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Revue de presse Rfm du 26 décembre 2018 avec Mamadou Mouhamed Ndiaye
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Présidentielle 2019, Macky, Sonko, 7 000 milliards : La cinglante lettre de Awadi

Laisse-toi faire, ça va aller
Bonjour mon frère Ndiaye, c'est encore moi, Ndiaye, depuis Dakar. Comment va l'état de ta santé là-bas au Canada ? Quant à moi, Dieu merci, ça va.
Je t'écris une énième fois, en espérant que tu me liras cette fois. De toute façon, je suis sûr que tu as reçu mes précédentes lettres. Il parait que tu ne veux pas répondre, parce que tu considères que toutes mes paroles sont des dörr, "des frappages," une manière de te soutirer des dollars.
Je te promets qu'il n'en est rien. Je veux juste te donner des news de la famille. Même si tu es loin, n'oublie jamais d'où tu viens, frangin. Tu dois toujours être au courant de ce qui se passe chez toi, et à part moi, personne ne te dira ce qui se passe au pays. C'est juste pour ça que j'ai besoin d'un petit téléphone et je sais qu'au Canada, ça ne coûte rien. Ndiaye, un petit iPhone X, qu'est-ce que ça te coûte ?
Moi, je veux juste te donner des nouvelles, puisqu'on s'approche des élections, pour que tu fasses les bons choix. Tu me diras qu'il n'y a plus vraiment de choix, puisque les gars veulent éliminer tous les candidats. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est la rumeur (bala niou mey tedj). Il parait que même leur histoire de parrainage, c'est pour filtrer et dégager les candidats qui pourraient faire de l'ombre.
En tout cas, Karim, pour le moment, est au Qatar. A mon avis, il a intérêt à y rester, car on lui promettrait la même chambre, dans le même hôtel à Rebeuss. C'est juste ce que les gens disent, moi, je n'habite pas le quartier... Et pour ce qui reste du Pds, il cherche à intégrer les rangs du pouvoir, quitte à faire des fausses candidatures et à la dernière minute, nous parler du grand rassemblement de la famille libérale (on se connaît au village, on est tous des Sénégalais).
Le loser historique, multi récidiviste du Ps, Tanor, a sacrifié le parti de Senghor, la cause est entendue. Niasse est perché au perchoir et a tranquillement enseveli les restes de son parti. Khalifa, qui était pressenti comme le plus sérieux opposant, est à Rebeuss, et il paraît qu'ils feront tout pour le rendre inéligible... La justice, ici, est très, très indépendante... Les gens l'aiment beaucoup, quand même. Idy moom, il s'est suicidé à l'insu de son plein gré "ndeyssane"... A moins qu'il aille faire des prières à Bakka.
Les autres ? Oh, des aventuriers qui veulent soit se signaler, soit perdre beaucoup d'argent. Pour nous au quartier, en tout cas, on s'est bien organisé avec le "Cstlm" : "Comité de soutien à tout le monde".
Je t'explique notre stratégie :
Tu viens avec ton argent, on te fait le show... on porte tes tees-shirt, on fait ta mobilisation, 5 000 F par personne stp, on mange tes sandwichs, les femmes avec Adji Nogaye se partagent les tissus et font le manger, des gros "mbana" de "tiebou yapp" ; tu connais notre appétit légendaire. Les boys font l'animation avec Dj Jacko et les boys rappeurs. Ali colle les affiches, il y a aussi l'option ‘’sabar’’ ou ‘’nguel’’, avec Sally Mbaay et Aladji Mbaay, mais c'est plus cher... On peut même te faire ta caravane, si tu payes.
Tu vois, on est bien organisés. Mansour confectionne les banderoles. Les boys, parmi eux, il y a même des étudiants rabatteurs. Mais ceux qu'on préfère, c'est les gens du pouvoir ; ils ont plus d'argent à distribuer, donc plus de butin à partager. Nous môme, rien à foutre, tu donnes, on bouffe. On fait comme les politiciens, on te promet le ciel et la terre avec le sourire, et dans les urnes, tu ne verras que du vent. On vote pour qui on veut ! On récupère le blé, c'est notre argent après tout, "yabbaté ba dé". A malin, malin et demi.
• Mais j'oubliais : il y a un candidat qui met une pression terrible au pouvoir. C'est le jeune Sonko. C'est lui qui fait le buzz. Il dit des choses intéressantes qui parlent aux jeunes, mais je crois qu'il fait peur aux businessmen et aux Toubabs, ils doivent le penser trop nationaliste, trop révolutionnaire. En tout cas, lui parle de rupture, même pour le Cfa. Il a l'air sincère, mais il paraît qu'il ne "donne pas" ; il paraît qu'il est un peu "naye". Les jeunes le kiffent, mais c'est ça son seul défaut, il ne passe pas à la douane. Bref, on verra bien... Avant que je n'oublie, pour rassurer le pouvoir, il s'est allié au guerrier, au pitbull, au cogneur, au fonceur, l'épouvantail du parti au pouvoir : The one and only Barthélemy Dias, A.K.A "s'en fout la mort".... tey rek mou nekh. Affaire à suivre...
• Mais je ne t'ai pas parlé de Bougane : lui il dit haut et fort qu'il a de l'argent. Les boys sont pressés de l'accueillir pour l'aider à le dépenser. On va lui faire ça bien, t'inquiète. Da niou gueum sunu boppou poche.
• Récapitulons : Pour le Ps, Rewmi, Rnd, Afp, Pit, Pai, Urd, Ld/Mpt, Aj/Pads Authentique, c'est presque... Rest in peace. Macky les a décédés au calme, il tient à son second mandat... Il mettra les moyens. Le quartier l'attend les poches ouvertes, avec le pactole on va organiser des prières pour des élections apaisées.
• Il ne faut pas sous-estimer kor Sandrine, il est teigneux. Ces temps-ci, tous les jours, il déroule sa campagne (déguisée). Même s’il n'y a pas d'argent dans le pays, comme l'a avoué son ministre des Finances, lui il inaugure rek. Tous les jours inaugurations. Mais pour cette fin d'année, en guise de cadeau de Noël, il est revenu de Paris avec le jackpot : 7 000 milliards de francs de dette pour nous, nos enfants, leurs enfants, tes arrière-petits-fils et leurs copines... Ses partisans applaudissent, mais moi je n'y comprends rien, j'ai toujours été nul en maths, mais je me soigne. Je préfère les croissants à leur croissance.
• Hey, il y a aussi le Pur, un parti religieux qui ne dit pas son nom. Ils mobilisent grave, mais je ne sais pas s’ils "donnent"... Au quartier, on essaye de voir la stratégie pour les avoir, peut-être par des ‘’dahira’’, des ‘’thiant’’ ou des chants religieux. On affine notre stratégie.
• S’il te plaît, je voudrais que tu m'aides à faire un petit business pour la campagne. Finance-moi une petite sono rek et on partage les bénéfices. Ils en ont tous besoin. Et avec ça, je pourrais faire le poulailler dont on a rêvé toi et moi, dans notre tendre enfance. Tu te rappelles, ndeyssane... on voulait appeler ça: "Baye Guinar chez Ndiaye et Frères". Je n'ai jamais oublié ce nom. Déjà, à l'époque, tu étais visionnaire Ndiaye. Billaye Ndiaye, poulailler ça marche, demande à Ngom Sedima...
Comme ça, plus besoin d'envoyer de l'argent chaque mois, fini les westerns intempestifs, je vais gérer tes intérêts. Je t'en supplie fais-moi confiance, c'est une occasion en or. Sur la ceinture de notre père, Ndiaye "boul ma yakhal". Pour une fois, ce n'est pas des "frappages", ce n’est pas des "dörr". Si tu ne m'aides pas qui va le faire ? Pense à ta pauvre mère.
• Bon, mon cher Ndiaye, je vais m'arrêter là, et j'attends impatiemment ta réponse. La campagne commence bientôt et c'est ma seule occasion de m'en sortir.
• Ps: N'oublie pas le petit iPhone X c'est important, comme ça tu auras toutes les photos en direct par WhatsApp, donc toutes les preuves que ton argent a été bien utilisé... La rumeur dit qu'ils vont essayer de brouiller les résultats des élections sur les réseaux sociaux avec leur nouvelle loi pour nous censurer... (Oui, c'est sérieux ça a été voté au Sénégal, pays des libertés... ) Mais on a tout prévu, on sera tous sur Vpn.
• Allez bye mon frère et couvre-toi bien. Il parait qu'il fait froid au Canada.
• Ton frère Ndiaye depuis Dakar qui t'aime très Fort
• Ps 2 : Pour une fois, laisse-toi faire, ça va aller...
Maillon véhiculatoire de la pensée de Ndiaye :
Didier AWADI
PiccMi.Com
Bonjour mon frère Ndiaye, c'est encore moi, Ndiaye, depuis Dakar. Comment va l'état de ta santé là-bas au Canada ? Quant à moi, Dieu merci, ça va.
Je t'écris une énième fois, en espérant que tu me liras cette fois. De toute façon, je suis sûr que tu as reçu mes précédentes lettres. Il parait que tu ne veux pas répondre, parce que tu considères que toutes mes paroles sont des dörr, "des frappages," une manière de te soutirer des dollars.
Je te promets qu'il n'en est rien. Je veux juste te donner des news de la famille. Même si tu es loin, n'oublie jamais d'où tu viens, frangin. Tu dois toujours être au courant de ce qui se passe chez toi, et à part moi, personne ne te dira ce qui se passe au pays. C'est juste pour ça que j'ai besoin d'un petit téléphone et je sais qu'au Canada, ça ne coûte rien. Ndiaye, un petit iPhone X, qu'est-ce que ça te coûte ?
Moi, je veux juste te donner des nouvelles, puisqu'on s'approche des élections, pour que tu fasses les bons choix. Tu me diras qu'il n'y a plus vraiment de choix, puisque les gars veulent éliminer tous les candidats. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est la rumeur (bala niou mey tedj). Il parait que même leur histoire de parrainage, c'est pour filtrer et dégager les candidats qui pourraient faire de l'ombre.
En tout cas, Karim, pour le moment, est au Qatar. A mon avis, il a intérêt à y rester, car on lui promettrait la même chambre, dans le même hôtel à Rebeuss. C'est juste ce que les gens disent, moi, je n'habite pas le quartier... Et pour ce qui reste du Pds, il cherche à intégrer les rangs du pouvoir, quitte à faire des fausses candidatures et à la dernière minute, nous parler du grand rassemblement de la famille libérale (on se connaît au village, on est tous des Sénégalais).
Le loser historique, multi récidiviste du Ps, Tanor, a sacrifié le parti de Senghor, la cause est entendue. Niasse est perché au perchoir et a tranquillement enseveli les restes de son parti. Khalifa, qui était pressenti comme le plus sérieux opposant, est à Rebeuss, et il paraît qu'ils feront tout pour le rendre inéligible... La justice, ici, est très, très indépendante... Les gens l'aiment beaucoup, quand même. Idy moom, il s'est suicidé à l'insu de son plein gré "ndeyssane"... A moins qu'il aille faire des prières à Bakka.
Les autres ? Oh, des aventuriers qui veulent soit se signaler, soit perdre beaucoup d'argent. Pour nous au quartier, en tout cas, on s'est bien organisé avec le "Cstlm" : "Comité de soutien à tout le monde".
Je t'explique notre stratégie :
Tu viens avec ton argent, on te fait le show... on porte tes tees-shirt, on fait ta mobilisation, 5 000 F par personne stp, on mange tes sandwichs, les femmes avec Adji Nogaye se partagent les tissus et font le manger, des gros "mbana" de "tiebou yapp" ; tu connais notre appétit légendaire. Les boys font l'animation avec Dj Jacko et les boys rappeurs. Ali colle les affiches, il y a aussi l'option ‘’sabar’’ ou ‘’nguel’’, avec Sally Mbaay et Aladji Mbaay, mais c'est plus cher... On peut même te faire ta caravane, si tu payes.
Tu vois, on est bien organisés. Mansour confectionne les banderoles. Les boys, parmi eux, il y a même des étudiants rabatteurs. Mais ceux qu'on préfère, c'est les gens du pouvoir ; ils ont plus d'argent à distribuer, donc plus de butin à partager. Nous môme, rien à foutre, tu donnes, on bouffe. On fait comme les politiciens, on te promet le ciel et la terre avec le sourire, et dans les urnes, tu ne verras que du vent. On vote pour qui on veut ! On récupère le blé, c'est notre argent après tout, "yabbaté ba dé". A malin, malin et demi.
• Mais j'oubliais : il y a un candidat qui met une pression terrible au pouvoir. C'est le jeune Sonko. C'est lui qui fait le buzz. Il dit des choses intéressantes qui parlent aux jeunes, mais je crois qu'il fait peur aux businessmen et aux Toubabs, ils doivent le penser trop nationaliste, trop révolutionnaire. En tout cas, lui parle de rupture, même pour le Cfa. Il a l'air sincère, mais il paraît qu'il ne "donne pas" ; il paraît qu'il est un peu "naye". Les jeunes le kiffent, mais c'est ça son seul défaut, il ne passe pas à la douane. Bref, on verra bien... Avant que je n'oublie, pour rassurer le pouvoir, il s'est allié au guerrier, au pitbull, au cogneur, au fonceur, l'épouvantail du parti au pouvoir : The one and only Barthélemy Dias, A.K.A "s'en fout la mort".... tey rek mou nekh. Affaire à suivre...
• Mais je ne t'ai pas parlé de Bougane : lui il dit haut et fort qu'il a de l'argent. Les boys sont pressés de l'accueillir pour l'aider à le dépenser. On va lui faire ça bien, t'inquiète. Da niou gueum sunu boppou poche.
• Récapitulons : Pour le Ps, Rewmi, Rnd, Afp, Pit, Pai, Urd, Ld/Mpt, Aj/Pads Authentique, c'est presque... Rest in peace. Macky les a décédés au calme, il tient à son second mandat... Il mettra les moyens. Le quartier l'attend les poches ouvertes, avec le pactole on va organiser des prières pour des élections apaisées.
• Il ne faut pas sous-estimer kor Sandrine, il est teigneux. Ces temps-ci, tous les jours, il déroule sa campagne (déguisée). Même s’il n'y a pas d'argent dans le pays, comme l'a avoué son ministre des Finances, lui il inaugure rek. Tous les jours inaugurations. Mais pour cette fin d'année, en guise de cadeau de Noël, il est revenu de Paris avec le jackpot : 7 000 milliards de francs de dette pour nous, nos enfants, leurs enfants, tes arrière-petits-fils et leurs copines... Ses partisans applaudissent, mais moi je n'y comprends rien, j'ai toujours été nul en maths, mais je me soigne. Je préfère les croissants à leur croissance.
• Hey, il y a aussi le Pur, un parti religieux qui ne dit pas son nom. Ils mobilisent grave, mais je ne sais pas s’ils "donnent"... Au quartier, on essaye de voir la stratégie pour les avoir, peut-être par des ‘’dahira’’, des ‘’thiant’’ ou des chants religieux. On affine notre stratégie.
• S’il te plaît, je voudrais que tu m'aides à faire un petit business pour la campagne. Finance-moi une petite sono rek et on partage les bénéfices. Ils en ont tous besoin. Et avec ça, je pourrais faire le poulailler dont on a rêvé toi et moi, dans notre tendre enfance. Tu te rappelles, ndeyssane... on voulait appeler ça: "Baye Guinar chez Ndiaye et Frères". Je n'ai jamais oublié ce nom. Déjà, à l'époque, tu étais visionnaire Ndiaye. Billaye Ndiaye, poulailler ça marche, demande à Ngom Sedima...
Comme ça, plus besoin d'envoyer de l'argent chaque mois, fini les westerns intempestifs, je vais gérer tes intérêts. Je t'en supplie fais-moi confiance, c'est une occasion en or. Sur la ceinture de notre père, Ndiaye "boul ma yakhal". Pour une fois, ce n'est pas des "frappages", ce n’est pas des "dörr". Si tu ne m'aides pas qui va le faire ? Pense à ta pauvre mère.
• Bon, mon cher Ndiaye, je vais m'arrêter là, et j'attends impatiemment ta réponse. La campagne commence bientôt et c'est ma seule occasion de m'en sortir.
• Ps: N'oublie pas le petit iPhone X c'est important, comme ça tu auras toutes les photos en direct par WhatsApp, donc toutes les preuves que ton argent a été bien utilisé... La rumeur dit qu'ils vont essayer de brouiller les résultats des élections sur les réseaux sociaux avec leur nouvelle loi pour nous censurer... (Oui, c'est sérieux ça a été voté au Sénégal, pays des libertés... ) Mais on a tout prévu, on sera tous sur Vpn.
• Allez bye mon frère et couvre-toi bien. Il parait qu'il fait froid au Canada.
• Ton frère Ndiaye depuis Dakar qui t'aime très Fort
• Ps 2 : Pour une fois, laisse-toi faire, ça va aller...
Maillon véhiculatoire de la pensée de Ndiaye :
Didier AWADI
PiccMi.Com
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Décès d’un deuxième enfant migrant guatémaltèque détenu aux Etats-Unis
Un garçon guatémaltèque de 8 ans détenu aux Etats-Unis, est décédé mardi dans un hôpital au Nouveau-Mexique. Il est le deuxième enfant migrant aux mains des autorités à mourir en décembre, ont annoncé les garde-frontières.

