 ans soulève toutefois un véritable casse-tête juridique : comment imaginer un président condamné, pour corruption qui plus est ? L'Isie, pour sa part, s'appuie sur la présomption d'innocence :
"La position de l'Isie ne change pas concernant Nabil Karoui. C'est un candidat comme les autres et il est qualifié pour le second tour. La loi ne l'empêche pas", a rappelé l'instance au soir du premier tour. En clair, elle souhaite que la justice tranche.
Au soir du premier tour, l'Isie, l'instance chargée d'organiser les élections, évoquait un vide constitutionnel. France 24 fait le point et démêle les scénarios possibles quant au devenir du magnat des médias, surnommé le "Berlusconi tunisien".
La présomption d'innocence, la position officielle de l'Isie
Nabil Karoui, placé en détention provisoire le 23 août, est sous le coup d'une enquête pour blanchiment d'argent et fraude fiscale. Jusqu'ici, le candidat s'est appuyé notamment sur sa femme, Salma Smaoui, pour faire campagne. La qualification au second tour de l'entrepreneur de 56 ans soulève toutefois un véritable casse-tête juridique : comment imaginer un président condamné, pour corruption qui plus est ? L'Isie, pour sa part, s'appuie sur la présomption d'innocence :
"La position de l'Isie ne change pas concernant Nabil Karoui. C'est un candidat comme les autres et il est qualifié pour le second tour. La loi ne l'empêche pas", a rappelé l'instance au soir du premier tour. En clair, elle souhaite que la justice tranche.
La justice se renvoie la balle entre juridictions
Cependant, la justice refuse pour le moment de prendre une décision. Le juge d'instruction chargé de l’affaire a en effet? refusé de statuer sur sa demande de libération, mercredi 18 septembre, en se déclarant incompétent. C’est déjà la troisième juridiction tunisienne à prendre cette décision. La chambre d'accusation de la cour d’appel et la Cour de cassation avaient fait de même.
Cependant, l'heure tourne et la fin de la période électorale approche alors que le président de l'Isie, Nabil Baffoun, a annoncé que le second tour devrait avoir lieu au plus tard le 13 octobre. Une absence de décision qui pourrait amener à plusieurs scénarios.
• Le procès de Karoui a lieu avant les élections
Si la date du 13 octobre venait à se confirmer, la tenue du procès de Nabil Karoui avant le second tour apparaît hautement improbable au vue de la complexité du dossier et des délais. "Il est possible que la machine judiciaire s'emballe, aboutissant à une disqualification de Nabil Karoui", suggère le politologue Hamza Meddeb, interrogé par l'AFP. "Outre les procédures en cours (enquête pour blanchiment, NDLR), les éventuelles infractions aux lois sur le financement des partis pourraient être scrutées de prêt."
Néanmoins, être condamné ne l'empêcherait pas d'être président, selon Mohamed Tlili Mansri, membre de l'Isie, questionné par l'AFP : une peine de prison "ne constitue pas un empêchement pour être un candidat ou même gagnant des élections en droit tunisien", à condition que le jugement ne prévoit pas de déchéance des droits civiques et politiques.
Au cas – toujours possible – où Nabil Karoui écope entre les deux tours d'une condamnation le privant de ses droits civiques, "il faudra se passer de lui, et organiser un second tour avec le candidat arrivé en troisième position", estime un autre responsable de l'Isie, Adel Brinsi. À savoir Abdelfattah Mourou, le candidat du parti d'obédience islamiste Ennahda.
Cependant, la justice refuse pour le moment de prendre une décision. Le juge d'instruction chargé de l’affaire a en effet? refusé de statuer sur sa demande de libération, mercredi 18 septembre, en se déclarant incompétent. C’est déjà la troisième juridiction tunisienne à prendre cette décision. La chambre d'accusation de la cour d’appel et la Cour de cassation avaient fait de même.
Cependant, l'heure tourne et la fin de la période électorale approche alors que le président de l'Isie, Nabil Baffoun, a annoncé que le second tour devrait avoir lieu au plus tard le 13 octobre. Une absence de décision qui pourrait amener à plusieurs scénarios.
• Le procès de Karoui a lieu avant les élections
Si la date du 13 octobre venait à se confirmer, la tenue du procès de Nabil Karoui avant le second tour apparaît hautement improbable au vue de la complexité du dossier et des délais. "Il est possible que la machine judiciaire s'emballe, aboutissant à une disqualification de Nabil Karoui", suggère le politologue Hamza Meddeb, interrogé par l'AFP. "Outre les procédures en cours (enquête pour blanchiment, NDLR), les éventuelles infractions aux lois sur le financement des partis pourraient être scrutées de prêt."
