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Grand entretien avec Mgr Benjamin Ndiaye: L'Archevêque de Dakar livre ses vérités

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Archevêque de Dakar, Mgr Benjamin Ndiaye aborde dans cet entretien divers sujets liés non seulement à la vie de l’Église mais aussi des Sénégalais. Il en est ainsi du retard dans la nomination de son successeur au diocèse de Kaolack, du désaccord actuel entre pouvoir et opposition en passant par le silence de l’Église dans le dossier Casamançais ou encore du retard du projet de rénovation de Poponguine dans le cadre du programme modernisation des cités religieuses. Il se prononce aussi sur les tensions récurrentes dans le secteur de l’éducation à l’origine de la mort de l’étudiant Mouhamadou Fallou Sène dans les colonnes du quotidien Sud Quotidien.
Grand entretien avec Mgr Benjamin Ndiaye: L'Archevêque de Dakar livre ses vérités

Le Pèlerinage marial de Poponguine démarre et ce jusqu’au lundi. Comment cela se présente-t-il?
 
La présente édition du pèlerinage se prépare comme cela se fait  tous les ans, d’abord par le choix d’un thème qui est fait sur proposition des différents directeurs des œuvres catholiques du Sénégal. Cette année, ce thème qui est « Ô Marie aide nous à dire oui au Seigneur», veut nous inviter à prendre Marie comme modèle de nos engagements pour que quand nous disons oui, cela demeure ferme, franc, ouvert, actif et concret. Les prêtres, dans les différents diocèses ont normalement, à travers certainement des annonces, célébrations de prières, cérémonies pénitentielles et enseignements, essayé de préparer déjà les fidèles pour que le jour où ils arrivent, ils se soient déjà confessés.

Les jeunes se sont mis dans des conditions pour entreprendre la marche qui est un sacrifice. Et puis chacun sait qu’on y va pour prier ensemble et célébrer la foi, mais aussi faire en sorte que nous portions toutes les intentions de prière de notre pays qui va vers l’hivernage et des élections, pour que Dieu bénisse cet hivernage et que les élections se déroulent dans la paix. Nous ne manquerons pas aussi de prier pour notre jeunesse, surtout pour l’école sénégalaise qui depuis 50 ans est malade et a besoin de réformes. Nous portons la vie de notre pays aux pieds de Notre Dame de la Délivrande de Poponguine, pour lui dire : « Aide nous à dire oui au Seigneur ».
 
L’aménagement du sanctuaire dans le cadre du programme de modernisation des cités religieuses de l’Etat du Sénégal annoncé tarde toujours à se réaliser. Peut-on en connaitre les raisons ?
 
Poponguine est bien retenu dans le cadre de ce programme de modernisation des cités religieuses initié par l’Etat. Ce qu’on peut considérer comme des lenteurs aujourd’hui vient de mon fait. C’est moi qui ai demandé de revoir le projet, compte tenu de la foule immense qui vient chaque année en pèlerinage. Le projet est de délocaliser le sanctuaire et de l’amener au sommet de la colline, là où se trouve aujourd’hui l’emplacement du village des marcheurs, parce qu’il n’y a pas de possibilité de faire une extension de la cuvette où le sanctuaire se trouve actuellement. Cela a donc nécessité d’autres études de terrain, de nouveaux plans, de valider ces plans et de faire des appels d’offres.

Mais tout cela est finalisé aujourd’hui et les services de l’Etat nous ont rassuré sur le démarrage du projet en début de cet hivernage. Donc, les catholiques ne sont pas oubliés, il y a un peu retard dans le démarrage des travaux à cause du fait que j’ai demandé à revoir le plan. Je voudrais donc saluer ici cette vision du président de la République de tenir compte de la dimension religieuse de notre peuple, de lui faciliter les meilleures conditions de son culte en aménageant les cités religieuses.
 
Le pèlerinage va entraîner un déplacement de beaucoup de personnes vers Poponguine avec tout ce qu’il y a comme risques, surtout au plan de la sécurité routière. Quel appel lancez-vous aux automobilistes ?
 