L’enfant, détenu par le Service des douanes et de la protection des frontières (CBP), avait été « transféré immédiatement » lundi avec son père vers une structure hospitalière, après avoir montré « des signes de maladie possible », selon un communiqué du CBP.
Un « simple rhume »
L’équipe médicale a d’abord diagnostiqué un « simple rhume », mais le petit garçon a ensuite eu une poussée de fièvre, ont précisé les autorités. Gardé en observation pendant une heure et demie, il est sorti de l’hôpital avec des médicaments prescrits.
« Le soir du 24 décembre, l’enfant a souffert de nausées et de vomissements et a été transféré à nouveau » au centre médical, poursuit le communiqué, qui ne précise pas quelles étaient les conditions de détention de l’enfant et de son père. « L’enfant est décédé peu après 0 h le 25 décembre », a ajouté le CBP.
Le Guatemala demande une « ei[nquête transparente »
Le Guatemala, pays d’origine de l’enfant, « va demander aux autorités américaines une enquête transparente et sérieuse sur cette affaire », a réagi le ministère guatémaltèque des Affaires étrangères dans un communiqué. « Des rapports médicaux ont été demandés pour clarifier les causes du décès », a ajouté le ministère.
Les autorités guatémaltèques ont précisé que l’enfant et son père avaient été arrêtés le 18 décembre alors qu’ils traversaient la frontière américaine pour gagner la ville d’El Paso au Texas. Puis, le 23, ils ont été transférés au poste de police des frontières à Alamogordo au Nouveau-Mexique.
Le sénateur démocrate du Nouveau-Mexique, Martin Heinrich, a déclaré sur Twitter avoir « le cœur brisé ». « L’administration Trump doit rendre des comptes pour la mort de cet enfant et pour toutes les vies qu’elle a mises en danger avec son chaos volontaire et son mépris de la vie humaine ».
Deuxième enfant migrant décédé
Le 8 décembre, une fillette guatémaltèque de 7 ans avait déjà perdu la vie après son arrestation par des garde-frontières américains à l’issue d’un long périple. Elle était décédée d’un choc septique après son admission dans un hôpital d’El Paso, au Texas. Sa mort avait suscité une onde de choc aux Etats-Unis, alors que des milliers d’enfants migrants sont actuellement détenus dans des structures surpeuplées.
L’administration Trump a fait de la lutte contre l’immigration clandestine son cheval de bataille. En juin, la politique de séparation systématique des migrants mineurs de leurs parents avait provoqué une telle indignation que le président américain avait dû revoir sa copie en interdisant cette pratique.
Donald Trump a aussi déployé en octobre la Garde nationale, puis l’armée, à proximité de la frontière mexicaine, à l’approche d’une caravane de migrants centraméricains. L’immigration vers les Etats-Unis provient actuellement principalement de pays d’Amérique centrale, que des familles entières fuient pour échapper à la violence et à la criminalité des gangs.
rfi.fr
Un « simple rhume »
L’équipe médicale a d’abord diagnostiqué un « simple rhume », mais le petit garçon a ensuite eu une poussée de fièvre, ont précisé les autorités. Gardé en observation pendant une heure et demie, il est sorti de l’hôpital avec des médicaments prescrits.
« Le soir du 24 décembre, l’enfant a souffert de nausées et de vomissements et a été transféré à nouveau » au centre médical, poursuit le communiqué, qui ne précise pas quelles étaient les conditions de détention de l’enfant et de son père. « L’enfant est décédé peu après 0 h le 25 décembre », a ajouté le CBP.
Le Guatemala demande une « ei[nquête transparente »
Le Guatemala, pays d’origine de l’enfant, « va demander aux autorités américaines une enquête transparente et sérieuse sur cette affaire », a réagi le ministère guatémaltèque des Affaires étrangères dans un communiqué. « Des rapports médicaux ont été demandés pour clarifier les causes du décès », a ajouté le ministère.
Les autorités guatémaltèques ont précisé que l’enfant et son père avaient été arrêtés le 18 décembre alors qu’ils traversaient la frontière américaine pour gagner la ville d’El Paso au Texas. Puis, le 23, ils ont été transférés au poste de police des frontières à Alamogordo au Nouveau-Mexique.
Le sénateur démocrate du Nouveau-Mexique, Martin Heinrich, a déclaré sur Twitter avoir « le cœur brisé ». « L’administration Trump doit rendre des comptes pour la mort de cet enfant et pour toutes les vies qu’elle a mises en danger avec son chaos volontaire et son mépris de la vie humaine ».
Deuxième enfant migrant décédé
Le 8 décembre, une fillette guatémaltèque de 7 ans avait déjà perdu la vie après son arrestation par des garde-frontières américains à l’issue d’un long périple. Elle était décédée d’un choc septique après son admission dans un hôpital d’El Paso, au Texas. Sa mort avait suscité une onde de choc aux Etats-Unis, alors que des milliers d’enfants migrants sont actuellement détenus dans des structures surpeuplées.
L’administration Trump a fait de la lutte contre l’immigration clandestine son cheval de bataille. En juin, la politique de séparation systématique des migrants mineurs de leurs parents avait provoqué une telle indignation que le président américain avait dû revoir sa copie en interdisant cette pratique.
Donald Trump a aussi déployé en octobre la Garde nationale, puis l’armée, à proximité de la frontière mexicaine, à l’approche d’une caravane de migrants centraméricains. L’immigration vers les Etats-Unis provient actuellement principalement de pays d’Amérique centrale, que des familles entières fuient pour échapper à la violence et à la criminalité des gangs.
rfi.fr
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Vidéo : Le ministre Oumar Guèye a présidé la 1ère édition de la journée de l'Emergence à Tivaouane Peulh
Le ministre de la pêche et de l'économie maritime Monsieur Oumar Guèye, accompagné par le premier adjoint au maire de Tivaoune Peulh, Boubacar Ka et d'autres personnalités politiques du département de Rufisque a, ce mardi à Darou Salam, pris part à la cérémonie officielle de la journée de l'émergence initiée par le mouvement UED de la présidente Ndeye Fatoumata Samb. Cette première édition a pour thème : La gouvernance par le Pse, solution pour la jeunesse.
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Comment un Sénégalais a utilisé le nom de Sadio Mané pour escroquer les Tunisiens

