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L'ultime épisode de la série "Pod et Marichou" sera finalement diffusé le 9 avril au Canal Olympia
Plus de mystère sur la fin de la série "Pod et Marichou", la date et le lieu de diffusion du dernier épisode viennent d'être dévoilés Marodi Production. Ce sera le 9 avril à 18h à la salle de cinéma de Canal Olympia, annonce le communiqué de presse de la maison de production.
Voici l'intégralité du communiqué de presse

MARODI vous convie à la cérémonie de projection du long métrage de la série POD & MARICHOU qui signe la fin de sa troisième saison. Ce sera le Mardi 09 Avril à 18 heures, à la salle de Cinéma de Canal Olympia.
En termes de chiffres, la saison 3 de la série a battu des records : près de 84 millions de vues sur YouTube. Cette dernière a eu certainement plus de challenge que les précédentes avec des décors époustouflants dans des pays en Afrique de l’Ouest : Burkina Faso, Côte d’Ivoire et Bénin, mais aussi des zones exotiques à l’intérieur du pays.
Avec un scénario riche en rebondissement et renforcé par un casting de haut niveau par de grands acteurs du pays, POD & MARICHOU reste la série la plus suivie de l’histoire du cinéma sénégalais avec un total de 258 millions de vues, toutes saisons confondues.
L’occasion sera aussi pour MARODI de vous présenter sa plaque GOLD, la 1ère en Afrique de l’Ouest pour ses 1 millions d’abonnés, de même que sa toute nouvelle production : GOLDEN qui sera diffusée sur la TFM le 27 Avril les mardis et samedis à 21 heures.
En termes de chiffres, la saison 3 de la série a battu des records : près de 84 millions de vues sur YouTube. Cette dernière a eu certainement plus de challenge que les précédentes avec des décors époustouflants dans des pays en Afrique de l’Ouest : Burkina Faso, Côte d’Ivoire et Bénin, mais aussi des zones exotiques à l’intérieur du pays.
Avec un scénario riche en rebondissement et renforcé par un casting de haut niveau par de grands acteurs du pays, POD & MARICHOU reste la série la plus suivie de l’histoire du cinéma sénégalais avec un total de 258 millions de vues, toutes saisons confondues.
L’occasion sera aussi pour MARODI de vous présenter sa plaque GOLD, la 1ère en Afrique de l’Ouest pour ses 1 millions d’abonnés, de même que sa toute nouvelle production : GOLDEN qui sera diffusée sur la TFM le 27 Avril les mardis et samedis à 21 heures.
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Photos : Appréciez l'élégance de la femme africaine





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Incendie de la zone France industrielle : 4 milliards de Fcfa partis en fumée

L’incendie qui s’est déclaré hier nuit vers 3 h du matin à Mbao dans un entrepôt de matières premières de confection de mèches, au niveau de la zone Franche industrielle.
Ainsi, les pertes enregistrées, découvre-t-on, sont très importantes. Et, le feu qui a longtemps, inquiété les sapeurs-pompiers, a pu être finalement maîtrisé dans le petit matin. Le bilan des sapeurs-pompiers, fait état d’un mort par asphyxie et d’importants dégâts matériels, estimés à 4 milliards de Fcfa.
Leral
Ainsi, les pertes enregistrées, découvre-t-on, sont très importantes. Et, le feu qui a longtemps, inquiété les sapeurs-pompiers, a pu être finalement maîtrisé dans le petit matin. Le bilan des sapeurs-pompiers, fait état d’un mort par asphyxie et d’importants dégâts matériels, estimés à 4 milliards de Fcfa.
Leral
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Abdoulahi Thiaw: Ce qu'a dit Bamba et Maodo à propos des Layénes..
Que ça soit Serigne Touba ou El hadj Malick Sy, tous accordaient un grand respect à Seydina Limamou Laye, déclare Abdoulahi Thiaw Lahi. Selon le petit fils de Baye Laye, chacun des deux saint-hommes a écrit pour saluer et magnifier la dimension spirituelle et humaine de Baye Laye, témoignant ainsi des relations fraternelles qui existaient entre ces érudits de l'islam.
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Ousmane Diop, propriétaire de l’hôtel Huwaï : L’autopsie conclut à une mort naturelle

Ousmane Diop, détenu décédé en prison, est mort des suites d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Arrêté lors d’une vaste opération de la gendarmerie à Nord-Foire, l’homme est mort en prison. D’après iRadio son corps a été transféré à l’hôpital Aristide Et, l’autopsie a conclu à une mort naturelle.
Sous ce registre, le Propriétaire de l’hôtel Huwaï a été condamné à un (1) an de prison pour association de malfaiteurs, proxénétisme et blanchiment de capitaux.
Leral
Sous ce registre, le Propriétaire de l’hôtel Huwaï a été condamné à un (1) an de prison pour association de malfaiteurs, proxénétisme et blanchiment de capitaux.