Cette année encore, je réitère l’appel que je n’arrête pas de lancer et que les responsables de la prévention routière sénégalaise lancent aussi. La route est un lieu de cohabitation, et quand on cohabite, on respecte les règles de la cohabitation. D’ailleurs c’est pourquoi, il y a un Code de la route. A Mbodiène, lors des Journées Mondiales de la Jeunesse, j’ai préconisé qu’on associe à l’examen du permis de conduire, un examen de savoir-vivre parce que la route ce n’est pas une arène de combat, mais un lieu de cohabitation, de convivialité. On se respecte en respectant les règles, comme ça, chacun pourra aller et venir en toute sécurité.
 
Depuis quelques temps, vous effectuez des visites pastorales dans certaines paroisses de l’archidiocèse de Dakar. Pourriez-vous nous expliquer la portée de ces déplacements ?
 
C’est important de rappeler que les visites pastorales font partie des cahiers de charge d’un évêque. Il doit aller à la rencontre de ses fidèles et des populations. Etant donné que les communautés sont nombreuses, j’essaie chaque année d’en programmer un certain nombre pour pouvoir faire, au bout de quelques années, le tour.

Et dans chaque localité, je prends le temps de rencontrer les gens, de les écouter, de parler de leur vécu, de ce qu’ils rencontrent comme difficultés dans la vie de tous les jours et aussi dans leur vie de foi, des défis auxquels ils doivent répondre. Nous prenons aussi beaucoup de temps pour faire des célébrations eucharistiques et discuter. Parfois les gens posent des questions de doctrine et j’apprécie beaucoup ces grandes assemblées où la parole est laissée à tout le monde, où chacun peut parler de ce qui le préoccupe, surtout en matière de foi.

Souvent, les gens nous interpellent sur l’absence de lieux de culte dans leur localité. J’ai fait le secteur rural pendant le Carême et j’ai découvert beaucoup de petites communautés qui n’ont pas de chapelle ou bien celle-ci est vraiment dans un état très délabré. Il arrive aussi que les gens nous interpellent sur ce qui peut améliorer leurs conditions de vie par un accès à l’eau, la promotion de projet en termes d’élevage ou d’horticulture…
 
Quels enseignements avez-vous tire de ces visites ?
 
J’ai remarqué des problèmes dans certaines localités qui sont liés à la dispersion des fidèles dans un vaste territoire, surtout au niveau du secteur rural. Cela oblige les prêtres à passer beaucoup de temps, à aller de village à village, de localité en localité. Or ces visites sont indispensables, si on veut maintenir les gens dans la foi. Si le prêtre s’absente, les fidèles se découragent et c’est ce qui a amené qu’on ait abouti à un certain nombre de défaillants : des chrétiens qui ont apostasié parce qu’à un moment donné, des prêtres n’étaient pas suffisamment nombreux ou n’étaient pas disponibles, ou simplement n’avaient pas les moyens de leur travail. Parce que pour sillonner tous ces villages, c’est presque nécessaire d’avoir un véhicule dont ils ne disposaient pas malheureusement. 

Donc, le défi essentiel est la proximité pastorale : comment faire pour que les prêtres soient proches des fidèles. C’est le défi majeur, parce que les gens ont besoin que le prêtre soit proche d’eux. Ensuite, le deuxième défi, c’est la formation des fidèles dans la foi, parce que les gens disent : « On a été instruit dans la foi, mais au fond il nous est difficile d’expliquer notre foi». Et le dogme chrétien n’est pas toujours très facile à comprendre. Avec la cohabitation avec nos frères musulmans, ces derniers posent souvent des questions auxquelles les chrétiens ne peuvent pas répondre, et ça peut les déstabiliser aussi. A ces situations et interpellations, il faut naturellement ajouter des questions d’ordre économique, notamment des demandes d’appui pour la réalisation de projets pour un mieux-être.
 
Comment s’expriment-elles ?
 
La demande récurrente que j’entends depuis que je suis arrivé à Dakar, c’est des communautés qui veulent être érigées en paroisse. Quand on créé une paroisse, cela veut dire que les prêtres sont là disponibles et donc ils vont nous accompagner dans notre vie de foi. Mais, cette demande n’est pas toujours possible à réaliser pour de multiples raisons. D’abord même si on a des prêtres, leur nombre est insuffisant. En plus, nous devons aussi vivre la solidarité avec d’autres diocèses qui demandent des prêtres, et nous avons une quinzaine de prêtres qui sont en service à l’extérieur du diocèse au nom de cette solidarité missionnaire. 