Néanmoins, être condamné ne l'empêcherait pas d'être président, selon Mohamed Tlili Mansri, membre de l'Isie, questionné par l'AFP : une peine de prison "ne constitue pas un empêchement pour être un candidat ou même gagnant des élections en droit tunisien", à condition que le jugement ne prévoit pas de déchéance des droits civiques et politiques.
Au cas – toujours possible – où Nabil Karoui écope entre les deux tours d'une condamnation le privant de ses droits civiques, "il faudra se passer de lui, et organiser un second tour avec le candidat arrivé en troisième position", estime un autre responsable de l'Isie, Adel Brinsi. À savoir Abdelfattah Mourou, le candidat du parti d'obédience islamiste Ennahda.

• Le procès de Karoui a lieu après les élections
L'affaire n'a guère de précédent dans le monde, et aucun en Tunisie. "S’il gagne, on est dans une impasse juridique", estime le procureur général adjoint de la Cour d’appel de Tunis, Ibrahim Bouslah, selon l'AFP. "Qu'il soit toujours en prison ou qu'il soit libéré, les problèmes demeurent : il n'a pas été jugé et l'affaire n'est pas close."
En Tunisie, le président dispose d'une immunité présidentielle. Cependant, pour que celle-ci soit accordée à Nabil Karoui, il faudrait qu'il soit en mesure de prêter serment et donc de sortir de La Monarguia, dans la banlieue de Tunis. Et même si cette faveur lui était accordée, elle ne règlerait pas tout, avertit Ibrahim Bouslah.
"Au cas où il irait jusqu'à la présidence, il ne pourrait pas bénéficier d'une immunité présidentielle, puisque celle-ci n'est pas rétroactive", estime le procureur général adjoint de la Cour d’appel de Tunis. De là à imaginer une suspension de la procédure jusqu'à la fin de sa présidence ? La question reste ouverte tant on se trouve en terrain judiciaire et constitutionnel inconnu.
• Une libération conditionnelle pour une campagne équitable ?
La mission d'observation de l'Union européenne a qualifié de "transparent" le premier tour de l'élection présidentielle. Toutefois, elle a appelé à ce que les candidats aient "pleinement les mêmes chances" de faire campagne, une allusion apparente à Nabil Karoui.
"Tout en reconnaissant l'indépendance du pouvoir judiciaire, la Mission constate que les autorités concernées n'ont pas pris les mesures nécessaires permettant à tous les candidats de mener campagne dans le respect du principe d'égalité des chances prévu par la loi tunisienne" indiquent-ils dans un communiqué. "Ce qui est important pour nous, c'est d'assurer que la campagne donne pleinement les mêmes chances à tous les candidats : s'ils ont le statut de candidat, ils doivent en avoir les droits et aussi les devoirs."
L'affaire n'a guère de précédent dans le monde, et aucun en Tunisie. "S’il gagne, on est dans une impasse juridique", estime le procureur général adjoint de la Cour d’appel de Tunis, Ibrahim Bouslah, selon l'AFP. "Qu'il soit toujours en prison ou qu'il soit libéré, les problèmes demeurent : il n'a pas été jugé et l'affaire n'est pas close."
En Tunisie, le président dispose d'une immunité présidentielle. Cependant, pour que celle-ci soit accordée à Nabil Karoui, il faudrait qu'il soit en mesure de prêter serment et donc de sortir de La Monarguia, dans la banlieue de Tunis. Et même si cette faveur lui était accordée, elle ne règlerait pas tout, avertit Ibrahim Bouslah.
"Au cas où il irait jusqu'à la présidence, il ne pourrait pas bénéficier d'une immunité présidentielle, puisque celle-ci n'est pas rétroactive", estime le procureur général adjoint de la Cour d’appel de Tunis. De là à imaginer une suspension de la procédure jusqu'à la fin de sa présidence ? La question reste ouverte tant on se trouve en terrain judiciaire et constitutionnel inconnu.
• Une libération conditionnelle pour une campagne équitable ?
La mission d'observation de l'Union européenne a qualifié de "transparent" le premier tour de l'élection présidentielle. Toutefois, elle a appelé à ce que les candidats aient "pleinement les mêmes chances" de faire campagne, une allusion apparente à Nabil Karoui.
"Tout en reconnaissant l'indépendance du pouvoir judiciaire, la Mission constate que les autorités concernées n'ont pas pris les mesures nécessaires permettant à tous les candidats de mener campagne dans le respect du principe d'égalité des chances prévu par la loi tunisienne" indiquent-ils dans un communiqué. "Ce qui est important pour nous, c'est d'assurer que la campagne donne pleinement les mêmes chances à tous les candidats : s'ils ont le statut de candidat, ils doivent en avoir les droits et aussi les devoirs."