Leral
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Classement militaire 2019 : Le Sénégal n’est même pas à la 34e place

Les forces de défense et de sécurité sénégalaise, regrette-t-on, ne figurent pas dans le classement 2019 du Global Fire Power (GFP), sur les puissances militaires africaines. Il n’occupe même pas la 34e place du Top 30 du classement.
L’Egypte occupe la place de 1ere puissance militaire sur le continent et la 12e place au niveau mondial. La place de la 2e puissance africaine est occupée par l’Algérie, qui est en même temps 27e au niveau mondial.
L’Afrique du Sud occupe la 3e place, le Nigeria la 4e place et l’Ethiopie la 5e puissance militaire africaine. Et la 34e place est occupée par le Liberia, rapporte agenceecofin.com.
Leral
L’Egypte occupe la place de 1ere puissance militaire sur le continent et la 12e place au niveau mondial. La place de la 2e puissance africaine est occupée par l’Algérie, qui est en même temps 27e au niveau mondial.
L’Afrique du Sud occupe la 3e place, le Nigeria la 4e place et l’Ethiopie la 5e puissance militaire africaine. Et la 34e place est occupée par le Liberia, rapporte agenceecofin.com.
Leral
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Kazou Rajab 2019- Khalife général des mourides: « Les fossoyeurs de la paix doivent arrêter de se réclamer de Serigne Touba »

La communauté mouride a fini de célébrer le Magal de Kazou Rajab. Sur ce, le Khalife général des Mourides, par la voix de son porte-parole, a réitéré son engagement à combattre les fossoyeurs de la paix et de l’entente entre les différentes confréries.
Sur les ondes de la Rfm, le représentant du Khalife, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, a exhorté ces fossoyeurs à cesser ces actes qui fragilisent la paix sociale. A défaut, il leur ordonne d’arrêter de se réclamer de Serigne Touba. Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre refuse de manière catégorique de cautionner de tels actes.
Président la délégation gouvernementale à la cérémonie officielle du Magal de Kazou Rajab, le ministre Matar Bâ a sollicité des prières pour la consolidation de cette paix, tout en réitérant son souhait de voir le Sénégal échapper aux soubresauts notés dans la sous-région.
Leral
Sur les ondes de la Rfm, le représentant du Khalife, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, a exhorté ces fossoyeurs à cesser ces actes qui fragilisent la paix sociale. A défaut, il leur ordonne d’arrêter de se réclamer de Serigne Touba. Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre refuse de manière catégorique de cautionner de tels actes.
Président la délégation gouvernementale à la cérémonie officielle du Magal de Kazou Rajab, le ministre Matar Bâ a sollicité des prières pour la consolidation de cette paix, tout en réitérant son souhait de voir le Sénégal échapper aux soubresauts notés dans la sous-région.
Leral
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4 Avril 2019: Voici l'intégralité du Message à la Nation du Président de la République Macky Sall

République du Sénégal
Un Peuple - Un But - Une Foi
Dakar, 3 avril 2019
Mes chers compatriotes, Demain, 4 avril 2019, nous célébrons à l’unisson le 59e anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale.
Pour marquer l’idéal panafricaniste de notre pays, les Républiques sœurs de Madagascar, de la Gambie et du Liberia sont nos invitées d’honneur cette année. J’adresse à chacune et à chacun de vous mes chaleureuses félicitations.
A vous, chers anciens combattants, je redis notre respect et notre affection. Votre courage et les sacrifices immenses que vous avez consentis pour la défense du monde libre resteront à jamais gravés dans nos cœurs et nos esprits.
Comme toujours, votre participation attendue au défilé de demain ajoutera à la solennité de l’évènement toute sa charge émotionnelle.
La fête du 4 avril est un devoir de mémoire qui nous rappelle le souvenir douloureux de la domination coloniale.
Elle nous exhorte, aussi et surtout, au dépassement qui nous libère du poids du passé pour gagner la bataille du développement. Le développement est désormais le nouveau sens de l’indépendance ; parce que l’étendue de notre liberté et de notre indépendance dépend de notre réussite dans l’effort de développement.
Le désir de liberté et d’indépendance, nous devons aussi le maintenir vivace dans le cœur et l’esprit de nos enfants, bâtisseurs du Sénégal de demain.
C’est pourquoi, chers jeunes, le 4 avril est également votre fête.
Elle doit exalter en chacun de vous l’amour de la patrie, l’endurance dans l’effort, le culte de l’excellence dans le travail et la conscience de vos responsabilités futures dans la conduite des affaires de la Nation.
Mais votre rendez-vous avec l’avenir commence dès aujourd’hui, par la construction citoyenne au sein de la famille.
Et le premier acte citoyen, la clef qui ouvre les portes de la réussite, c’est l’amour et le respect des parents. Les parents méritent affection et respect, parce qu’ils sont les héros de tous les temps.