L’autre aspect est que si on veut créer une paroisse en dehors de la question du personnel, c’est les infrastructures. En langue grecque,«paroisse» se dit «Paroikia» (ce qui gravite autour de la maison). Et cette maison, c’est l’Eglise ; mais parfois il n’y a pas une église conséquente pour ériger une paroisse. Donc il va falloir trouver les moyens parce que notre archidiocèse, dans sa pauvreté, n’est pas toujours en mesure de construire une Eglise qui répond vraiment à une entité paroissiale.
 
Qu’est-ce qui explique les lenteurs dans la nomination de votre successeur à Kaolack ? 

Ces lenteurs s’expliquent par une concomitance des faits. Vous savez, dans la procédure de nomination d’un évêque, c’est le Nonce apostolique qui est chargé de faire les enquêtes et d’envoyer ensuite le produit à Rome où le résultat de cette enquête est dépouillé et analysé pour sortir un verdict. Mais il s’est trouvé qu’au moment où j’ai été nommé à Dakar, prenait pratiquement fin la mission du Nonce apostolique qui était là, Monseigneur Montemayor.

Son départ a créé un vide pendant un certain temps avant qu’un autre Nonce apostolique soit nommé. Il a donc fallu attendre ce nouveau Nonce pour reprendre ce dossier. Ce dernier, aussitôt arrivé  à Dakar, a eu une succession de décès dans sa famille. Ce qui l’a amené à s’absenter du pays pendant six mois et cela a contribué à ralentir le processus. Mais le Nonce est de retour et j’espère que les choses vont bientôt se concrétiser. C’est mon espoir. En tout cas, même si je continue à dire toujours : «notre temps n’est pas celui de Dieu. Il se donne le temps de mûrir le choix qu’il va faire pour un bon pasteur à Kaolack».
 
Où en êtes-vous avec le projet de construction du sanctuaire diocèse à Grand-Yoff communément appelé projet Saint-Paul ?
 
Je voudrais préciser qu’en octobre 2017, nous avons célébré une messe à Saint-Paul de Grand-Yoff, dans la cour du Collège Cardinal Hyacinthe Thiandoum. A cette occasion, nous avons fait la relance du projet Saint-Paul de Grand-Yoff qui a été revu dans sa physionomie par un architecte qui a bien voulu reprendre le dossier en main, parce que nous voulons faire quelque chose dont on pouvait minorer le coût et en même temps, être en mesure de remobiliser les personnes. Nous avons produit en cette occasion un prospectus qui doit être distribué dans toutes les paroisses. Ce prospectus fait la situation de ce que nous avons obtenu jusqu’ici comme fonds pour la réalisation du projet selon la grille suivante : participation des fidèles 400 millions. Étant donné que cette somme ne suffisait pas, l’archidiocèse a contracté un prêt de 300 millions qu’il est en train de payer en plus des intérêts. C’est cet argent mis ensemble (700 millions environs), qui a permis de faire les fondations et voilà où nous en sommes. 

Maintenant dans le cadre de la relance, j’ai confié à mon vicaire général de piloter le comité de la relance de ce projet, et ils sont en train de faire des réunions pour voir comment renouveler la méthode de collecte de fonds pour qu’on puisse avancer. Le projet a été scindé de telle sorte que nous allons avancer par palier, mais il ne faut s’étonner de rien du tout, puisque les belles cathédrales en Europe, il a fallu des années pour finir de construire certaines. Pour le projet Saint Paul, on a dépassé dix ans, mais on essaie de se relancer et l’Etat a décidé de nous soutenir dans le cadre du programme de soutien aux lieux de culte.

Mais je reste convaincu que si nous nous organisons, nous pourrons  trouver de l’argent. Car il y a des gens qui peuvent donner plus que ce qu’ils donnent dans nos quêtes qui ne nous font pas avancer. Je suis persuadé au moment où je vous parle, il y a des gens qui sont capables de mettre un million, cinq millions, vingt millions voire davantage, jusqu’à celui qui pourra donner cinq mille francs ou cent francs. Nous ne sous-estimons rien. Je salue l’audace du Cardinal Sarr qui a osé entreprendre ce projet, et je sais qu’il n’arrête pas de prier pour que les travaux connaissent une phase d’exécution qui soit enfin encourageante.
 