Arrêté puis relâché par la police
L’histoire a l’air drôle, mais elle est tout autant rocambolesque. La nouvelle du mariage de Sadio Mané a fait le tour du web le 20 décembre dernier, quand un média tunisien (Radio Mosaïque FM) en a fait l’annonce, s’appuyant sur un document d’un prétendu agent de match qui serait affilié à la FIFA et qui aurait le même nom de famille que l’international sénégalais de Liverpool. Après que le joueur a démenti, l’auteur de l’arnaque, qui serait un sénégalais résidant en Tunisie, a été appréhendé par la police locale avant d’être relâché (provisoirement ?).
C’est la radio tunisienne qui a d’abord fait filtrer la nouvelle en donnant la parole à Houcine Jenayah, membre du Conseil municipal de la ville de Sousse qui devrait recevoir la cérémonie du mariage ponctué d’un match de gala avec la participation de grands noms du football.
« Pour le moment, nous attendons la liste des joueurs qui confirmeront leur présence. Des stars comme Pogba, Kanté, Drogba et d’autres seront en principe présents, dira Jenayah, au micro de Mosaïque FM. Environ 16 joueurs ont confirmé leur présence le 5 janvier. Ils vont rejoindre la Tunisie avec leurs jets privés aux aéroports de Monastir et Enfidha. Des demandes de la FIFA et de Liverpool sont parvenus au comité de la jeunesse et des sports de la municipalité de Sousse. »
Les habitants de la ville de Sousse qui ont acheté les tickets de l’évènement ont commencé à en parler sur les réseaux sociaux.
Sadio et son entourage surpris
Il n’en fallait pas plus pour que la presse en ligne sénégalaise s’en empare pour relayer à très grande échelle. L’affaire parait bien ficelée. En réalité, elle est aussi grosse que cousue de fil blanc et il eut fallu un peu de sens d’observation pour déceler le piège qui a pris la presse et le public tunisiens, qui peuvent, peut-être, se prévaloir de ne pas beaucoup savoir de Sadio Mané. Et encore !
Sadio Mané n’était pas au courant. Pendant que l’affaire devenait virale par la magie des réseaux sociaux, « il était à l’entraînement, le pauvre, nous assure un proche du joueur. Il est sorti (du terrain d’entraînement) et son téléphone n’arrêtait pas de sonner. Je comprenais pas d’autant qu’il est hyper discret, c’est pas lui tout ça... C’est n’importe quoi », s’indigne notre source, qui révèle également que la petite amie du joueur, qui n’est pas Tunisienne, a plutôt bien pris l’histoire et en « a même rigolé, consciente de ce qu’est la vie de star ».
Si l’international sénégalais a vite fait de démentir sur ses pages sur les réseaux sociaux, nous avons pu savoir qu’il s’est agi d’une opération d’escroquerie organisée par un compatriote qui s’est rendu en Tunisie munie d’une lettre et des pièces jointes fabriquées (lettres de la FIFA, de Liverpool, licence professionnelle etc.) de toutes pièces.
En se présentant comme l’agent mandaté par le joueur et chargé de l’organisation de son mariage, il a demandé à louer le stade de Sousse. En ayant l’accord de la municipalité de la ville, le (prétendu ?) nommé Aliou Mané a commencé à imprimer et à commercialiser à prix d’or des tickets de l’évènement qu’il a sur-vendu en insistant sur la présence de grands noms du football.
La Mairie de Sousse a été enrhumée. Coupable sans doute de légèreté, elle s’est fiée à une lettre qui a tout de faux. Son auteur, Aliou Mané, a joué sur sa nationalité et son nom de famille, pour dribbler ses interlocuteurs en Tunisie. Dans la lettre, il se fait passer pour un agent match FIFA.
Une petite vérification que nous avons faite sur le site de l’instance dirigeante du football nous a permis de nous rendre compte de la vaste supercherie. Ni en France ni en Angleterre encore moins au Sénégal, il n’y a un Sénégalais du nom d’Aliou Mané Agent FIFA. Pour ceux qui suivent régulièrement l’international sénégalais, il est pourtant clair que le nom d’Aliou Mané ne figure pas dans son entourage proche au point de devoir organiser pour lui un événement aussi marquant que le mariage.
L’autre indice qui fait sourire au-delà du caractère réservé de Sadio Mané et donc en porte-à-faux avec ce faste annoncé, est la date prévue pour l’évènement. Le 5 janvier 2019, soit à trois jours seulement du gala Caf Awards qui se tient à Dakar, au pays de Sadio Mané, qui en est un des grands favoris.
Emedia
L’histoire a l’air drôle, mais elle est tout autant rocambolesque. La nouvelle du mariage de Sadio Mané a fait le tour du web le 20 décembre dernier, quand un média tunisien (Radio Mosaïque FM) en a fait l’annonce, s’appuyant sur un document d’un prétendu agent de match qui serait affilié à la FIFA et qui aurait le même nom de famille que l’international sénégalais de Liverpool. Après que le joueur a démenti, l’auteur de l’arnaque, qui serait un sénégalais résidant en Tunisie, a été appréhendé par la police locale avant d’être relâché (provisoirement ?).
C’est la radio tunisienne qui a d’abord fait filtrer la nouvelle en donnant la parole à Houcine Jenayah, membre du Conseil municipal de la ville de Sousse qui devrait recevoir la cérémonie du mariage ponctué d’un match de gala avec la participation de grands noms du football.
« Pour le moment, nous attendons la liste des joueurs qui confirmeront leur présence. Des stars comme Pogba, Kanté, Drogba et d’autres seront en principe présents, dira Jenayah, au micro de Mosaïque FM. Environ 16 joueurs ont confirmé leur présence le 5 janvier. Ils vont rejoindre la Tunisie avec leurs jets privés aux aéroports de Monastir et Enfidha. Des demandes de la FIFA et de Liverpool sont parvenus au comité de la jeunesse et des sports de la municipalité de Sousse. »
Les habitants de la ville de Sousse qui ont acheté les tickets de l’évènement ont commencé à en parler sur les réseaux sociaux.
Sadio et son entourage surpris
Il n’en fallait pas plus pour que la presse en ligne sénégalaise s’en empare pour relayer à très grande échelle. L’affaire parait bien ficelée. En réalité, elle est aussi grosse que cousue de fil blanc et il eut fallu un peu de sens d’observation pour déceler le piège qui a pris la presse et le public tunisiens, qui peuvent, peut-être, se prévaloir de ne pas beaucoup savoir de Sadio Mané. Et encore !
Sadio Mané n’était pas au courant. Pendant que l’affaire devenait virale par la magie des réseaux sociaux, « il était à l’entraînement, le pauvre, nous assure un proche du joueur. Il est sorti (du terrain d’entraînement) et son téléphone n’arrêtait pas de sonner. Je comprenais pas d’autant qu’il est hyper discret, c’est pas lui tout ça... C’est n’importe quoi », s’indigne notre source, qui révèle également que la petite amie du joueur, qui n’est pas Tunisienne, a plutôt bien pris l’histoire et en « a même rigolé, consciente de ce qu’est la vie de star ».
Si l’international sénégalais a vite fait de démentir sur ses pages sur les réseaux sociaux, nous avons pu savoir qu’il s’est agi d’une opération d’escroquerie organisée par un compatriote qui s’est rendu en Tunisie munie d’une lettre et des pièces jointes fabriquées (lettres de la FIFA, de Liverpool, licence professionnelle etc.) de toutes pièces.
En se présentant comme l’agent mandaté par le joueur et chargé de l’organisation de son mariage, il a demandé à louer le stade de Sousse. En ayant l’accord de la municipalité de la ville, le (prétendu ?) nommé Aliou Mané a commencé à imprimer et à commercialiser à prix d’or des tickets de l’évènement qu’il a sur-vendu en insistant sur la présence de grands noms du football.
La Mairie de Sousse a été enrhumée. Coupable sans doute de légèreté, elle s’est fiée à une lettre qui a tout de faux. Son auteur, Aliou Mané, a joué sur sa nationalité et son nom de famille, pour dribbler ses interlocuteurs en Tunisie. Dans la lettre, il se fait passer pour un agent match FIFA.
Une petite vérification que nous avons faite sur le site de l’instance dirigeante du football nous a permis de nous rendre compte de la vaste supercherie. Ni en France ni en Angleterre encore moins au Sénégal, il n’y a un Sénégalais du nom d’Aliou Mané Agent FIFA. Pour ceux qui suivent régulièrement l’international sénégalais, il est pourtant clair que le nom d’Aliou Mané ne figure pas dans son entourage proche au point de devoir organiser pour lui un événement aussi marquant que le mariage.
L’autre indice qui fait sourire au-delà du caractère réservé de Sadio Mané et donc en porte-à-faux avec ce faste annoncé, est la date prévue pour l’évènement. Le 5 janvier 2019, soit à trois jours seulement du gala Caf Awards qui se tient à Dakar, au pays de Sadio Mané, qui en est un des grands favoris.
Emedia


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Série TV Sénégal : MBETTEL Saison 3 Episode 33
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En prison depuis 4 ans, Ousseynou Diop alias Weuz Hussein à la barre pour apologie des attentats de Charlie Hbdo
Après les attentats du 7 janvier 2015 visant Charlie Hebdo perpétrés par les frères Chérif et Said Kouachi liés à Al Qaida dans la Péninsule arabique (AQPA) suivis de la tuerie d'une supérette casher à la porte de Vincennes commis par Amedy Coulibaly, un jeune sénégalais de 20 ans s'était fendu d'un commentaire pour le moins apologiste sur le réseau social, Facebook. Se cachant sous le pseudonyme de “Weuz Hussein” qu'il changera ensuite en “Hussein al Tijani”, il se félicitait de ces attentats et en annonçait d'autres à l'occasion d'un match de football devant opposer Lyon et Nice. Mal lui en a pris. Borné immédiatement par les radars français, il est cueilli trois jours après son post par des éléments de la Division des investigations criminelles qui se sont transportés à Thiès où il se trouvait. Placé sous mandat de dépôt depuis lors, il voit enfin le bout du tunnel en ce sens que le procès tant espéré et réclamé et par lui et par ses proches, se tient enfin ce mercredi 26 décembre.

Comme c’est étrange le mal que peuvent nous faire nos propres mots. Pour des questions comme le terrorisme où nos Etats rivalisent d’ardeur pour se faire respecter, il n’y a point de place à l’humour ou à la plaisanterie. En effet la question du terrorisme revêt un caractère tellement sérieux que défense est faite à tous les citoyens d’essayer de la justifier. Voilà l’expérience qu’est en train de vivre le jeune Thiessois Ousseynou Diop en prison depuis 4 ans.
Aujourd’hui, les jeunes de la capitale du rail n’en peuvent plus de la détention de leur camarade. Depuis les attaques du siège du journal « Charlie Hebdo » il y a quatre ans, le jeune étudiant croupit en prison pour un commentaire sur facebook.
C’est sûr que le jeune Ousseynou ne pouvait guère imaginer le poids de ces mots et des maux qu’ils allaient lui infliger. Son commentaire est une réaction spontanée comme il y en a eu à foison. Mais pendant que les uns ont usé de vocabulaire moins affligeant dans leurs publications foncièrement hostiles à l’hebdomadaire français, Ousseynou a été perdu par son innocence et son insouciance par rapport à la question du terrorisme. On ne badine pas avec ça sous nos cieux !
Pour ce commentaire donc, Ousseynou a semble-t-il assez payé de son erreur. Rester en détention sans jugement pendant tout ce temps est dur à imaginer pour quelqu’un qui a fait amende honorable maintes fois en prison. Que de fois n’a-t-il demandé la clémence du chef de l’Etat et explicitement confessé qu’il a appris de son erreur.
Pourtant le destin de cet étudiant devrait le mener dans les allées des facultés de sciences puisqu’il devait suivre les Maths Physiques Informatiques (MPI). Au lieu d’être l’objet d’articles d’une presse à mille lieues de chez nous, l’étudiant aurait pu faire les choux gras de nos médias dans un sens beaucoup plus positif. Mais le destin en a décidé autrement pour lui, et ce à travers un simple commentaire.
L’histoire d’Ousseynou en rappelle une autre. Un destin qui prend une tournure inattendue, laquelle naît d’un commentaire que l’on juge de mauvais goût car relatif à une affaire de mort. A la suite du meurtre de huit supporters de Ouakam à Demba Diop, Bara Fall sera convoqué pour une publication dans les réseaux sociaux sur une affaire qui ne le concerne même pas. Comble de malheur, le jeune lougatois sera arrêté par la sûreté urbaine à Louga puis envoyé en prison pendant de longs mois pour s’être réjoui de la mort des supporteurs de l’équipe de Mbour.
Si Bara Fall a eu plus de chance qu’Ousseynou Diop, c’est juste parce que l’affaire le concernant porte un sujet strictement « sénégalais » où l’adage veut que le linge sale se lave en famille. Pour Ousseynou, il ne s’agit pas d’une affaire de famille mais de communauté et tous les coupables, quels que soient leurs délits, sont punis par les Etats qui rêvent d’être en phase avec la communauté internationale. Sur la problématique du terrorisme, nos Etats ne transigent pas et tous les présumés coupables se valent ; qu’ils aient pour nom Ousseynou Diop ou Imam Alioune Ndao.
Aujourd’hui, des voix se lèvent pour faire entendre raison à l’Etat du Sénégal par rapport à la situation du jeune. Totalement dévasté par la longue détention et las d’en appeler à la clémence du président de la République, Ousseynou Diop n’a d’autres recours que la grève de la faim. Sa famille et ses amis de Thiès prévoient de descendre dans les rues pendant que des ONG telles Jamra sollicitent le pardon du chef de l’Etat.
Le sit-in programmé le dimanche 18 Novembre 2018 à la place de France en dit long sur le désespoir et la lassitude qui animent les amis du jeune homme qui menace d’entamer une grève de la faim. Vu la tournure des évènements, il n’y a qu’une alternative qui s’offre à l’Etat du Sénégal : le juger pour prouver sa culpabilité ou le libérer tout simplement comme on l'a fait avec les supporteurs de Ouakam tout récemment. Car tout compte fait, le malheureux Ousseynou a déjà appris de son « petit » commentaire.
Sunubuzz
Aujourd’hui, les jeunes de la capitale du rail n’en peuvent plus de la détention de leur camarade. Depuis les attaques du siège du journal « Charlie Hebdo » il y a quatre ans, le jeune étudiant croupit en prison pour un commentaire sur facebook.
C’est sûr que le jeune Ousseynou ne pouvait guère imaginer le poids de ces mots et des maux qu’ils allaient lui infliger. Son commentaire est une réaction spontanée comme il y en a eu à foison. Mais pendant que les uns ont usé de vocabulaire moins affligeant dans leurs publications foncièrement hostiles à l’hebdomadaire français, Ousseynou a été perdu par son innocence et son insouciance par rapport à la question du terrorisme. On ne badine pas avec ça sous nos cieux !
Pour ce commentaire donc, Ousseynou a semble-t-il assez payé de son erreur. Rester en détention sans jugement pendant tout ce temps est dur à imaginer pour quelqu’un qui a fait amende honorable maintes fois en prison. Que de fois n’a-t-il demandé la clémence du chef de l’Etat et explicitement confessé qu’il a appris de son erreur.
Pourtant le destin de cet étudiant devrait le mener dans les allées des facultés de sciences puisqu’il devait suivre les Maths Physiques Informatiques (MPI). Au lieu d’être l’objet d’articles d’une presse à mille lieues de chez nous, l’étudiant aurait pu faire les choux gras de nos médias dans un sens beaucoup plus positif. Mais le destin en a décidé autrement pour lui, et ce à travers un simple commentaire.
L’histoire d’Ousseynou en rappelle une autre. Un destin qui prend une tournure inattendue, laquelle naît d’un commentaire que l’on juge de mauvais goût car relatif à une affaire de mort. A la suite du meurtre de huit supporters de Ouakam à Demba Diop, Bara Fall sera convoqué pour une publication dans les réseaux sociaux sur une affaire qui ne le concerne même pas. Comble de malheur, le jeune lougatois sera arrêté par la sûreté urbaine à Louga puis envoyé en prison pendant de longs mois pour s’être réjoui de la mort des supporteurs de l’équipe de Mbour.
Si Bara Fall a eu plus de chance qu’Ousseynou Diop, c’est juste parce que l’affaire le concernant porte un sujet strictement « sénégalais » où l’adage veut que le linge sale se lave en famille. Pour Ousseynou, il ne s’agit pas d’une affaire de famille mais de communauté et tous les coupables, quels que soient leurs délits, sont punis par les Etats qui rêvent d’être en phase avec la communauté internationale. Sur la problématique du terrorisme, nos Etats ne transigent pas et tous les présumés coupables se valent ; qu’ils aient pour nom Ousseynou Diop ou Imam Alioune Ndao.
Aujourd’hui, des voix se lèvent pour faire entendre raison à l’Etat du Sénégal par rapport à la situation du jeune. Totalement dévasté par la longue détention et las d’en appeler à la clémence du président de la République, Ousseynou Diop n’a d’autres recours que la grève de la faim. Sa famille et ses amis de Thiès prévoient de descendre dans les rues pendant que des ONG telles Jamra sollicitent le pardon du chef de l’Etat.
Le sit-in programmé le dimanche 18 Novembre 2018 à la place de France en dit long sur le désespoir et la lassitude qui animent les amis du jeune homme qui menace d’entamer une grève de la faim. Vu la tournure des évènements, il n’y a qu’une alternative qui s’offre à l’Etat du Sénégal : le juger pour prouver sa culpabilité ou le libérer tout simplement comme on l'a fait avec les supporteurs de Ouakam tout récemment. Car tout compte fait, le malheureux Ousseynou a déjà appris de son « petit » commentaire.
Sunubuzz
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Premier amour: Une expérience sans repères
Le premier amour se vit souvent, dans l'exclusivité de la relation. Il favorise le sentiment d'absolu de cette expérience si unique, coupée du monde. Souvent, il s’associe à un amour romantique et sans concession. L'entourage semble être constitué de personnes aux contours flous, imprécis, parfois oubliés dans les souvenirs nostalgiques. Quand cet amour prend fin, le chagrin d'amour semble insurmontable, du moins pendant un certain temps. Leral.net, a fait une petite immersion dans ce côté mystérieux du cœur. Enquête…