Ce sont eux qui offrent le toit, qui nourrissent, éduquent et soignent. Ils se privent de tout pour votre réussite.
L’Etat, pour sa part, continuera de vous soutenir. C’est tout le sens de nos investissements dans l’éducation, la formation et l’emploi.
C’est aussi le sens des mesures que j’ai annoncées hier, lors de ma prestation de serment, en faisant de la jeunesse une priorité essentielle de mon mandat.
Demain, nos forces de défense et de sécurité, fidèles à une tradition bien établie, seront aussi à l’honneur.
A vous, officiers, sous-officiers et militaires du rang, je renouvelle ma confiance.
Je vous redis ma fierté et celle de la Nation. Vous pouvez toujours compter sur mon soutien dans la conduite de vos missions au service de la Nation et du maintien de la paix et de la sécurité internationales. Ainsi, les mesures déjà engagées, afin de renforcer les moyens opérationnels des forces de défense et de sécurité, et revaloriser la condition militaire, seront poursuivies.
En tout temps et en tout lieu, je vous engage à vous inspirer des règles de conduite du Jambaar. Vous connaissez ces règles : c’est le respect strict des lois et règlements en vigueur, l’obéissance au commandement, l’obligation de réserve, le courage et la disponibilité à l’appel du devoir. Les valeurs que voilà renvoient au thème retenu cette année pour la fête de l’indépendance : Forces de défense et de sécurité : un exemple dans l’éducation à la citoyenneté et à l’unité nationale.
Garant de l’unité nationale, je renouvelle, dans cet esprit, mon engagement pour la consolidation de la paix en région naturelle de Casamance, y compris par la poursuite des mesures d’accompagnement déjà en cours.
Le thème du 4 avril 2019 nous rappelle que notre Armée illustre l’unité nationale dans sa diversité.
Il signifie que les Forces de défense et de sécurité font corps et âme avec la Nation et la République ; ce qui donne sens au concept Armée-Nation et aux vertus républicaines qui font la force et la stabilité de nos Institutions.
Mes chers compatriotes, En tant que citoyens, le thème de la fête de l’indépendance nous interpelle dans nos consciences et nos attitudes à l’égard des valeurs civiques qui soutiennent l’Etat et la Nation.
Dans une société démocratique comme la nôtre, les droits et libertés individuels et collectifs, consacrés par la Constitution, sont partie intégrante de la citoyenneté. Il est juste et légitime qu’ils soient exercés sans entrave indue. Mais la citoyenneté n’est pas que droits et libertés.
Elle est aussi devoirs et responsabilités.
Une citoyenneté intégrale et assumée veut que le citoyen soit à la fois libre et responsable de ses actes. Il n’y a pas de liberté sans responsabilité.
C’est l’essence même du contrat social qui fonde le vivre ensemble dans un Etat de droit.
Or, aujourd’hui, la citoyenneté est mise à mal à bien des égards.
Elle est mise à mal :
- quand l’honneur et la dignité de personnes innocentes sont mis à rude épreuve par la désinformation érigée en instrument de manipulation des consciences et de discorde sociale ;
- quand l’espace public est occupé sans titre ni droit, au risque de poser de graves problèmes d’encombrement, d’insalubrité et de sécurité publique ;
- quand, enfin, le bien commun n’est pas respecté et que les symboles de l’Etat, de la Nation et de la République sont ignorés.
Nous ne pouvons, mes chers compatriotes, nous résigner face à cette situation.
C’est dans cet esprit que j’ai institué, dès ma prise de fonction en 2012, la cérémonie de levée des couleurs nationales au Palais de la République le premier lundi de chaque mois.
Je me réjouis de constater que ce cérémonial citoyen est observé sur l’ensemble du territoire national. De même, depuis 2012, en collaboration avec l’Etat-major général des armées, l’Ecole nationale d’Administration, qui forme une bonne partie de notre élite administrative, dispense à ses élèves l’instruction militaire dite « formation initiale commune de base » ; afin de mieux les préparer à l’exercice de leurs futures missions de service public.
Ensemble, dans un effort national nous devons pousuivre la promotion des valeurs citoyennes; car l’esprit citoyen ne peut se construire par la seule action publique. Il s’acquiert surtout dans une démarche d’auto régulation, où chaque citoyen se soumet volontiers aux exigences de l’intérêt général.
C’est ainsi que la conscience citoyenne s’élève en discipline nationale qui conforte le vivre ensemble et accélère le processus de développement.
L’expérience montre en effet que la discipline individuelle et collective est un facteur de compétitivité et de croissance économique.
Ce soir, mes chers compatriotes, je voudrais aussi saluer la publication prochaine des cinq premiers volumes de l’Histoire générale du Sénégal, des origines à nos jours. Cette œuvre monumentale de 25 volumes, sur laquelle travaille depuis plusieurs années une équipe pluridisciplinaire d’éminents historiens et chercheurs sénégalais, est la première du genre pour notre pays. Elle vient à son heure, parce que l’âme des peuples, ce qui fait leur force et leur grandeur, s’incarne dans leur histoire.