Quel commentaire faites-vous sur le vol d’un cierge pascal à l’église des Parcelles qui semble relancer la question de la profanation des lieux de culte ?
 
Je voudrais surtout ne pas particulariser la profanation parce qu’il y a eu des cimentiers musulmans qui ont été profanés. Cela veut dire qu’il y a des personnes qui mettent en avant leurs intérêts propres. Elles sont à la recherche d’avantages matériels et ne respectent pas ce qui fait la référence et qui donne sens à leurs semblables qui croient en Dieu. Je ne peux que déplorer cela. C’est un manque d’éducation et de respect, c’est de l’égoïsme. Nous avons toujours dénoncé ces pratiques et parfois des cérémonies de réparation ont eu lieu pour nous redonner le sens du sacré qui veut dire que c’est Dieu qui nous a créé et il nous veut saints. Nous n’avons pas le droit de profaner ce que Dieu a créé. 

Donc, je déplore ces agressions qui sont faites à l’égard des Chrétiens comme à l’égard des Musulmans. Cela participe d’une mauvaise compréhension de ce que c’est la religion et de ce que doit être le sacré qui est là pour rapprocher de Dieu qui est le Saint pas excellence. Car c’est lui qui nous sanctifie et à travers nos signes, que ce soit des statues à travers nos lieux de cultes, églises ou mosquées, à travers les lieux où reposent nos morts. C’est autant de lieux où nous devons respecter la sainteté de Dieu. J’invite vraiment les profanateurs à convertir leur cœur et ne pas penser que ce monde n’est dominé que par l’argent et par des avantages matériels. Tout cela va finir parce qu’on emporte rien de l’autre côté où nous serons, en face de Dieu. Et si nous avons vécu dans la justice, Il nous dira : venez, entrez dans la joie de votre maitre.
 
Où en êtes-vous également avec le dossier du deuxième cimetière à Guédiawaye ?
 
J’ai à plusieurs reprises reçu le Cogecic (Comité de gestion des cimetières catholiques) sur cette question, et nous avions même pris, en son temps, une date pour que j’aille faire une bénédiction des lieux. Apparemment, il y avait des questions pratiques plus sérieuses qui n’étaient pas réglées, et c’est ce qui nous a conduit à intervenir jusqu’en haut lieu. Mais, c’est vraiment le Cogecic qui peut vous donner plus de détails sur l’état des démarches. Mais nous gardions la préoccupation que ce projet soit finalisé et je m’en suis fait l’écho, le 1er novembre dernier, au cimetière Saint Lazare, avec l’assurance que m’a donné Me Augustin Senghor dans le cadre de la collaborations des maires de la région de Dakar, de faire tout ce qui est en son pouvoir pour qu’on ne reparle plus de cette question. Je suis resté sur cette promesse sans pouvoir vous en dire davantage.
 
Comment vivez-vous les rapts dont sont victimes les enfants ?
 
J’ai déjà eu à intervenir pour dire que la vie humaine est sacrée, les commandements disent : « Tu ne tueras point ». Pour aucune raison, l’homme n’a le droit d’attenter à la vie de son semblable. Je ne parlerai pas alors de motivations mystiques ou autres, parce que ça n’a pas sa raison d’être. Personne n’a le droit d’attenter à la vie de son prochain. C’est Dieu seul qui est le maitre de la vie et il nous invite à respecter cette vie. Je dénonce avec la dernière énergie tout attentat à la vie humaine.
 
On n’entend plus l’église dans le processus de paix en Casamance alors qu’elle était au centre de ce dossier. Peut-on savoir les raisons de ce silence ?
 