La vie sentimentale détient ses mystères. Certains, ayant un passé amoureux, peinent à se départir de la nostalgie du premier amour. Constat, avec le temps, les expériences ne semblent pourtant pas effacer le souvenir du premier amour que l'on croit intact. Curieusement, il a été relevé un manque de repères comme toutes les premières fois, dans tous les domaines. L’être aimé ne fait souvent pas de comparaison entre maintenant et autrefois.
Tout ce vécu représente, d’après certains, un rite initiatique qui se vit souvent à l'adolescence. Il y a un "avant" et un "après" par rapport à ce repère. Le premier amour peut façonner profondément notre vision de l'amour. Ce qu'on cherchera dans une relation amoureuse par la suite. Il s’agit là, d’un échange d’une rêverie illimitée et vague contre des attentes plus précises qui borneront peut-être, l'imaginaire.
Transformation du souvenir
Avec le temps, les souvenirs se transforment et tendent à atténuer les moments désagréables au profit des instants heureux. Le premier amour s'idéalise au fur et à mesure, jusqu'à devenir une sorte d'idéal de perfection qu'on ne pourra plus jamais revivre. Comment retrouver dans la réalité la pureté d'un premier émoi ? Cela semble une impasse. En fait, notre mémoire autobiographique prive des moments sans intérêt que le premier amour a aussi, apportés. Ces moments sans émotions ne vont pas laisser de traces.
Ainsi, il a été constaté que la mémoire déforme le souvenir, et peut même dans certains cas, créé de faux souvenirs. Le premier amour n'est plus un être en chair et en os. Mais plutôt, une recomposition souvent idéalisée pour embellir le passé. « On peut pourtant, souhaiter revoir son premier amour à bord du monde réel. Mais, il ne s'agit sans doute pas de recommencer une relation amoureuse. Il faut se rappeler que nous évoluons tous et que le premier amour tel que nous l'avons vécu, appartient au passé. Il n'existe plus. C'est ce passé qu'on souhaite revoir et revivre », a recadré l’étudiante en Pharmacie, Ndèye Khady Ndione. Très souriante et distraite, elle estime qu’il est difficile aujourd'hui, de retrouver l'état d'esprit d'autrefois.
« Le premier amour comme chemin d'accès à sa propre mémoire prend le rôle d'un fossile vivant qui joint le souvenir du passé à l'instant présent. On retrouve son prénom, la couleur de ses yeux, sa maison, son ancien lycée. Tout ce qui permet de retrouver l'émotion. On est ici et là-bas, en même temps », décrit-elle, avec un sourire facile et son regard dévastateur.
Et, il semble que le ou la concernée n’a pas vraiment oublié. Puisque, la restitution des souvenirs est bien facilitée par des éléments extérieurs. « La meilleure part de notre mémoire est hors de nous, dans un souffle pluvieux, dans l'odeur de renfermé d'une chambre ou dans l'odeur d'une première flambée, partout où nous retrouvons de nous-mêmes, ce que notre intelligence (...) avait dédaigné, la dernière réserve du passé, la meilleure, celle qui, quand toutes nos larmes semblent taries, sait nous faire pleurer encore », affirme Marcel Proust dans A l'ombre des jeunes filles en fleurs.
Seulement, il a été constaté qu’il est très difficile de se départir des souvenirs intenses, occasionnés, par le passé du premier. Les intenses souvenir se dressent souvent, en image, redonnant envie aux partenaires de renouer le fil pour revivre cette flamme de l’amour. Il s’agit en réalité d’une épreuve pénible, difficile à gérer… Certains perdent même, le nord, en voulant revivre ce passé.
O WADE Leral
Tout ce vécu représente, d’après certains, un rite initiatique qui se vit souvent à l'adolescence. Il y a un "avant" et un "après" par rapport à ce repère. Le premier amour peut façonner profondément notre vision de l'amour. Ce qu'on cherchera dans une relation amoureuse par la suite. Il s’agit là, d’un échange d’une rêverie illimitée et vague contre des attentes plus précises qui borneront peut-être, l'imaginaire.
Transformation du souvenir
Avec le temps, les souvenirs se transforment et tendent à atténuer les moments désagréables au profit des instants heureux. Le premier amour s'idéalise au fur et à mesure, jusqu'à devenir une sorte d'idéal de perfection qu'on ne pourra plus jamais revivre. Comment retrouver dans la réalité la pureté d'un premier émoi ? Cela semble une impasse. En fait, notre mémoire autobiographique prive des moments sans intérêt que le premier amour a aussi, apportés. Ces moments sans émotions ne vont pas laisser de traces.
Ainsi, il a été constaté que la mémoire déforme le souvenir, et peut même dans certains cas, créé de faux souvenirs. Le premier amour n'est plus un être en chair et en os. Mais plutôt, une recomposition souvent idéalisée pour embellir le passé. « On peut pourtant, souhaiter revoir son premier amour à bord du monde réel. Mais, il ne s'agit sans doute pas de recommencer une relation amoureuse. Il faut se rappeler que nous évoluons tous et que le premier amour tel que nous l'avons vécu, appartient au passé. Il n'existe plus. C'est ce passé qu'on souhaite revoir et revivre », a recadré l’étudiante en Pharmacie, Ndèye Khady Ndione. Très souriante et distraite, elle estime qu’il est difficile aujourd'hui, de retrouver l'état d'esprit d'autrefois.
« Le premier amour comme chemin d'accès à sa propre mémoire prend le rôle d'un fossile vivant qui joint le souvenir du passé à l'instant présent. On retrouve son prénom, la couleur de ses yeux, sa maison, son ancien lycée. Tout ce qui permet de retrouver l'émotion. On est ici et là-bas, en même temps », décrit-elle, avec un sourire facile et son regard dévastateur.
Et, il semble que le ou la concernée n’a pas vraiment oublié. Puisque, la restitution des souvenirs est bien facilitée par des éléments extérieurs. « La meilleure part de notre mémoire est hors de nous, dans un souffle pluvieux, dans l'odeur de renfermé d'une chambre ou dans l'odeur d'une première flambée, partout où nous retrouvons de nous-mêmes, ce que notre intelligence (...) avait dédaigné, la dernière réserve du passé, la meilleure, celle qui, quand toutes nos larmes semblent taries, sait nous faire pleurer encore », affirme Marcel Proust dans A l'ombre des jeunes filles en fleurs.
Seulement, il a été constaté qu’il est très difficile de se départir des souvenirs intenses, occasionnés, par le passé du premier. Les intenses souvenir se dressent souvent, en image, redonnant envie aux partenaires de renouer le fil pour revivre cette flamme de l’amour. Il s’agit en réalité d’une épreuve pénible, difficile à gérer… Certains perdent même, le nord, en voulant revivre ce passé.
O WADE Leral
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Les 20 millions de Macky Sall divisent les marabouts à Podor

Lors de sa toute dernière visite dans la région de Saint-Louis, le Président Macky Sall avait reçu en audience les marabouts du département de Podor. Plusieurs d’entre eux avaient quitté des zones reculées pour assister à cette rencontre. Et les marabouts de la commune de Ndioum n’ont pas voulu se faire raconter cet événement. C’est ainsi que plusieurs d’entre eux dont Thierno Kalidou Diop, ont effectué le déplacement.
Les marabouts ne sont pas rentrés les mains vides. D’autant que Macky Sall leur a offert une enveloppe de 20 millions, en guise de transport. Et c’est au moment du partage du «blé» que la situation a dégénéré. Des marabouts ayant assisté à la rencontre, ont été tout bonnement zappés, alors que d’autres qui n’étaient pas présents à l’audience, ont été servis.
«Chacun a reçu 400 000 F. Moi je n’ai rien reçu jusque-là. Je connais beaucoup d’autres personnes qui sont dans la même situation. Alors que des marabouts qui n’étaient pas du voyage ont reçu leur part des 20 millions. C’est vraiment honteux surtout pour des gens qui se disent marabouts », peste Thierno Kalidou Diop, qui avait hésité à rendre l’affaire publique.
«Je veux que le Président Macky Sall sache ce qui s’est passé ici lors du partage des 20 millions», explique-t-il.
L’As
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Pr Ndiack Fall, spécialiste du droit pénal : « rien n’empêche, pour le moment, Khalifa Sall d’être candidat, et s’il est élu, de sortir de prison »

Le professeur de droit pénal, Ndiack Fall se prononce sur le cas Khalifa Sall. Il soutient que l’ancien maire de Dakar n’est pas encore éliminé de la course présidentielle.
« Quand on dit que la décision rendue par la Cour d’appel et qui fait l’objet du pourvoi en cassation, est suspensive, on considère qu’elle n’a aucune valeur exécutoire. C’est-à-dire qu’elle est paralysée dans son application », explique le professeur de droit pénal qui ajoute.
« Tant qu’il n’y a pas condamnation définitive, Khalifa Sall est à la fois électeur et éligible. Autrement dit, comme nous sommes dans une procédure qui n’est pas terminée, rien n’empêche, pour le moment, à Khalifa Sall d’être candidat à la présidentielle et s’il est élu, de sortir de prison ».
Vox Populi
« Quand on dit que la décision rendue par la Cour d’appel et qui fait l’objet du pourvoi en cassation, est suspensive, on considère qu’elle n’a aucune valeur exécutoire. C’est-à-dire qu’elle est paralysée dans son application », explique le professeur de droit pénal qui ajoute.
« Tant qu’il n’y a pas condamnation définitive, Khalifa Sall est à la fois électeur et éligible. Autrement dit, comme nous sommes dans une procédure qui n’est pas terminée, rien n’empêche, pour le moment, à Khalifa Sall d’être candidat à la présidentielle et s’il est élu, de sortir de prison ».
Vox Populi
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Balla Gaye 2 : « Si j’ai accepté d’affronter Modou Lô, c’est pour le remettre à sa place »

Balla Gaye 2 se montre ambitieux avant d’affronter Modou Lô, le 13 janvier prochain. « Tout le monde sait que les qualités de Balla Gaye 2 sont uniques et tous les lutteurs en sont conscients. J’avais battu Modou Lô en 21 secondes et c’est important pour moi de confirmer ma première victoire sur lui.
Si j’ai accepté de l’affronter, c’est pour le remettre à sa place. Battre Modou Lô ne me propulsera pas parce que si c’est fait, on dira que j’ai récidivé. Ce combat compte énormément pour moi », a déclaré le lutteur de Guédiawaye, sur la Tfm, hier soir, lors d’un face-à'face avec Modou Lô.
Si j’ai accepté de l’affronter, c’est pour le remettre à sa place. Battre Modou Lô ne me propulsera pas parce que si c’est fait, on dira que j’ai récidivé. Ce combat compte énormément pour moi », a déclaré le lutteur de Guédiawaye, sur la Tfm, hier soir, lors d’un face-à'face avec Modou Lô.
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Les apparences bavardes et trompeuses de sa gouvernance devraient-elles nous en cacher les tristes réalités ? (Par Mody Niang)