N’oublions jamais que l’asservissement des peuples par l’esclavage et la colonisation, a toujours reposé sur la négation absolue de leur histoire, de leur culture et de leur civilisation.
Ainsi, en faisant le récit authentique de notre passé, nous restaurons à la fois notre histoire et notre patrimoine culturel et civilisationnel. Ce faisant, nous confortons notre vocation naturelle de rester un peuple libre et souverain.
Tel est le sens premier de la fête de l’indépendance.
Vive la République ! Vive le Sénégal !
Bonsoir et bonne fête de l’indépendance.
Un Peuple - Un But - Une Foi
Dakar, 3 avril 2019
Mes chers compatriotes, Demain, 4 avril 2019, nous célébrons à l’unisson le 59e anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale.
Pour marquer l’idéal panafricaniste de notre pays, les Républiques sœurs de Madagascar, de la Gambie et du Liberia sont nos invitées d’honneur cette année. J’adresse à chacune et à chacun de vous mes chaleureuses félicitations.
A vous, chers anciens combattants, je redis notre respect et notre affection. Votre courage et les sacrifices immenses que vous avez consentis pour la défense du monde libre resteront à jamais gravés dans nos cœurs et nos esprits.
Comme toujours, votre participation attendue au défilé de demain ajoutera à la solennité de l’évènement toute sa charge émotionnelle.
La fête du 4 avril est un devoir de mémoire qui nous rappelle le souvenir douloureux de la domination coloniale.
Elle nous exhorte, aussi et surtout, au dépassement qui nous libère du poids du passé pour gagner la bataille du développement. Le développement est désormais le nouveau sens de l’indépendance ; parce que l’étendue de notre liberté et de notre indépendance dépend de notre réussite dans l’effort de développement.
Le désir de liberté et d’indépendance, nous devons aussi le maintenir vivace dans le cœur et l’esprit de nos enfants, bâtisseurs du Sénégal de demain.
C’est pourquoi, chers jeunes, le 4 avril est également votre fête.
Elle doit exalter en chacun de vous l’amour de la patrie, l’endurance dans l’effort, le culte de l’excellence dans le travail et la conscience de vos responsabilités futures dans la conduite des affaires de la Nation.
Mais votre rendez-vous avec l’avenir commence dès aujourd’hui, par la construction citoyenne au sein de la famille.
Et le premier acte citoyen, la clef qui ouvre les portes de la réussite, c’est l’amour et le respect des parents. Les parents méritent affection et respect, parce qu’ils sont les héros de tous les temps.
Ce sont eux qui offrent le toit, qui nourrissent, éduquent et soignent. Ils se privent de tout pour votre réussite.
L’Etat, pour sa part, continuera de vous soutenir. C’est tout le sens de nos investissements dans l’éducation, la formation et l’emploi.
C’est aussi le sens des mesures que j’ai annoncées hier, lors de ma prestation de serment, en faisant de la jeunesse une priorité essentielle de mon mandat.
Demain, nos forces de défense et de sécurité, fidèles à une tradition bien établie, seront aussi à l’honneur.
A vous, officiers, sous-officiers et militaires du rang, je renouvelle ma confiance.
Je vous redis ma fierté et celle de la Nation. Vous pouvez toujours compter sur mon soutien dans la conduite de vos missions au service de la Nation et du maintien de la paix et de la sécurité internationales. Ainsi, les mesures déjà engagées, afin de renforcer les moyens opérationnels des forces de défense et de sécurité, et revaloriser la condition militaire, seront poursuivies.
En tout temps et en tout lieu, je vous engage à vous inspirer des règles de conduite du Jambaar. Vous connaissez ces règles : c’est le respect strict des lois et règlements en vigueur, l’obéissance au commandement, l’obligation de réserve, le courage et la disponibilité à l’appel du devoir. Les valeurs que voilà renvoient au thème retenu cette année pour la fête de l’indépendance : Forces de défense et de sécurité : un exemple dans l’éducation à la citoyenneté et à l’unité nationale.
Garant de l’unité nationale, je renouvelle, dans cet esprit, mon engagement pour la consolidation de la paix en région naturelle de Casamance, y compris par la poursuite des mesures d’accompagnement déjà en cours.
Le thème du 4 avril 2019 nous rappelle que notre Armée illustre l’unité nationale dans sa diversité.
Il signifie que les Forces de défense et de sécurité font corps et âme avec la Nation et la République ; ce qui donne sens au concept Armée-Nation et aux vertus républicaines qui font la force et la stabilité de nos Institutions.
Mes chers compatriotes, En tant que citoyens, le thème de la fête de l’indépendance nous interpelle dans nos consciences et nos attitudes à l’égard des valeurs civiques qui soutiennent l’Etat et la Nation.