Plusieurs analystes politiques estiment que dans l'intérêt de la démocratie tunisienne, la justice doit libérer Nabil Karoui pour qu'il puisse faire pleinement campagne :
"Le candidat arrivé en tête Kaïs Saïed a intérêt à appeler à la sortie de prison de Karoui pour un débat équilibré. Et il est dans l'intérêt du second et de la démocratie tunisienne qu'il sorte pour que la compétition ait lieu", estime Majid Bouden, avocat franco-tunisien en droit international, interrogé sur France 24. " La poursuite de Karoui a eu lieu en 2016 et elle a tout de suite été instrumentalisée.
"Si elle avait été réglée dès 2016 et 2017, personne n'aurait parlé de cette affaire. C'est le timing qui lui donne sa coloration politique. C'est aussi ce qui a fait le succès de son candidat parce que les gens ne veulent plus d'injustice. On a voté pour lui parce qu'il s'est victimisé", explique l'avocat franco-tunisien.
"En refusant de se prononcer, la justice aggrave le problème", conclut Majid Bouden. "Indépendamment de ce candidat, il faut remettre les pendules à l'heure et que la justice se remette à fonctionner même timidement."
"Le candidat arrivé en tête Kaïs Saïed a intérêt à appeler à la sortie de prison de Karoui pour un débat équilibré. Et il est dans l'intérêt du second et de la démocratie tunisienne qu'il sorte pour que la compétition ait lieu", estime Majid Bouden, avocat franco-tunisien en droit international, interrogé sur France 24. " La poursuite de Karoui a eu lieu en 2016 et elle a tout de suite été instrumentalisée.
"Si elle avait été réglée dès 2016 et 2017, personne n'aurait parlé de cette affaire. C'est le timing qui lui donne sa coloration politique. C'est aussi ce qui a fait le succès de son candidat parce que les gens ne veulent plus d'injustice. On a voté pour lui parce qu'il s'est victimisé", explique l'avocat franco-tunisien.
"En refusant de se prononcer, la justice aggrave le problème", conclut Majid Bouden. "Indépendamment de ce candidat, il faut remettre les pendules à l'heure et que la justice se remette à fonctionner même timidement."
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Parcelles Assainies : les Unités 8, 14, 13, 22 et le Commissariat de police inondés (Images)
Les quantités de pluies enregistrées hier jeudi ont causé d’énormes dégâts matériels aux Parcelles Assainies (Dakar). Plusieurs habitations situées dans les unités 8, 14, 13, et 22 entre autres ont été inondées. C’est le cas aussi du Commissariat de police, situé à l’unité 22.




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Mort de Ben Ali : «J’ai perdu les trois quarts de ma famille à cause de lui»
De nombreux Tunisiens, dont des politiques, ont réagi après l'annonce du décès de l'ancien dictateur tunisien, jeudi, en Arabie Saoudite. Si certains le considèrent comme une figure de la Tunisie prospère, d'autres le perçoivent comme un tortionnaire.

Parti de la Tunisie le 14 janvier 2011 par avion avec la conviction de revenir rapidement, le président autocrate Zine el-Abidine Ben Ali n’est jamais revenu pour finalement mourir en exil en Arabie Saoudite, comme l’a annoncé, jeudi, l’une de ses filles sur les réseaux sociaux. Une absence physique certes, mais en Tunisie son nom est toujours resté dans les esprits et a continué d’alimenter régulièrement les controverses de ces presque neuf dernières années.
«La vie était mieux avant»
Candidate à l’élection présidentielle dont le premier tour s’est déroulé dimanche, Abir Moussi, la dirigeante du Parti destourien libre, n’a cessé de réclamer son retour sur sa terre de Tunisie. Elle a finalement obtenu 4,02 % des voix : c’est peu mais non négligeable pour un régime renversé par le peuple. Surtout que même à Sidi Bouzid, le berceau de la révolution, des anciens protestants ont voté pour elle. «Moi, je suis un peu triste d’apprendre sa mort. Mais aujourd’hui, il a le droit au respect et à reposer chez lui», relate par téléphone Samir Abdelli, l’un de ses révolutionnaires de la première heure, qui a voté Moussi. L’homme, désabusé par la dégradation des conditions de vie dans la région malgré les promesses, n’hésite pas à affirmer que la «vie était mieux avant» à cause des problèmes économiques du pays qui compte 15,3 % de chômage.