Au niveau de la Conférence des Evêques du Sénégal, nous avons insisté pour faire d’abord confiance à nos Evêques qui sont sur le territoire, à savoir monseigneur Paul Abel Mamba, évêque de Ziguinchor et monseigneur Jean Pierre Bassène, évêque de Kolda. Ce sont eux nos porte-paroles et nos facilitateurs pour ce qui peut se faire dans le processus de paix dans cette partie où tantôt on a des accalmies, tantôt des signaux alarmants. Je n’oublie pas également le rôle que le cardinal Sarr a joué, mais vous savez que dans ces questions-là, on ne peut pas dire ce que l’on fait ni qui on rencontre, même si nous sommes informés de tout ce qui se fait.

Toujours dans le cadre de l’engagement de l’Église pour une paix définitive en Casamance, en janvier dernier, au cours de notre réunion mensuelle, nous avions rencontré deux facilitateurs de la crise casamançaise qui nous ont aidés à faire la lecture la plus adéquate de l’incident survenu dans la forêt de Boffa. Ceci pour dire que nous continuons à nous préoccuper de ce dossier, mais nous ne battons pas le tam-tam pour dire ce que nous faisons. 

Ensuite, chaque jour que Dieu fait, quand nous célébrons la messe nous prions pour la paix. Cette question est bien dans nos préoccupations mais pour nous, il faut beaucoup de discrétion dans la recherche de la paix. Je pense aussi que le Cardinal Sarr continue à influencer avec son autorité morale sur le processus de la recherche de la paix. « Seigneur Jésus Christ, toi qui a dit à tes Apôtres, je vous laisse la paix, Je vous donne ma paix». C’est cette paix-là que nous demandons pour tout notre pays, la Casamance en particulier.
 
Comment monseigneur Benjamin Ndiaye apprécie-t-il la situation politique actuelle du Sénégal marquée par la persistance du désaccord entre pouvoir et opposition à moins d’un an de la prochaine présidentielle.
 
Je peux comprendre que les gens s’activent, parce qu’on va vers des joutes électorales et que chacun rêve de gagner le pouvoir. Je pense que c’est normal que les gens aspirent à la conquête du pouvoir, mais je ne pense pas malheureusement qu’il soit nécessaire d’avoir 300 partis politiques pour un petit pays comme le nôtre. Il y a une ambition démesurée de nos politiciens qui ne savent pas se mettre ensemble. Il faudrait trouver des moyens légaux pour que si un parti politique ne remplit pas certaines conditions, il cesse d’exister parce qu’il y a une prolifération des partis politiques et du discours politique dans la société sénégalaise. On fait comme si on ne doit parler que de politique, alors qu’il y a d’autres préoccupations qui habitent les gens, il faut que les anciens parlent.
 
Ce n’est pas parce qu’on a un certain nombre de diplômes qu’on est le plus indiqué pour briguer le suffrage universel. Nous avons une histoire : qu’est-ce que nous en faisons ? 

Nous avons aussi des valeurs qui nous indiquent que même si on n’est pas d’accord, il y a une manière dite civilisée de dire à l’autre que je ne suis pas d’accord avec toi. Est-ce qu’il faut toujours prendre l’arme de l’insulte, de la violence, ne pas écouter son interlocuteur ? Quelle image va-t-on donner à la génération future si on doit toujours faire du «wéranté». En tout cas si c’est ça, on est encore loin d’une démocratie civilisée.
 
Après Balla Gaye en 2001 et Bassirou Faye en 2015, c’est autour de l’étudiant Fallou Séne de l’université de Saint-Louis de tomber sous les balles des forces de sécurités lors de manifestations pour le paiement des bourses. Que dites vous de ce drame ?
 
Je tiens tout d’abord à m’incliner pieusement devant la mémoire des victimes qui ont été emportées par des événements violents qui mettent en péril la paix sociale. J’exprime ma sympathie aux familles endeuillées, ainsi qu’aux personnes blessées… Notre système éducatif doit répondre à de nombreux défis que les différents acteurs directement concernés maitrisent certainement mieux que moi. Je rappelle cependant qu’il y a deux ans, dans le cadre du pèlerinage de Poponguine, j’avais posé cette question : «A quand une année scolaire sans perturbation ?» Aujourd’hui, je pose cette autre question : «Comment ne pas entendre, pour tirer toutes les conséquences en matière de disposition pratiques, ce cri lancé par des milliers d’élèves sénégalais : «Nous voulons étudier» ?   