Dans une société démocratique comme la nôtre, les droits et libertés individuels et collectifs, consacrés par la Constitution, sont partie intégrante de la citoyenneté. Il est juste et légitime qu’ils soient exercés sans entrave indue. Mais la citoyenneté n’est pas que droits et libertés.
Elle est aussi devoirs et responsabilités.
Une citoyenneté intégrale et assumée veut que le citoyen soit à la fois libre et responsable de ses actes. Il n’y a pas de liberté sans responsabilité.
C’est l’essence même du contrat social qui fonde le vivre ensemble dans un Etat de droit.
Or, aujourd’hui, la citoyenneté est mise à mal à bien des égards.
Elle est mise à mal :
- quand l’honneur et la dignité de personnes innocentes sont mis à rude épreuve par la désinformation érigée en instrument de manipulation des consciences et de discorde sociale ;
- quand l’espace public est occupé sans titre ni droit, au risque de poser de graves problèmes d’encombrement, d’insalubrité et de sécurité publique ;
- quand, enfin, le bien commun n’est pas respecté et que les symboles de l’Etat, de la Nation et de la République sont ignorés.
Nous ne pouvons, mes chers compatriotes, nous résigner face à cette situation.
C’est dans cet esprit que j’ai institué, dès ma prise de fonction en 2012, la cérémonie de levée des couleurs nationales au Palais de la République le premier lundi de chaque mois.
Je me réjouis de constater que ce cérémonial citoyen est observé sur l’ensemble du territoire national. De même, depuis 2012, en collaboration avec l’Etat-major général des armées, l’Ecole nationale d’Administration, qui forme une bonne partie de notre élite administrative, dispense à ses élèves l’instruction militaire dite « formation initiale commune de base » ; afin de mieux les préparer à l’exercice de leurs futures missions de service public.
Ensemble, dans un effort national nous devons pousuivre la promotion des valeurs citoyennes; car l’esprit citoyen ne peut se construire par la seule action publique. Il s’acquiert surtout dans une démarche d’auto régulation, où chaque citoyen se soumet volontiers aux exigences de l’intérêt général.
C’est ainsi que la conscience citoyenne s’élève en discipline nationale qui conforte le vivre ensemble et accélère le processus de développement.
L’expérience montre en effet que la discipline individuelle et collective est un facteur de compétitivité et de croissance économique.
Ce soir, mes chers compatriotes, je voudrais aussi saluer la publication prochaine des cinq premiers volumes de l’Histoire générale du Sénégal, des origines à nos jours. Cette œuvre monumentale de 25 volumes, sur laquelle travaille depuis plusieurs années une équipe pluridisciplinaire d’éminents historiens et chercheurs sénégalais, est la première du genre pour notre pays. Elle vient à son heure, parce que l’âme des peuples, ce qui fait leur force et leur grandeur, s’incarne dans leur histoire.
N’oublions jamais que l’asservissement des peuples par l’esclavage et la colonisation, a toujours reposé sur la négation absolue de leur histoire, de leur culture et de leur civilisation.
Ainsi, en faisant le récit authentique de notre passé, nous restaurons à la fois notre histoire et notre patrimoine culturel et civilisationnel. Ce faisant, nous confortons notre vocation naturelle de rester un peuple libre et souverain.
Tel est le sens premier de la fête de l’indépendance.
Vive la République ! Vive le Sénégal !
Bonsoir et bonne fête de l’indépendance.
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Macky Sall: Les jeunes, priorité absolue pour ce quinquennat
Comme à l'occasion de son discours d'investiture, le Président de la République Macky Sall a réaffirmé sa ferme volonté de faire de la question des jeunes sa priorité absolue pour ce quinquennat. Sacrifiant à son traditionnel discours de la fête du 4 Avril, le Président Sall s'engage à renforcer l'éducation, la formation et l'emploi pour répondre aux préoccupations de la jeunesse sénégalaise. Revenant sur le thème, Macky Sall invite les jeunes à un comportement citoyen, au respect des valeurs qui fondent la nation Sénégalaise.

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REPLAY - Discours du Président de la République Macky Sall
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Fête de l'indépendance: L'intégralité du discours du Président Macky Sall
MESSAGE A LA NATION DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT MACKY SALL A L’OCCASION DE LA CELEBRATION DU 59e ANNIVERSAIRE DE L’INDEPENDANCE DU SENEGAL
Mes chers compatriotes, Demain, 4 avril 2019, nous célébrons à l’unisson le 59e anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale.
Pour marquer l’idéal panafricaniste de notre pays, les Républiques sœurs de Madagascar, de la Gambie et du Liberia sont nos invitées d’honneur cette année. J’adresse à chacune et à chacun de vous mes chaleureuses félicitations.