«La vie était mieux avant»
Candidate à l’élection présidentielle dont le premier tour s’est déroulé dimanche, Abir Moussi, la dirigeante du Parti destourien libre, n’a cessé de réclamer son retour sur sa terre de Tunisie. Elle a finalement obtenu 4,02 % des voix : c’est peu mais non négligeable pour un régime renversé par le peuple. Surtout que même à Sidi Bouzid, le berceau de la révolution, des anciens protestants ont voté pour elle. «Moi, je suis un peu triste d’apprendre sa mort. Mais aujourd’hui, il a le droit au respect et à reposer chez lui», relate par téléphone Samir Abdelli, l’un de ses révolutionnaires de la première heure, qui a voté Moussi. L’homme, désabusé par la dégradation des conditions de vie dans la région malgré les promesses, n’hésite pas à affirmer que la «vie était mieux avant» à cause des problèmes économiques du pays qui compte 15,3 % de chômage.
Il y a quelques jours à peine, alors que les nouvelles de la détérioration de la santé de l’ancien autocrate se multipliaient, le Premier ministre, Youssef Chahed, également en campagne électorale, avait déclaré qu’il pourrait revenir en Tunisie afin de bénéficier des derniers soins, sans que cela ne provoque un tollé, comme cela a pu être le cas par le passé. Fervent croyant, Rached Jaïdane s’empêche d’avoir de mauvaises pensées, mais la mort de son bourreau ne sera pas, pour lui, synonyme de pardon. Emprisonné et torturé pendant treize ans, de 1993 à 2006, l’opposant islamiste, dont le procès pour obtenir réparation traîne, est amer : «J’ai perdu les trois quarts de ma famille à cause de lui. Il a personnellement empêché que j’assiste à l’enterrement de mon père. Pour moi, quelque part, c’est comme si je n’aurais jamais gain de cause, même si mes tortionnaires avouent. Il était le chef.»
«Ben Ali n’avait aucune orientation politique»
Figure d’une Tunisie prospère pour les uns, tortionnaire pour les autres, l’image de l’ancien président tunisien est devenue plastique au fil des ans. «Ben Ali n’avait aucune orientation politique. Les Tunisiens peuvent calquer ce qu’ils veulent sur lui : la corruption, mais aussi une économie stable avec une croissance [autour de 5 % par an, ndlr]», analyse Mounir Kchaou, professeur de philosophie politique à l’Université de Tunis.
A peine mort, il fait déjà l’objet d’argument de campagne en vue du second tour de l’élection présidentielle – dont la date n’est pas encore connue. Le scrutin opposera l’homme d’affaires exubérant Nabil Karoui, emprisonné pour blanchiment d’argent, au professeur de droit très conservateur, Kaïs Saïed. De quoi rejouer les glorieuses heures de la révolution pour les partisans de ce dernier. «Kaïs Saïed, malgré tout, est un retour aux idéaux de la révolution. Nabil Karoui, c’est le symbole de la corruption et du clientélisme que nous avons longtemps combattu», résume Nadhim Hanin, un jeune tunisien de gauche qui a décidé de militer pour le juriste après avoir vu qui serait son opposant.
«Ben Ali n’avait aucune orientation politique»
Figure d’une Tunisie prospère pour les uns, tortionnaire pour les autres, l’image de l’ancien président tunisien est devenue plastique au fil des ans. «Ben Ali n’avait aucune orientation politique. Les Tunisiens peuvent calquer ce qu’ils veulent sur lui : la corruption, mais aussi une économie stable avec une croissance [autour de 5 % par an, ndlr]», analyse Mounir Kchaou, professeur de philosophie politique à l’Université de Tunis.
A peine mort, il fait déjà l’objet d’argument de campagne en vue du second tour de l’élection présidentielle – dont la date n’est pas encore connue. Le scrutin opposera l’homme d’affaires exubérant Nabil Karoui, emprisonné pour blanchiment d’argent, au professeur de droit très conservateur, Kaïs Saïed. De quoi rejouer les glorieuses heures de la révolution pour les partisans de ce dernier. «Kaïs Saïed, malgré tout, est un retour aux idéaux de la révolution. Nabil Karoui, c’est le symbole de la corruption et du clientélisme que nous avons longtemps combattu», résume Nadhim Hanin, un jeune tunisien de gauche qui a décidé de militer pour le juriste après avoir vu qui serait son opposant.
Mathieu Galtier Correspondant à Tunis
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Après l'affaire Petro-Tim: Aliou Sall se promène en Mauritanie

L’ex-Directeur de la Caisse des Dépôts et des Consignations, Aliou Sall, loin des affaires du pétrole et du gaz, se trouvait en Mauritanie. Il a effectué récemment un discret séjour dans ce pays, au lendemain de la diffusion du reportage de la Bbc sur "le scandale Petro-Tim à 10 000 milliards de dollars".
Et, il se dit que son marabout réside dans ce pays.
Et, il se dit que son marabout réside dans ce pays.
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Khalass du Vendredi 20 Septembre 2019 avec Mamadou Ndoye Bane, Matar et Abba
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