‘’Karim Wade après Abdoulaye Wade et Macky Sall ! Serions-nous à ce point maudits ?’’. Tel est le litre de la contribution que j’ai fait publier à ‘’Walfadjri’’ du 10 et à ‘’Enquête’’ du 12 mars 2018. Dans mes quatre dernières contributions dont la première a été publiée le 21 novembre 2018, j’ai passé en revue quelques scandales, parmi de bien nombreux autres, de la longue gouvernance de Wade père et de Wade fils.
Le 28 novembre 2018, le fils et ancien ‘’Ministre du ciel et de la terre’’ a lancé, de Doha, un ‘’Appel à la Nation’’ (laquelle ?). Dans cet enregistrement par audio, il fait sévèrement le procès de la gouvernance de son ex-frère et appelle à un vaste rassemblement autour de sa grande coalition ‘’ Karim Président 2019’’.
Dans cet appel, le ‘’candidat du peuple’’ dénonce « la gouvernance clanique, les atteintes aux libertés, la politisation de la justice, la dégradation de l’économie, le délabrement des services publics, l’appauvrissement de la population (…) ». Notre ‘’candidat du peuple’’ poursuit sa critique sévère en ces termes : « La situation désastreuse de notre pays exige une vaste réunification de toutes les forces politiques et sociales qui adhèrent au combat pour l’élimination de la mauvaise gouvernance et de la pauvreté, la restauration de la démocratie, le respect de l’équilibre des institutions notamment le respect de l’indépendance de la justice. »
On lit de nombreuses autres critiques dans le fameux ’’Appel à la Nation’’ de Doha, critiques qui en étonneront certainement plus d’un. Dans tous les cas, son auteur comme la cible ne savent pas ce que bonne gouvernance signifie. Ils ont été, tous les deux, nourris au lait de la mal gouvernance respectivement pendant douze et huit ans. Cet appel de Karim Wade est donc un signe manifeste d’irrespect à l’endroit du peuple sénégalais. Lui et son père ont fait leur temps, un temps noir de l’histoire du pays. Leur page doit donc être tournée, définitivement.
Les faire revenir au pouvoir serait pour nous comme une sorte de malédiction, comme le serait d’ailleurs la réélection du président-politicien. Les sept ans de gouvernance qu’il va boucler dans deux mois, ne devraient pas, en tout cas, nous y inciter. Il est vrai qu’il est en train de remuer ciel et terre pour se faire réélire dès le premier tour le 24 février 2019. Nous devrons tout mettre en œuvre pour nous opposer à sa réélection qui serait une catastrophe nationale, la continuité dans la mauvaise gestion, le népotisme, la politique politicienne et folklorique, le piétinement de nos valeurs, etc. Ce scénario-catastrophe ne devrait pas être possible d’ailleurs, malgré le bilan qu’il porte toujours en bandoulière. Ce bilan n’est pas seulement matériel et physique, il est aussi moral. Le premier est contestable sur bien des points, le second catastrophique.
Arrêtons-nous d’abord sur le premier ! Le président-politicien, son clan, sa radio et sa télévision nous pompent l’air au quotidien avec leurs tonitruantes infrastructures, des infrastructures fortement surfacturées, plus de prestige que de développement. Avant de les passer en revue, il faut rappeler que, le 25 mars 2012, nous l’avons confortablement élu, sur la base d’engagements formels et souvent solennels, à imprimer dans la gouvernance du pays les ruptures profondes que nous attendons depuis 58 ans. Nous mettons ensuite, chaque année, un budget à sa disposition. Quoi de plus naturel donc qu’il construise des infrastructures ?
Il est navrant d’entendre certains compatriotes répéter à l’envi qu’il a donné un forage, un centre de santé, un lycée à telle ou telle localité. Il ne donne rien, il est dans son rôle quand il réalise des infrastructures. Il ne donne rien, il prend plutôt. Ses réalisations sont coûteuses et manquent souvent de pertinence. Le seul exemple de ce Train Express régional (TER) suffit à l’illustrer. Conçu seulement pour frapper les imaginations à moins d’un mois de l’élection présidentielle, ce train va nous coûter les yeux de la tête. Plus de mille milliards sûrement, peut-être bien plus avec cette lettre qui circule et qui serait adressée à son Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan.
Autant de milliards pour 34 kilomètres puisqu’on ne parle plus Diamniadio-AIBD ! Ce TER vient avec 30 ou 40 ans de retard. Son tracé pose beaucoup de problèmes et de désagréments. Il éventre notre forêt de Mbao, déplace des populations qui vivent ensemble depuis 60 à 70 ans, voire plus. Si ce projet politicien et électoraliste avait été soumis au référendum, il aurait sûrement été rejeté par une écrasante majorité.
On n’a pas besoin d’être un technicien ou un génie pour comprendre que ces milliards auraient pu servir plus utilement le pays, surtout le pays profond. Ils pourraient en particulier financer ce vieux projet de train reliant Dakar-Ziguinchor ou réhabiliter nos anciens chemins de fer abandonnés, à l’époque, sur injonction de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI). J’ai tenté d’illustrer, dans mes contributions antérieures, comment l’un ou l’autre scénario pourrait être bien plus utile pour nos populations.
Je ne m’attarderai pas sur l’autoroute ‘’Ila Touba’’ qui coûte aussi très cher, trop cher comparé aux autres qui sont construites en Afrique : 416 milliards pour 112 km à travers un terrain sablonneux. Deux cents (200) y suffiraient, bien moins selon de nombreux techniciens interrogés, surtout qu’elle n’avait aucun caractère urgent, pour le moment en tout cas. La route Thiès-Touba via Khombole, Bambey, Diourbel pourrait être élargie en deux fois deux voies matériellement séparées. Les villes de Thiénaba, Khombole et Bambey seraient contournées, Diourbel l’étant déjà.
Ce projet n’aurait pas coûté plus de 200 milliards et les 216 autres seraient dépensés plus utilement ailleurs, à Touba comme dans d’autres localités du pays qui en ont tant besoin. J’ai fait plusieurs propositions dans ce sens, dans mes écrits comme dans mes interventions, plus rares, sur les plateaux de télévision et devant les micros de radios.
Nous pourrions donner d’autres exemples de réalisations dont nombre de compatriotes doutent de la pertinence et s’indignent des coûts exorbitants. Parmi elles, on peut citer pêle-mêle : 1) les 6,5 millions cartes d’identité biométriques les plus chères du Continent et dont personne – sauf peut-être le Ministre de l’Intérieur et certains de ces directeurs – ne sait si elles sont toutes éditées ; 2) les 50 000 lampadaires solaires acquis par le président-politicien à plus de 57 milliards (plus d’un million de francs CFA l'unité), auprès du Groupe ‘’Fonroche Eclairage’’, au détriment de nombre d’autres industriels notamment asiatiques, américains et européens, dont les offres seraient pourtant beaucoup plus intéressantes pour notre pays.
En outre, un journal français, ‘’Les Echos’’, précise que c’est l’entreprise '’Eiffage’’ – encore elle – qui va se charger de l'installation des lampadaires ; 3) la réhabilitation du Building administratif dont le coût initial déclaré de 17 milliards aurait fait un grand bond, avec les multiples avenants – devenus une pratique courante avec la gouvernance en cours – jusqu’à atteindre les 30 milliards, peut-être plus ; 4) le Centre international de Conférences Abdou Diouf (CICAD) qui nous aurait coûté, lui aussi, plus de 50 milliards !
Nous aurions pu citer bien d’autres exemples d’infrastructures fortement surfacturées et dont la pertinence est loin d’être prouvée. On en trouve en grand nombre développées dans nos contributions comme dans celles d’autres compatriotes. Le tonitruant bilan du président-politicien est donc loin d’être aussi élogieux qu’on nous le présente. Il l’est encore moins si on en considère l’aspect moral. C’est lui-même, notre président-politicien, qui déclarait qu’une gouvernance ne se limitait pas à construire des infrastructures.
Elle doit aussi prendre en compte la promotion de nos valeurs. Or, de ce dernier point de vue, son bilan est une catastrophe et on peut s’en faire déjà une idée en lisant ma contribution qui a pour titre : « Monsieur le Président de la République, où trouvez-vous la force de regarder encore vos compatriotes les yeux dans les yeux ? ». Oui, je me suis posé légitimement la question, quand il reniait, au quotidien et sans état d’âme, tous les engagements qu’il avait pris avant le 25 mars 2012 et qui lui valurent, pour l’essentiel, 65% de nos suffrages. Le reniement qui nous a le plus indignés, c’est celui de son engagement à réduire le mandat présidentiel de sept à cinq ans et à se l’appliquer.
Il l’a plusieurs fois réitéré, intra et extra muros, même sur les perrons de l’Elysée devant un Président Sarkozy admiratif. Pourtant, on connaît la triste suite : un wax waxeet, le plus insoutenable de sa gouvernance, car il y en a bien d’autres. Des wax waxeet, Papa Alé Niang nous en donne des exemples dans pratiquement toutes ses excellentes chroniques. Nous revient en particulier cette déclaration que, s’il n’avait pas mis le coude sur des dossiers, nombreux seraient ceux qui iraient en prison.
Devant le tollé général soulevé par un tel aveu de la bouche d’un président de la République, il se rétracte sans état d’âme et s’enfonce davantage en précisant qu’il n’a mis le coude que sur un dossier, celui du FESMAN, pour ne pas envoyer en prison la sœur après le frère (Sindiély après Karim Wade). Je laisse le soin au lecteur de caractériser un tel président, ce président qui s’illustre dans un autre engagement public sans lendemain : celui qu’il ne prendrait jamais un décret pour confier des responsabilités nationales à son omniprésent frère. Quelque temps après, il signe un décret pour le nommer à la tête de l’une des plus stratégiques directions générales, celle de la Caisse de dépôt et de Consignation.
Nous n’oublierons pas cet autre engagement sans lendemain, celui à mettre en œuvre, une fois élu, une politique ‘’sobre, transparente et vertueuse’’. Une politique sobre ! Sobre avec le nombre impressionnant de ministres d’Etat, de ministres, de ministre conseillers, d’ambassadeurs itinérants, de chargés de missions, etc., qu’il nomme à tout bout de champ ! Sobre avec les gigantesques caravanes de voitures grand luxe et avides de carburant qui le suivent à travers ses innombrables déplacements politiciens et folkloriques dans les quatre coins du Sénégal !
Sa politique sobre, ce sont aussi ses nombreux voyages à l’extérieur à bord d’un avion plein, plein de ses proches collaborateurs, de ses ministres et conseillers divers, sans compter les membres du couple présidentiel, les amis, les ‘’communicateurs traditionnels’’, etc. Elle se mesure également, cette sobriété, dans les innombrables grandes nuits de jouissance au cours desquelles ses ministres, directeurs généraux et autres PCA rivalisent d’ardeur à distribuer des millions de francs CFA à leur soit disant griots.
Sa politique transparente ! Ce qualificatif sonne faux dans tous ses actes de gouvernance : dans l’attribution des marchés publics, où le gré à gré est devenu une exception ; dans l’étouffement des organes de contrôle qui ne publient pratiquement plus de rapports ou, même s’ils sont produits, sont écrasés sous le poids de son coude, surtout s’ils mettent en cause la gestion de ses proches. On n’oubliera pas les nombreux dossiers de l’OFNAC et de la CENTIF qui dorment d’un long sommeil sur la table du Procureur de la République, peut-être à l’exception notable de celui de kumba amul ndey Ababacar Khalifa Sall, traité avec une diligence inhabituelle.
Nous ne nous attarderons sûrement pas sur ce fameux slogan ‘’La Patrie avant le parti’’. Même les plus indifférents de nos compatriotes savent ce que c’est devenu. La lutte sans concession contre la corruption qu’il nous promettait connaît le même sort, entretenue qu’elle est au niveau le plus élevé de l’Etat. Pendant ses sept années de gouvernance opaque, ce président-politicien a grillé 56 milliards (au moins) de fonds politiques. Il distribue, au quotidien, des millions de francs CFA, au palais de la République comme lors de ses nombreux déplacements. Il a légitimé la détestable transhumance et achète sans état d’âme et au grand jour des consciences.
Plus qu’une contribution, c’est un livre, un gros livre qu’il faudrait pour passer en revue tous les reniements de ses engagements. Cet homme qui préside aux destinées de notre pauvre pays depuis le 2 avril 2012 fait tout le contraire de ce qu’il nous avait promis. A son image, sa politique n’est ni transparente, ni sobre, ni vertueuse. Son parti, omniprésent, écrase la Patrie. Avec lui, la corruption, les détournements de deniers publics et autres forfaitures vivent leurs plus beaux jours. S’y ajoute que la loi est loin d’être la même pour tous, au contraire de l’engagement ferme qu’il avait pris dans ce sens. Il est foncièrement partisan et, naturellement, injuste.
Ce qui est surtout insoutenable pour un Président de la République, pour un kilifa,, sa parole ne vaut plus un kopeck. ‘’Waxi Macky de du ma ci dóor sa ma doom’’, entend-on souvent dire dans le pays. Comment pouvons-nous donc envisager, un seul instant, de réélire cet homme, même si son bilan matériel était convaincant, ce qui est loin d’être le cas ? Ne nous a-t-il pas suffisamment trompés, suffisamment déçus ? N’en avons-nous pas assez avec cet odieux système de gouvernement qui nous maintient encore parmi les 25 pays les plus pauvres et les plus endettés du monde ?
Réélire le président-politicien, avec son bilan moral dérisoire, c’est reconduire ce système pendant encore cinq ans. Sommes-nous prêts à nous y aventurer le 24 février 2019 ? Il appartient à chacun et à chacune d’entre nous de répondre objectivement à cette question, et d’en tirer la conséquence idoine.
Dakar, le 25 décembre 2018
Mody Niang
Le 28 novembre 2018, le fils et ancien ‘’Ministre du ciel et de la terre’’ a lancé, de Doha, un ‘’Appel à la Nation’’ (laquelle ?). Dans cet enregistrement par audio, il fait sévèrement le procès de la gouvernance de son ex-frère et appelle à un vaste rassemblement autour de sa grande coalition ‘’ Karim Président 2019’’.
Dans cet appel, le ‘’candidat du peuple’’ dénonce « la gouvernance clanique, les atteintes aux libertés, la politisation de la justice, la dégradation de l’économie, le délabrement des services publics, l’appauvrissement de la population (…) ». Notre ‘’candidat du peuple’’ poursuit sa critique sévère en ces termes : « La situation désastreuse de notre pays exige une vaste réunification de toutes les forces politiques et sociales qui adhèrent au combat pour l’élimination de la mauvaise gouvernance et de la pauvreté, la restauration de la démocratie, le respect de l’équilibre des institutions notamment le respect de l’indépendance de la justice. »
On lit de nombreuses autres critiques dans le fameux ’’Appel à la Nation’’ de Doha, critiques qui en étonneront certainement plus d’un. Dans tous les cas, son auteur comme la cible ne savent pas ce que bonne gouvernance signifie. Ils ont été, tous les deux, nourris au lait de la mal gouvernance respectivement pendant douze et huit ans. Cet appel de Karim Wade est donc un signe manifeste d’irrespect à l’endroit du peuple sénégalais. Lui et son père ont fait leur temps, un temps noir de l’histoire du pays. Leur page doit donc être tournée, définitivement.
Les faire revenir au pouvoir serait pour nous comme une sorte de malédiction, comme le serait d’ailleurs la réélection du président-politicien. Les sept ans de gouvernance qu’il va boucler dans deux mois, ne devraient pas, en tout cas, nous y inciter. Il est vrai qu’il est en train de remuer ciel et terre pour se faire réélire dès le premier tour le 24 février 2019. Nous devrons tout mettre en œuvre pour nous opposer à sa réélection qui serait une catastrophe nationale, la continuité dans la mauvaise gestion, le népotisme, la politique politicienne et folklorique, le piétinement de nos valeurs, etc. Ce scénario-catastrophe ne devrait pas être possible d’ailleurs, malgré le bilan qu’il porte toujours en bandoulière. Ce bilan n’est pas seulement matériel et physique, il est aussi moral. Le premier est contestable sur bien des points, le second catastrophique.
Arrêtons-nous d’abord sur le premier ! Le président-politicien, son clan, sa radio et sa télévision nous pompent l’air au quotidien avec leurs tonitruantes infrastructures, des infrastructures fortement surfacturées, plus de prestige que de développement. Avant de les passer en revue, il faut rappeler que, le 25 mars 2012, nous l’avons confortablement élu, sur la base d’engagements formels et souvent solennels, à imprimer dans la gouvernance du pays les ruptures profondes que nous attendons depuis 58 ans. Nous mettons ensuite, chaque année, un budget à sa disposition. Quoi de plus naturel donc qu’il construise des infrastructures ?
Il est navrant d’entendre certains compatriotes répéter à l’envi qu’il a donné un forage, un centre de santé, un lycée à telle ou telle localité. Il ne donne rien, il est dans son rôle quand il réalise des infrastructures. Il ne donne rien, il prend plutôt. Ses réalisations sont coûteuses et manquent souvent de pertinence. Le seul exemple de ce Train Express régional (TER) suffit à l’illustrer. Conçu seulement pour frapper les imaginations à moins d’un mois de l’élection présidentielle, ce train va nous coûter les yeux de la tête. Plus de mille milliards sûrement, peut-être bien plus avec cette lettre qui circule et qui serait adressée à son Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan.
Autant de milliards pour 34 kilomètres puisqu’on ne parle plus Diamniadio-AIBD ! Ce TER vient avec 30 ou 40 ans de retard. Son tracé pose beaucoup de problèmes et de désagréments. Il éventre notre forêt de Mbao, déplace des populations qui vivent ensemble depuis 60 à 70 ans, voire plus. Si ce projet politicien et électoraliste avait été soumis au référendum, il aurait sûrement été rejeté par une écrasante majorité.
On n’a pas besoin d’être un technicien ou un génie pour comprendre que ces milliards auraient pu servir plus utilement le pays, surtout le pays profond. Ils pourraient en particulier financer ce vieux projet de train reliant Dakar-Ziguinchor ou réhabiliter nos anciens chemins de fer abandonnés, à l’époque, sur injonction de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI). J’ai tenté d’illustrer, dans mes contributions antérieures, comment l’un ou l’autre scénario pourrait être bien plus utile pour nos populations.
Je ne m’attarderai pas sur l’autoroute ‘’Ila Touba’’ qui coûte aussi très cher, trop cher comparé aux autres qui sont construites en Afrique : 416 milliards pour 112 km à travers un terrain sablonneux. Deux cents (200) y suffiraient, bien moins selon de nombreux techniciens interrogés, surtout qu’elle n’avait aucun caractère urgent, pour le moment en tout cas. La route Thiès-Touba via Khombole, Bambey, Diourbel pourrait être élargie en deux fois deux voies matériellement séparées. Les villes de Thiénaba, Khombole et Bambey seraient contournées, Diourbel l’étant déjà.
Ce projet n’aurait pas coûté plus de 200 milliards et les 216 autres seraient dépensés plus utilement ailleurs, à Touba comme dans d’autres localités du pays qui en ont tant besoin. J’ai fait plusieurs propositions dans ce sens, dans mes écrits comme dans mes interventions, plus rares, sur les plateaux de télévision et devant les micros de radios.
Nous pourrions donner d’autres exemples de réalisations dont nombre de compatriotes doutent de la pertinence et s’indignent des coûts exorbitants. Parmi elles, on peut citer pêle-mêle : 1) les 6,5 millions cartes d’identité biométriques les plus chères du Continent et dont personne – sauf peut-être le Ministre de l’Intérieur et certains de ces directeurs – ne sait si elles sont toutes éditées ; 2) les 50 000 lampadaires solaires acquis par le président-politicien à plus de 57 milliards (plus d’un million de francs CFA l'unité), auprès du Groupe ‘’Fonroche Eclairage’’, au détriment de nombre d’autres industriels notamment asiatiques, américains et européens, dont les offres seraient pourtant beaucoup plus intéressantes pour notre pays.
En outre, un journal français, ‘’Les Echos’’, précise que c’est l’entreprise '’Eiffage’’ – encore elle – qui va se charger de l'installation des lampadaires ; 3) la réhabilitation du Building administratif dont le coût initial déclaré de 17 milliards aurait fait un grand bond, avec les multiples avenants – devenus une pratique courante avec la gouvernance en cours – jusqu’à atteindre les 30 milliards, peut-être plus ; 4) le Centre international de Conférences Abdou Diouf (CICAD) qui nous aurait coûté, lui aussi, plus de 50 milliards !
Nous aurions pu citer bien d’autres exemples d’infrastructures fortement surfacturées et dont la pertinence est loin d’être prouvée. On en trouve en grand nombre développées dans nos contributions comme dans celles d’autres compatriotes. Le tonitruant bilan du président-politicien est donc loin d’être aussi élogieux qu’on nous le présente. Il l’est encore moins si on en considère l’aspect moral. C’est lui-même, notre président-politicien, qui déclarait qu’une gouvernance ne se limitait pas à construire des infrastructures.
Elle doit aussi prendre en compte la promotion de nos valeurs. Or, de ce dernier point de vue, son bilan est une catastrophe et on peut s’en faire déjà une idée en lisant ma contribution qui a pour titre : « Monsieur le Président de la République, où trouvez-vous la force de regarder encore vos compatriotes les yeux dans les yeux ? ». Oui, je me suis posé légitimement la question, quand il reniait, au quotidien et sans état d’âme, tous les engagements qu’il avait pris avant le 25 mars 2012 et qui lui valurent, pour l’essentiel, 65% de nos suffrages. Le reniement qui nous a le plus indignés, c’est celui de son engagement à réduire le mandat présidentiel de sept à cinq ans et à se l’appliquer.
Il l’a plusieurs fois réitéré, intra et extra muros, même sur les perrons de l’Elysée devant un Président Sarkozy admiratif. Pourtant, on connaît la triste suite : un wax waxeet, le plus insoutenable de sa gouvernance, car il y en a bien d’autres. Des wax waxeet, Papa Alé Niang nous en donne des exemples dans pratiquement toutes ses excellentes chroniques. Nous revient en particulier cette déclaration que, s’il n’avait pas mis le coude sur des dossiers, nombreux seraient ceux qui iraient en prison.
Devant le tollé général soulevé par un tel aveu de la bouche d’un président de la République, il se rétracte sans état d’âme et s’enfonce davantage en précisant qu’il n’a mis le coude que sur un dossier, celui du FESMAN, pour ne pas envoyer en prison la sœur après le frère (Sindiély après Karim Wade). Je laisse le soin au lecteur de caractériser un tel président, ce président qui s’illustre dans un autre engagement public sans lendemain : celui qu’il ne prendrait jamais un décret pour confier des responsabilités nationales à son omniprésent frère. Quelque temps après, il signe un décret pour le nommer à la tête de l’une des plus stratégiques directions générales, celle de la Caisse de dépôt et de Consignation.
Nous n’oublierons pas cet autre engagement sans lendemain, celui à mettre en œuvre, une fois élu, une politique ‘’sobre, transparente et vertueuse’’. Une politique sobre ! Sobre avec le nombre impressionnant de ministres d’Etat, de ministres, de ministre conseillers, d’ambassadeurs itinérants, de chargés de missions, etc., qu’il nomme à tout bout de champ ! Sobre avec les gigantesques caravanes de voitures grand luxe et avides de carburant qui le suivent à travers ses innombrables déplacements politiciens et folkloriques dans les quatre coins du Sénégal !
Sa politique sobre, ce sont aussi ses nombreux voyages à l’extérieur à bord d’un avion plein, plein de ses proches collaborateurs, de ses ministres et conseillers divers, sans compter les membres du couple présidentiel, les amis, les ‘’communicateurs traditionnels’’, etc. Elle se mesure également, cette sobriété, dans les innombrables grandes nuits de jouissance au cours desquelles ses ministres, directeurs généraux et autres PCA rivalisent d’ardeur à distribuer des millions de francs CFA à leur soit disant griots.
Sa politique transparente ! Ce qualificatif sonne faux dans tous ses actes de gouvernance : dans l’attribution des marchés publics, où le gré à gré est devenu une exception ; dans l’étouffement des organes de contrôle qui ne publient pratiquement plus de rapports ou, même s’ils sont produits, sont écrasés sous le poids de son coude, surtout s’ils mettent en cause la gestion de ses proches. On n’oubliera pas les nombreux dossiers de l’OFNAC et de la CENTIF qui dorment d’un long sommeil sur la table du Procureur de la République, peut-être à l’exception notable de celui de kumba amul ndey Ababacar Khalifa Sall, traité avec une diligence inhabituelle.
Nous ne nous attarderons sûrement pas sur ce fameux slogan ‘’La Patrie avant le parti’’. Même les plus indifférents de nos compatriotes savent ce que c’est devenu. La lutte sans concession contre la corruption qu’il nous promettait connaît le même sort, entretenue qu’elle est au niveau le plus élevé de l’Etat. Pendant ses sept années de gouvernance opaque, ce président-politicien a grillé 56 milliards (au moins) de fonds politiques. Il distribue, au quotidien, des millions de francs CFA, au palais de la République comme lors de ses nombreux déplacements. Il a légitimé la détestable transhumance et achète sans état d’âme et au grand jour des consciences.
Plus qu’une contribution, c’est un livre, un gros livre qu’il faudrait pour passer en revue tous les reniements de ses engagements. Cet homme qui préside aux destinées de notre pauvre pays depuis le 2 avril 2012 fait tout le contraire de ce qu’il nous avait promis. A son image, sa politique n’est ni transparente, ni sobre, ni vertueuse. Son parti, omniprésent, écrase la Patrie. Avec lui, la corruption, les détournements de deniers publics et autres forfaitures vivent leurs plus beaux jours. S’y ajoute que la loi est loin d’être la même pour tous, au contraire de l’engagement ferme qu’il avait pris dans ce sens. Il est foncièrement partisan et, naturellement, injuste.
Ce qui est surtout insoutenable pour un Président de la République, pour un kilifa,, sa parole ne vaut plus un kopeck. ‘’Waxi Macky de du ma ci dóor sa ma doom’’, entend-on souvent dire dans le pays. Comment pouvons-nous donc envisager, un seul instant, de réélire cet homme, même si son bilan matériel était convaincant, ce qui est loin d’être le cas ? Ne nous a-t-il pas suffisamment trompés, suffisamment déçus ? N’en avons-nous pas assez avec cet odieux système de gouvernement qui nous maintient encore parmi les 25 pays les plus pauvres et les plus endettés du monde ?
Réélire le président-politicien, avec son bilan moral dérisoire, c’est reconduire ce système pendant encore cinq ans. Sommes-nous prêts à nous y aventurer le 24 février 2019 ? Il appartient à chacun et à chacune d’entre nous de répondre objectivement à cette question, et d’en tirer la conséquence idoine.
Dakar, le 25 décembre 2018
Mody Niang
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Everton ne veut pas laisser partir Idrissa Gana Guèye