A vous, chers anciens combattants, je redis notre respect et notre affection. Votre courage et les sacrifices immenses que vous avez consentis pour la défense du monde libre resteront à jamais gravés dans nos cœurs et nos esprits.
Comme toujours, votre participation attendue au défilé de demain ajoutera à la solennité de l’évènement toute sa charge émotionnelle.
La fête du 4 avril est un devoir de mémoire qui nous rappelle le souvenir douloureux de la domination coloniale.
Elle nous exhorte, aussi et surtout, au dépassement qui nous libère du poids du passé pour gagner la bataille du développement. Le développement est désormais le nouveau sens de l’indépendance ; parce que l’étendue de notre liberté et de notre indépendance dépend de notre réussite dans l’effort de développement.
Le désir de liberté et d’indépendance, nous devons aussi le maintenir vivace dans le cœur et l’esprit de nos enfants, bâtisseurs du Sénégal de demain.
C’est pourquoi, chers jeunes, le 4 avril est également votre fête.
Elle doit exalter en chacun de vous l’amour de la patrie, l’endurance dans l’effort, le culte de l’excellence dans le travail et la conscience de vos responsabilités futures dans la conduite des affaires de la Nation.
Mais votre rendez-vous avec l’avenir commence dès aujourd’hui, par la construction citoyenne au sein de la famille.
Et le premier acte citoyen, la clef qui ouvre les portes de la réussite, c’est l’amour et le respect des parents. Les parents méritent affection et respect, parce qu’ils sont les héros de tous les temps.
Ce sont eux qui offrent le toit, qui nourrissent, éduquent et soignent. Ils se privent de tout pour votre réussite.
L’Etat, pour sa part, continuera de vous soutenir. C’est tout le sens de nos investissements dans l’éducation, la formation et l’emploi.
C’est aussi le sens des mesures que j’ai annoncées hier, lors de ma prestation de serment, en faisant de la jeunesse une priorité essentielle de mon mandat.
Demain, nos forces de défense et de sécurité, fidèles à une tradition bien établie, seront aussi à l’honneur.
A vous, officiers, sous-officiers et militaires du rang, je renouvelle ma confiance.
Je vous redis ma fierté et celle de la Nation. Vous pouvez toujours compter sur mon soutien dans la conduite de vos missions au service de la Nation et du maintien de la paix et de la sécurité internationales. Ainsi, les mesures déjà engagées, afin de renforcer les moyens opérationnels des forces de défense et de sécurité, et revaloriser la condition militaire, seront poursuivies.
En tout temps et en tout lieu, je vous engage à vous inspirer des règles de conduite du Jambaar. Vous connaissez ces règles : c’est le respect strict des lois et règlements en vigueur, l’obéissance au commandement, l’obligation de réserve, le courage et la disponibilité à l’appel du devoir. Les valeurs que voilà renvoient au thème retenu cette année pour la fête de l’indépendance : Forces de défense et de sécurité : un exemple dans l’éducation à la citoyenneté et à l’unité nationale.
Garant de l’unité nationale, je renouvelle, dans cet esprit, mon engagement pour la consolidation de la paix en région naturelle de Casamance, y compris par la poursuite des mesures d’accompagnement déjà en cours.
Le thème du 4 avril 2019 nous rappelle que notre Armée illustre l’unité nationale dans sa diversité.
Il signifie que les Forces de défense et de sécurité font corps et âme avec la Nation et la République ; ce qui donne sens au concept Armée-Nation et aux vertus républicaines qui font la force et la stabilité de nos Institutions.
Mes chers compatriotes, En tant que citoyens, le thème de la fête de l’indépendance nous interpelle dans nos consciences et nos attitudes à l’égard des valeurs civiques qui soutiennent l’Etat et la Nation.
Dans une société démocratique comme la nôtre, les droits et libertés individuels et collectifs, consacrés par la Constitution, sont partie intégrante de la citoyenneté. Il est juste et légitime qu’ils soient exercés sans entrave indue. Mais la citoyenneté n’est pas que droits et libertés.
Elle est aussi devoirs et responsabilités.
Une citoyenneté intégrale et assumée veut que le citoyen soit à la fois libre et responsable de ses actes. Il n’y a pas de liberté sans responsabilité.
C’est l’essence même du contrat social qui fonde le vivre ensemble dans un Etat de droit.
Or, aujourd’hui, la citoyenneté est mise à mal à bien des égards.
Elle est mise à mal :
- quand l’honneur et la dignité de personnes innocentes sont mis à rude épreuve par la désinformation érigée en instrument de manipulation des consciences et de discorde sociale ;
- quand l’espace public est occupé sans titre ni droit, au risque de poser de graves problèmes d’encombrement, d’insalubrité et de sécurité publique ;
- quand, enfin, le bien commun n’est pas respecté et que les symboles de l’Etat, de la Nation et de la République sont ignorés.
Nous ne pouvons, mes chers compatriotes, nous résigner face à cette situation.