À la recherche d’un milieu de terrain travailleur, le PSG s’intéresserait à Idrissa Guèye. Mais Everton ne serait que moyennement emballé à l’idée de se séparer de son récupérateur.
C’était un dossier que l’on disait bien avancé.
Face à l’impossibilité de recruter un nom ronflant lors du mercato hivernal autant à cause des contraintes liées au fair-play financier – on parle par exemple d’une somme avoisinant 80 millions d’euros pour chiper De Jong à l’Ajax – qu’en raison du peu de possibilités sur le marché – Liverpool a ainsi immédiatement fermé la porte pour Fabinho –, le PSG s’était rabattu sur des profils plus faisables.
Abdoulaye Doucouré (Watford), Diadié Samassekou (Red Bull Salzbourg), Thiago Mendes (Lille) et Idrissa Guèye (Everton) remplissaient les critères voulus par le champion de France en titre : être accessible d’un point de vue économique (pas plus de 30 M€ d’indemnité de transfert) et éprouver de l’intérêt pour le challenge parisien. Certaines rumeurs évoquaient même des tractations très avancées entre le Sénégalais Guèye et le clan francilien tandis que les Toffees n’y mettraient pas leur veto.
L’affaire pourrait finalement être plus compliquée que ça d’après Sky Sport. Les Anglais ne souhaiteraient pas libérer un élément vital du onze de départ, régulièrement comparé à Ngolo Kanté et à qui il reste quatre ans de contrat. Surtout à un prix aussi dérisoire sur un marché devenu totalement fou. Une mauvaise nouvelle pour les têtes pensantes parisiennes, qui vont devoir trouver une alternative.
OnzeMondial
C’était un dossier que l’on disait bien avancé.
Face à l’impossibilité de recruter un nom ronflant lors du mercato hivernal autant à cause des contraintes liées au fair-play financier – on parle par exemple d’une somme avoisinant 80 millions d’euros pour chiper De Jong à l’Ajax – qu’en raison du peu de possibilités sur le marché – Liverpool a ainsi immédiatement fermé la porte pour Fabinho –, le PSG s’était rabattu sur des profils plus faisables.
Abdoulaye Doucouré (Watford), Diadié Samassekou (Red Bull Salzbourg), Thiago Mendes (Lille) et Idrissa Guèye (Everton) remplissaient les critères voulus par le champion de France en titre : être accessible d’un point de vue économique (pas plus de 30 M€ d’indemnité de transfert) et éprouver de l’intérêt pour le challenge parisien. Certaines rumeurs évoquaient même des tractations très avancées entre le Sénégalais Guèye et le clan francilien tandis que les Toffees n’y mettraient pas leur veto.
L’affaire pourrait finalement être plus compliquée que ça d’après Sky Sport. Les Anglais ne souhaiteraient pas libérer un élément vital du onze de départ, régulièrement comparé à Ngolo Kanté et à qui il reste quatre ans de contrat. Surtout à un prix aussi dérisoire sur un marché devenu totalement fou. Une mauvaise nouvelle pour les têtes pensantes parisiennes, qui vont devoir trouver une alternative.
OnzeMondial
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Monseigneur Benjamin Ndiaye aux fidèles chrétiens « Arrêtez d’aller à la recherche de quelques diseurs d’avenir… »
Dans son homélie de Noel, l’archevêque de Dakar s’est attaqué aux « diseurs d’avenir » ou « charlatans capables de mille manipulations ». Monseigneur Benjamin Ndiaye a ainsi invité les fidèles chrétiens à se débarrasser de telles pratiques pour suivre le « Christ vérité ».

« J’ai envie de vous dire, surtout à ceux qu’ont peur, ceux qui ont des craintes : arrêtez d’aller une fois à droite, une fois à gauche, à la recherche de quelques diseurs d’avenir ou de charlatans capables de mille manipulations » a lancé Monseigneur Benjamin Ndiaye.
Très en verve dans son homélie, l’archevêque d’enchaîner : « je reviens d’effectuer une visite pastorale dans la paroisse Saint Jean Paul II de Guédiawaye. Parmi les questions qui’ mont été posées, je me suis senti fortement interpellé par l’inquiétude de certains fidèles face à la menace des sectes et de l’apostasie. N’est-ce pas justement un appel pressant à suivre en Eglise le Christ Vérité. Dieu s’est fait homme en Jésus Christ pour que l’homme le connaisse, qu’il l’écoute et le suive librement avec foi amour et persévérance ».
Vox Populi
Très en verve dans son homélie, l’archevêque d’enchaîner : « je reviens d’effectuer une visite pastorale dans la paroisse Saint Jean Paul II de Guédiawaye. Parmi les questions qui’ mont été posées, je me suis senti fortement interpellé par l’inquiétude de certains fidèles face à la menace des sectes et de l’apostasie. N’est-ce pas justement un appel pressant à suivre en Eglise le Christ Vérité. Dieu s’est fait homme en Jésus Christ pour que l’homme le connaisse, qu’il l’écoute et le suive librement avec foi amour et persévérance ».
Vox Populi
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Soyez observateur : Voici 10 signes pour reconnaître une femme amoureuse

Grand sourire, yeux qui pétillent, il y a des signes qui ne trompent pas ! Votre collègue de bureau arrive maquillée, enjouée, se met à faire attention à ce qu’elle mange.
Et s’il y avait de l’amour dans l’air ? Messieurs, si vous avez des doutes sur les sentiments que vous porte votre chère et tendre, alors voici quelques conseils qui vous guideront !
1- Le regard
Le regard ne trompe pas ! Une femme qui regarde son homme avec des yeux grands écarquillés, qui le couve des yeux dès qu’il parle, pas de doute, c’est une femme amoureuse.
L’intensité du regard trahit les émotions et sentiments. Si les yeux de votre compagne brillent dès qu’elle vous aperçoit, vous pouvez être rassurés, Messieurs.
2- L’apparence
Une femme amoureuse est une femme qui cherche à plaire et prend soin d’elle ! Par conséquent, si vous observez des changements dans ses vêtements, ses chaussures, sa façon de se maquiller, de se coiffer, vous pouvez être certain qu’il y a un homme dans sa vie et qu’elle cherche à le séduire.
3- L’attitude
Une femme amoureuse est une femme épanouie, et cela se voit à son attitude. C’est une femme pétillante. Elle se sent bien dans sa tête, dans son corps, renoue avec l’insouciance de l’enfant, se sent incroyablement légère.
Elle a le sentiment que tout lui réussit et voit la vie en rose. Elle sourit tout le temps, rit de tout. Bref l’amour donne des ailes et la joie de vivre.
4- La jalousie
L’amour a ses revers. Sachez Messieurs qu’une femme amoureuse est aussi très possessive et jalouse. Par conséquent, elle risque de vous surveiller, de traquer votre profil facebook, de fouiller dans vos poches, de surveiller vos textos sur votre téléphone portable. Elle veut savoir où vous êtes et se ronge les sangs dès que vous êtes loin d’elle.
5- Le régime
Vivre d’amour et d’eau fraîche ! L’expression est vraie. Une femme amoureuse se nourrit de ses sentiments. Par conséquent, son appétit est réduit !
De plus, elle fait attention à sa ligne et à sa silhouette, évite les pâtisseries et tout ce qui est calorique.
6- La confiance
Une femme amoureuse est une femme qui se confie plus facilement, plus expansive, c’est une femme plus sûre d’elle car elle se sent forte. Elle rayonne et sa confiance est communicative.
Au travail, c’est un véritable Zébulon. Jamais fatiguée, elle entreprend tout avec une force inouïe. Forcément, elle est dopée à la sérotonine, l’hormone du bonheur.
7- L’attention
Une femme amoureuse est attentionnée ! Elle se met aux fourneaux alors que jusqu’à présent, elle ne faisait que réchauffer des plats préparés.
Elle regarde les livres de recettes, s’intéresse au bio, décide de se rendre au marché et cuisine de bons petits plats. Elle fait tout pour que son chéri soit heureux, n’hésitant pas à écrire des mots doux sur le frigo et offrir des petits cadeaux.
8- Le pardon
Une femme vraiment amoureuse est prête à toutes les concessions. En amour, c’est parfois compliqué. Une femme qui accepte de pardonner à son homme ses virées entre copains, ses nuits d’ivresse est une femme qui aime.
9- La libido
Une femme amoureuse aura du mal à cacher à son entourage son teint resplendissant, son soudain sex appeal surtout auprès des hommes, qui flairent le déchaînement d’hormones !
Car oui, l’amour excite et fait exploser la libido. Une femme amoureuse fait beaucoup de sport au lit et ne comprend pas pourquoi ses collègues se plaignent de leurs relations sexuelles. De son côté, tout va bien.
10- L’avenir
Surtout une femme amoureuse se projette ! Elle a beaucoup d’imagination, rêvasse à son bureau, se voit dans 10 ans, avec des enfants, une belle robe de mariée, un chien, une maison.
La femme amoureuse pense à l’avenir qu’elle voit sans nuages et sans encombres.
Et s’il y avait de l’amour dans l’air ? Messieurs, si vous avez des doutes sur les sentiments que vous porte votre chère et tendre, alors voici quelques conseils qui vous guideront !
1- Le regard
Le regard ne trompe pas ! Une femme qui regarde son homme avec des yeux grands écarquillés, qui le couve des yeux dès qu’il parle, pas de doute, c’est une femme amoureuse.
L’intensité du regard trahit les émotions et sentiments. Si les yeux de votre compagne brillent dès qu’elle vous aperçoit, vous pouvez être rassurés, Messieurs.
2- L’apparence
Une femme amoureuse est une femme qui cherche à plaire et prend soin d’elle ! Par conséquent, si vous observez des changements dans ses vêtements, ses chaussures, sa façon de se maquiller, de se coiffer, vous pouvez être certain qu’il y a un homme dans sa vie et qu’elle cherche à le séduire.
3- L’attitude
Une femme amoureuse est une femme épanouie, et cela se voit à son attitude. C’est une femme pétillante. Elle se sent bien dans sa tête, dans son corps, renoue avec l’insouciance de l’enfant, se sent incroyablement légère.
Elle a le sentiment que tout lui réussit et voit la vie en rose. Elle sourit tout le temps, rit de tout. Bref l’amour donne des ailes et la joie de vivre.
4- La jalousie
L’amour a ses revers. Sachez Messieurs qu’une femme amoureuse est aussi très possessive et jalouse. Par conséquent, elle risque de vous surveiller, de traquer votre profil facebook, de fouiller dans vos poches, de surveiller vos textos sur votre téléphone portable. Elle veut savoir où vous êtes et se ronge les sangs dès que vous êtes loin d’elle.
5- Le régime
Vivre d’amour et d’eau fraîche ! L’expression est vraie. Une femme amoureuse se nourrit de ses sentiments. Par conséquent, son appétit est réduit !
De plus, elle fait attention à sa ligne et à sa silhouette, évite les pâtisseries et tout ce qui est calorique.
6- La confiance
Une femme amoureuse est une femme qui se confie plus facilement, plus expansive, c’est une femme plus sûre d’elle car elle se sent forte. Elle rayonne et sa confiance est communicative.
Au travail, c’est un véritable Zébulon. Jamais fatiguée, elle entreprend tout avec une force inouïe. Forcément, elle est dopée à la sérotonine, l’hormone du bonheur.
7- L’attention
Une femme amoureuse est attentionnée ! Elle se met aux fourneaux alors que jusqu’à présent, elle ne faisait que réchauffer des plats préparés.
Elle regarde les livres de recettes, s’intéresse au bio, décide de se rendre au marché et cuisine de bons petits plats. Elle fait tout pour que son chéri soit heureux, n’hésitant pas à écrire des mots doux sur le frigo et offrir des petits cadeaux.
8- Le pardon
Une femme vraiment amoureuse est prête à toutes les concessions. En amour, c’est parfois compliqué. Une femme qui accepte de pardonner à son homme ses virées entre copains, ses nuits d’ivresse est une femme qui aime.
9- La libido
Une femme amoureuse aura du mal à cacher à son entourage son teint resplendissant, son soudain sex appeal surtout auprès des hommes, qui flairent le déchaînement d’hormones !
Car oui, l’amour excite et fait exploser la libido. Une femme amoureuse fait beaucoup de sport au lit et ne comprend pas pourquoi ses collègues se plaignent de leurs relations sexuelles. De son côté, tout va bien.
10- L’avenir
Surtout une femme amoureuse se projette ! Elle a beaucoup d’imagination, rêvasse à son bureau, se voit dans 10 ans, avec des enfants, une belle robe de mariée, un chien, une maison.
La femme amoureuse pense à l’avenir qu’elle voit sans nuages et sans encombres.
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Le caviar, c'est juste des oeufs de poisson