C’est dans cet esprit que j’ai institué, dès ma prise de fonction en 2012, la cérémonie de levée des couleurs nationales au Palais de la République le premier lundi de chaque mois.
Je me réjouis de constater que ce cérémonial citoyen est observé sur l’ensemble du territoire national. De même, depuis 2012, en collaboration avec l’Etat-major général des armées, l’Ecole nationale d’Administration, qui forme une bonne partie de notre élite administrative, dispense à ses élèves l’instruction militaire dite « formation initiale commune de base » ; afin de mieux les préparer à l’exercice de leurs futures missions de service public.
Ensemble, dans un effort national nous devons pousuivre la promotion des valeurs citoyennes; car l’esprit citoyen ne peut se construire par la seule action publique. Il s’acquiert surtout dans une démarche d’auto régulation, où chaque citoyen se soumet volontiers aux exigences de l’intérêt général.
C’est ainsi que la conscience citoyenne s’élève en discipline nationale qui conforte le vivre ensemble et accélère le processus de développement.
L’expérience montre en effet que la discipline individuelle et collective est un facteur de compétitivité et de croissance économique.
Ce soir, mes chers compatriotes, je voudrais aussi saluer la publication prochaine des cinq premiers volumes de l’Histoire générale du Sénégal, des origines à nos jours. Cette œuvre monumentale de 25 volumes, sur laquelle travaille depuis plusieurs années une équipe pluridisciplinaire d’éminents historiens et chercheurs sénégalais, est la première du genre pour notre pays. Elle vient à son heure, parce que l’âme des peuples, ce qui fait leur force et leur grandeur, s’incarne dans leur histoire.
N’oublions jamais que l’asservissement des peuples par l’esclavage et la colonisation, a toujours reposé sur la négation absolue de leur histoire, de leur culture et de leur civilisation.
Ainsi, en faisant le récit authentique de notre passé, nous restaurons à la fois notre histoire et notre patrimoine culturel et civilisationnel. Ce faisant, nous confortons notre vocation naturelle de rester un peuple libre et souverain.
Tel est le sens premier de la fête de l’indépendance.
Vive la République ! Vive le Sénégal !
Bonsoir et bonne fête de l’indépendance.

Mes chers compatriotes, Demain, 4 avril 2019, nous célébrons à l’unisson le 59e anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale.
Pour marquer l’idéal panafricaniste de notre pays, les Républiques sœurs de Madagascar, de la Gambie et du Liberia sont nos invitées d’honneur cette année. J’adresse à chacune et à chacun de vous mes chaleureuses félicitations.
A vous, chers anciens combattants, je redis notre respect et notre affection. Votre courage et les sacrifices immenses que vous avez consentis pour la défense du monde libre resteront à jamais gravés dans nos cœurs et nos esprits.
Comme toujours, votre participation attendue au défilé de demain ajoutera à la solennité de l’évènement toute sa charge émotionnelle.
La fête du 4 avril est un devoir de mémoire qui nous rappelle le souvenir douloureux de la domination coloniale.
Elle nous exhorte, aussi et surtout, au dépassement qui nous libère du poids du passé pour gagner la bataille du développement. Le développement est désormais le nouveau sens de l’indépendance ; parce que l’étendue de notre liberté et de notre indépendance dépend de notre réussite dans l’effort de développement.
Le désir de liberté et d’indépendance, nous devons aussi le maintenir vivace dans le cœur et l’esprit de nos enfants, bâtisseurs du Sénégal de demain.
C’est pourquoi, chers jeunes, le 4 avril est également votre fête.
Elle doit exalter en chacun de vous l’amour de la patrie, l’endurance dans l’effort, le culte de l’excellence dans le travail et la conscience de vos responsabilités futures dans la conduite des affaires de la Nation.
Mais votre rendez-vous avec l’avenir commence dès aujourd’hui, par la construction citoyenne au sein de la famille.
Et le premier acte citoyen, la clef qui ouvre les portes de la réussite, c’est l’amour et le respect des parents. Les parents méritent affection et respect, parce qu’ils sont les héros de tous les temps.
Ce sont eux qui offrent le toit, qui nourrissent, éduquent et soignent. Ils se privent de tout pour votre réussite.
L’Etat, pour sa part, continuera de vous soutenir. C’est tout le sens de nos investissements dans l’éducation, la formation et l’emploi.
C’est aussi le sens des mesures que j’ai annoncées hier, lors de ma prestation de serment, en faisant de la jeunesse une priorité essentielle de mon mandat.
Demain, nos forces de défense et de sécurité, fidèles à une tradition bien établie, seront aussi à l’honneur.
A vous, officiers, sous-officiers et militaires du rang, je renouvelle ma confiance.