Ce qu’on appelle caviar, ce sont des œufs de poissons, attention, pas n’importe quel poisson : l’esturgeon. Ce grand poisson a été tellement pêché pour ses précieux œufs, qu’il n’existe aujourd’hui quasiment plus à l’état sauvage. Sa pêche est d’ailleurs complètement interdite depuis 1998.
Après l’URSS et l’Iran qui en eurent le monopole, de nombreux pays se sont lancés dans l’élevage. Auriez-vous deviné que les grands producteurs de caviar actuellement sont, au premier rang, la Chine, avec 30 tonnes en 2013, puis l’Italie, la France avec un excellent caviar d’Aquitaine, Israël ou encore les Etats-Unis et le Canada ?
La maison Petrossian a été la première à importer le caviar russe en France en 1920. Cette société toujours familiale propose un grand choix de caviar : baeri (esturgeon sibérien), alverta, ossetra (se dit osciètre), beluga… Petrossian est devenue une institution, à tel point qu’aujourd’hui son nom est complètement associé au caviar. Armen Petrossian héritier de la famille est toujours à la tête de l’entreprise.
Mais pourquoi est-ce si cher ? Allant de 1800 à 12 800 € le caviar est l’un des produits les plus chers au monde après le safran (30 000 € le kilo) ! Mais rassurez-vous, vous pouvez déjà vous faire plaisir avec 20 ou 30 g ! Le caviar provient de poissons nécessitant 7 à 10 ans de d’élevage avant la récolte parfois plus de 15 ans pour le beluga ! Sachant que seules les femelles font des œufs et que pour la récolte il faut les tuer, ceci explique la rareté du produit ! Mais son arôme est si puissant que quelques grammes suffisent ! Alors faites-vous plaisir à Noël.
Après l’URSS et l’Iran qui en eurent le monopole, de nombreux pays se sont lancés dans l’élevage. Auriez-vous deviné que les grands producteurs de caviar actuellement sont, au premier rang, la Chine, avec 30 tonnes en 2013, puis l’Italie, la France avec un excellent caviar d’Aquitaine, Israël ou encore les Etats-Unis et le Canada ?
La maison Petrossian a été la première à importer le caviar russe en France en 1920. Cette société toujours familiale propose un grand choix de caviar : baeri (esturgeon sibérien), alverta, ossetra (se dit osciètre), beluga… Petrossian est devenue une institution, à tel point qu’aujourd’hui son nom est complètement associé au caviar. Armen Petrossian héritier de la famille est toujours à la tête de l’entreprise.
Mais pourquoi est-ce si cher ? Allant de 1800 à 12 800 € le caviar est l’un des produits les plus chers au monde après le safran (30 000 € le kilo) ! Mais rassurez-vous, vous pouvez déjà vous faire plaisir avec 20 ou 30 g ! Le caviar provient de poissons nécessitant 7 à 10 ans de d’élevage avant la récolte parfois plus de 15 ans pour le beluga ! Sachant que seules les femelles font des œufs et que pour la récolte il faut les tuer, ceci explique la rareté du produit ! Mais son arôme est si puissant que quelques grammes suffisent ! Alors faites-vous plaisir à Noël.
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La mission Apollo 8 a 50 ans : 21 décembre 1968- 27 décembre 1968.

Apollo 8 est certainement la mission la plus importante et la plus risquée du programme Apollo. Si elle a ouvert la voie à l'alunissage d'Apollo 11, huit mois plus tard, elle marque aussi le début de l'exploration planétaire habitée avec pour la première fois le lancement d'un équipage humain en dehors de l'orbite terrestre. Elle a marqué les esprits avec la réalisation de cinq grandes premières.
Si Apollo 11 sera à jamais la mission emblématique de la conquête de la Lune voulue par le président John Fitzgerald Kennedy, Apollo 8 a quant à elle marqué une étape capitale dans la conquête de la Lune. On lui doit cinq grandes premières dont la réalisation va convaincre la Nasa qu’elle pourrait envoyer un homme sur la Lune et le faire revenir sain et sauf sur la Terre.
Ces premières sont :
· première sortie de l'orbite terrestre par des hommes ;
· première vision de la Terre – dans sa globalité – directement par des hommes ;
· première mise en orbite autour d'un autre objet ;
· première vision de la face cachée de la Lune directement par des hommes ;
· première vision d’un lever de Terre depuis la Lune par des hommes.
En cette fin d'année, on fête le cinquantième anniversaire d’Apollo 8 qui a décollé le 21 décembre 1968 à destination de la Lune. À bord, se trouvaient Frank Borman (commandant), James Lovell (pilote du module de commande) et William Anders (pilote du module lunaire). La mission, qui comptera 10 orbites autour de la Lune, va durer jusqu’au 27 décembre, date à laquelle les astronautes amerriront dans l'océan Pacifique.
Au cours de ces orbites autour de la Lune, 700 photographies seront prises, essentiellement de la face cachée et des futures zones d'atterrissage (la date de lancement avait été choisie afin que la mer de la Tranquillité, où devaient se poser les premiers hommes sept mois plus tard, soit idéalement éclairée), et 150 de la Terre.
Le succès d’Apollo 8 signe aussi le début de l’exploration planétaire habitée. Suivra Apollo 9 en mars 1969 qui sera le premier essai en vol du module lunaire mais en orbite basse terrestre. Apollo 10, dernière répétition avant la mission Apollo 11, est la mission la plus frustrante du programme Apollo. Les astronautes descendront seulement à quelques kilomètres de la surface de la Lune sans se poser ! Le 20 juillet 1969, seulement huit mois après Apollo 8, Neil Armstrong et Buzz Aldrin seront les deux premiers humains à marcher sur la Lune.
CE QU'IL FAUT RETENIR
Rémy Decourt (Futurasciences)
Si Apollo 11 sera à jamais la mission emblématique de la conquête de la Lune voulue par le président John Fitzgerald Kennedy, Apollo 8 a quant à elle marqué une étape capitale dans la conquête de la Lune. On lui doit cinq grandes premières dont la réalisation va convaincre la Nasa qu’elle pourrait envoyer un homme sur la Lune et le faire revenir sain et sauf sur la Terre.
Ces premières sont :
· première sortie de l'orbite terrestre par des hommes ;
· première vision de la Terre – dans sa globalité – directement par des hommes ;
· première mise en orbite autour d'un autre objet ;
· première vision de la face cachée de la Lune directement par des hommes ;
· première vision d’un lever de Terre depuis la Lune par des hommes.
En cette fin d'année, on fête le cinquantième anniversaire d’Apollo 8 qui a décollé le 21 décembre 1968 à destination de la Lune. À bord, se trouvaient Frank Borman (commandant), James Lovell (pilote du module de commande) et William Anders (pilote du module lunaire). La mission, qui comptera 10 orbites autour de la Lune, va durer jusqu’au 27 décembre, date à laquelle les astronautes amerriront dans l'océan Pacifique.
Au cours de ces orbites autour de la Lune, 700 photographies seront prises, essentiellement de la face cachée et des futures zones d'atterrissage (la date de lancement avait été choisie afin que la mer de la Tranquillité, où devaient se poser les premiers hommes sept mois plus tard, soit idéalement éclairée), et 150 de la Terre.
Le succès d’Apollo 8 signe aussi le début de l’exploration planétaire habitée. Suivra Apollo 9 en mars 1969 qui sera le premier essai en vol du module lunaire mais en orbite basse terrestre. Apollo 10, dernière répétition avant la mission Apollo 11, est la mission la plus frustrante du programme Apollo. Les astronautes descendront seulement à quelques kilomètres de la surface de la Lune sans se poser ! Le 20 juillet 1969, seulement huit mois après Apollo 8, Neil Armstrong et Buzz Aldrin seront les deux premiers humains à marcher sur la Lune.
CE QU'IL FAUT RETENIR
- La mission Apollo 8 a 50 ans.
- Elle a décollé le 21 décembre 1968 et est retournée sur Terre le 27 décembre.
- Son succès et les grandes premières qu'elle réalisera convaincront la Nasa que l'objectif de Kennedy sera atteint.
Rémy Decourt (Futurasciences)
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Interdiction de feux d’artifices et alertes des ambassadeurs américaine et française, en 2016 et 2017 : mille et une questions autour des menaces terroristes

Apres une sempiternelle menace terroriste ou supposée comme telle, entretenue par le Pouvoir avec des alertes en fin d’année, les Dakarois ont retrouvé la quiétude, après les arrêtés ministériels de 2016 et 2017.
Les dispositifs de sécurité, pris, ont bizarrement disparu, comme si ces « menaces » n’ont jamais existé. Autre bizarrerie : les ambassades française er américaine qui avaient l’habitude de se montrer volubiles au sujet des supposées menaces et qui se fendaient, à tout-va, de mises en garde contre leurs citoyens établis à Dakar, se sont, curieusement, tues, à la veille du 24 décembre 2018, Alors, finalement, se pose, avec acuité, la sincérité de cette foule d’alertes ?
SourceA
Les dispositifs de sécurité, pris, ont bizarrement disparu, comme si ces « menaces » n’ont jamais existé. Autre bizarrerie : les ambassades française er américaine qui avaient l’habitude de se montrer volubiles au sujet des supposées menaces et qui se fendaient, à tout-va, de mises en garde contre leurs citoyens établis à Dakar, se sont, curieusement, tues, à la veille du 24 décembre 2018, Alors, finalement, se pose, avec acuité, la sincérité de cette foule d’alertes ?
SourceA
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Vidéo : La révolution « iPhone XI » sans encoche et avec un triple capteur photo

- Nous avons le temps avant de voir le prochain iPhone (qui devrait logiquement être présenté par Apple en septembre 2019). En attendant sa présentation, un concept a imaginé le design d’un certain « iPhone XI ».
- Ici, cet iPhone XI se présente pour avoir un design similaire à l’iPhone X et l’iPhone XS, avec tout de même quelques particularités. À l’avant par exemple, l’encoche sur la partie supérieure a complètement disparu et l’écran occupe toute la surface du smartphone. On retrouve toujours des capteurs en haut pour, notamment, prendre un selfie. Pour ce qui est de l’arrière, on découvre non pas deux, mais trois appareils photo. Certains smartphones ont déjà passé ce cap… en réalité, quelques modèles en ont même quatre (comme le Galaxy A9 (2018) de Samsung).
- Les bordures ont également un peu évolué. Elles sont moins arrondies, à l’instar des iPhone 4/4S et iPhone 5/5s en leur temps. Cela ressemble également au nouvel iPad Pro disponible depuis quelques semaines seulement.
- Ce design, bien qu’il soit l’imagination d’un créateur, n’est peut-être pas très loin de la réalité, à vrai dire. En effet, les rumeurs annoncent que trois capteurs photo devraient bel et bien être au programme. Apple pourrait aussi en profiter pour légèrement revoir le design général, sachant que l’iPhone XS n’a pas évolué par rapport à l’iPhone X
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Présidentielle 2019 : Le 12 janvier, rendez-vous pour les parrainages invalidés

Le nombre de candidats pour l’élection présidentielle du 24 février 2019 pourrait encore baisser puisque le 12 janvier 2019, les 7 « sages » vont notifier aux mandataires concernés les dossiers déclarés invalides à cause d’un parrainage sur plus d’une liste. En sans doute qu’il y en aura. Il reste à savoir si les concernés pourront régulariser leurs cas en 48 heures.
Viendra ensuite la publication de la liste des candidats « au plus tard 35 jours avant le scrutin. Dans les 48 heures qui suivent le jour de l’affichage de la liste des candidats, le Conseil va recevoir la réclamation contre la liste des candidats s’il y en a et le 20 janvier 2019, lit-on dans le calendrier de la Présidentielle, « le Conseil statue sur les réclamations des candidats, s’il y a lieu, ensuite arrête et publie la liste des candidats ».
Le Quotidien
Viendra ensuite la publication de la liste des candidats « au plus tard 35 jours avant le scrutin. Dans les 48 heures qui suivent le jour de l’affichage de la liste des candidats, le Conseil va recevoir la réclamation contre la liste des candidats s’il y en a et le 20 janvier 2019, lit-on dans le calendrier de la Présidentielle, « le Conseil statue sur les réclamations des candidats, s’il y a lieu, ensuite arrête et publie la liste des candidats ».
Le Quotidien
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