Je vous redis ma fierté et celle de la Nation. Vous pouvez toujours compter sur mon soutien dans la conduite de vos missions au service de la Nation et du maintien de la paix et de la sécurité internationales. Ainsi, les mesures déjà engagées, afin de renforcer les moyens opérationnels des forces de défense et de sécurité, et revaloriser la condition militaire, seront poursuivies.
En tout temps et en tout lieu, je vous engage à vous inspirer des règles de conduite du Jambaar. Vous connaissez ces règles : c’est le respect strict des lois et règlements en vigueur, l’obéissance au commandement, l’obligation de réserve, le courage et la disponibilité à l’appel du devoir. Les valeurs que voilà renvoient au thème retenu cette année pour la fête de l’indépendance : Forces de défense et de sécurité : un exemple dans l’éducation à la citoyenneté et à l’unité nationale.
Garant de l’unité nationale, je renouvelle, dans cet esprit, mon engagement pour la consolidation de la paix en région naturelle de Casamance, y compris par la poursuite des mesures d’accompagnement déjà en cours.
Le thème du 4 avril 2019 nous rappelle que notre Armée illustre l’unité nationale dans sa diversité.
Il signifie que les Forces de défense et de sécurité font corps et âme avec la Nation et la République ; ce qui donne sens au concept Armée-Nation et aux vertus républicaines qui font la force et la stabilité de nos Institutions.
Mes chers compatriotes, En tant que citoyens, le thème de la fête de l’indépendance nous interpelle dans nos consciences et nos attitudes à l’égard des valeurs civiques qui soutiennent l’Etat et la Nation.
Dans une société démocratique comme la nôtre, les droits et libertés individuels et collectifs, consacrés par la Constitution, sont partie intégrante de la citoyenneté. Il est juste et légitime qu’ils soient exercés sans entrave indue. Mais la citoyenneté n’est pas que droits et libertés.
Elle est aussi devoirs et responsabilités.
Une citoyenneté intégrale et assumée veut que le citoyen soit à la fois libre et responsable de ses actes. Il n’y a pas de liberté sans responsabilité.
C’est l’essence même du contrat social qui fonde le vivre ensemble dans un Etat de droit.
Or, aujourd’hui, la citoyenneté est mise à mal à bien des égards.
Elle est mise à mal :
- quand l’honneur et la dignité de personnes innocentes sont mis à rude épreuve par la désinformation érigée en instrument de manipulation des consciences et de discorde sociale ;
- quand l’espace public est occupé sans titre ni droit, au risque de poser de graves problèmes d’encombrement, d’insalubrité et de sécurité publique ;
- quand, enfin, le bien commun n’est pas respecté et que les symboles de l’Etat, de la Nation et de la République sont ignorés.
Nous ne pouvons, mes chers compatriotes, nous résigner face à cette situation.
C’est dans cet esprit que j’ai institué, dès ma prise de fonction en 2012, la cérémonie de levée des couleurs nationales au Palais de la République le premier lundi de chaque mois.
Je me réjouis de constater que ce cérémonial citoyen est observé sur l’ensemble du territoire national. De même, depuis 2012, en collaboration avec l’Etat-major général des armées, l’Ecole nationale d’Administration, qui forme une bonne partie de notre élite administrative, dispense à ses élèves l’instruction militaire dite « formation initiale commune de base » ; afin de mieux les préparer à l’exercice de leurs futures missions de service public.
Ensemble, dans un effort national nous devons pousuivre la promotion des valeurs citoyennes; car l’esprit citoyen ne peut se construire par la seule action publique. Il s’acquiert surtout dans une démarche d’auto régulation, où chaque citoyen se soumet volontiers aux exigences de l’intérêt général.
C’est ainsi que la conscience citoyenne s’élève en discipline nationale qui conforte le vivre ensemble et accélère le processus de développement.
L’expérience montre en effet que la discipline individuelle et collective est un facteur de compétitivité et de croissance économique.
Ce soir, mes chers compatriotes, je voudrais aussi saluer la publication prochaine des cinq premiers volumes de l’Histoire générale du Sénégal, des origines à nos jours. Cette œuvre monumentale de 25 volumes, sur laquelle travaille depuis plusieurs années une équipe pluridisciplinaire d’éminents historiens et chercheurs sénégalais, est la première du genre pour notre pays. Elle vient à son heure, parce que l’âme des peuples, ce qui fait leur force et leur grandeur, s’incarne dans leur histoire.
N’oublions jamais que l’asservissement des peuples par l’esclavage et la colonisation, a toujours reposé sur la négation absolue de leur histoire, de leur culture et de leur civilisation.
Ainsi, en faisant le récit authentique de notre passé, nous restaurons à la fois notre histoire et notre patrimoine culturel et civilisationnel. Ce faisant, nous confortons notre vocation naturelle de rester un peuple libre et souverain.
Tel est le sens premier de la fête de l’indépendance.
Vive la République ! Vive le Sénégal !
Bonsoir et bonne fête de l’indépendance.
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