 
 
AAD Senxibar
 


Diabète et sport : comment éviter l’hypo et l’hyper ?

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Diabète et sport : comment éviter l’hypo et l’hyper ?
L’activité physique joue un rôle important dans la gestion du diabète. Mais chacun doit trouver celle qui lui convient. Pour bouger en toute sécurité, régularité, contrôle de glycémie et modération sont les maîtres mots !

Une activité physique modérée, la plus régulière possible est plus bénéfique pour l’organisme. Mieux vaut marcher 30 à 45 minutes par jour, plutôt que de faire une randonnée de trois heures chaque dimanche. Les activités les plus conseillées en cas de diabète sont les activités dites douces, ou d’endurance :
-Natation
-Marche
-Vélo : le vélo d’appartement facilite la régularité
-Jogging

Gare à l’hypoglycémie…
La baisse de la glycémie pendant et après l’effort est fréquente: durant l’activité physique, l’organisme utilise davantage de glucose et sa sensibilité à l’action de l’insuline augmente. L’activité physique régulière permet donc de lutter contre la résistance à l’insuline, caractéristique du diabète de type 2.

Mais prévenir les hypoglycémies reste important, en diminuant les doses d’insuline qui couvrent les moments d’activité physique.
Les hypoglycémies peuvent aussi être différées, le mieux est alors de vérifier votre glycémie après l’activité et de diminuer, si nécessaire, les doses d’insuline qui suivent l’effort.

Des hypoglycémies peuvent également survenir lors de traitements par antidiabétiques oraux. C’est pourquoi il est fondamental, dans tous les cas, de garder avec soi de quoi se resucrer durant l’effort.

… et à l’hyperglycémie !
Les moments d’activité intense peuvent par contre faire grimper la glycémie.
Les hormones de stress, comme l’adrénaline, poussent l’organisme à produire plus de glucose qu’il n’en dépense, ce qui peut provoquer, paradoxalement, une hyperglycémie.

Les médecins conseillent d’ailleurs de ne pas commencer une activité physique intense, comme un match de foot, un sprint, etc. lorsque vous êtes en hyperglycémie.

Le risque ? Une décompensation sous forme d’acidocétose. C’est pourquoi mesurer sa glycémie avant et pendant une activité intense est plus que recommandé.

Préparation et écoute de soi
Malgré ces grands principes, chacun peut réagir différemment à une même activité physique. Il y a beaucoup de paramètres individuels à évaluer et à identifier avec votre médecin :
- La dose d’insuline,
- La durée de l’activité,
- La collation la plus adaptée à votre situation.
Quelques règles d’or pour vous aider :
-Contrôler sa glycémie : avant, pendant et après l’activité physique, et être capable d’adapter sa dose d’insuline
-Toujours avoir du sucre avec soi
-S’équiper de chaussures adaptées, et inspecter ses pieds avant et après chaque activité
-Connaître son niveau de forme physique : pour la même activité, une personne non entraînée consommera plus de glucose qu’une personne sportive.





dinnosante.fr

Les étudiants obtiennent les têtes du recteur et du Dg du Crous...A qui le tour ?

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Les étudiants obtiennent les têtes du recteur et du Dg du Crous...A qui le tour ?
Mohamed Fallou Sène est enterré depuis jeudi à Touba. Mais sa mort continue de secouer la République. Le recteur de l'Université Gaston Berger et le Directeur général du Centre régional des oeuvres universitaires et sociales (Crous) ont préféré se faire humilier plutôt que de démissionner.

Cependant, Baydallaye Kane et Ibrahim Diao n'étaient pas responsables du retard de paiement des bourses qui a causé la révolte des étudiants mardi. Ils ont peut-être posté les gendarmes devant les portes du restaurant pour empêcher les étudiants, sans sous, de manger sans ticket, mais on n'en serait certainement pas là si, à un niveau plus élevé de la chaîne de responsabilité, les tâches avaient été exécutées.

Le ministre de l'Enseignement supérieur et le ministre des Finances sont les premiers responsables du drame. Et c'est à juste titre que les étudiants réclament leurs têtes. Le président de la République cherche peut-être à atténuer la tension qui règne dans le milieu universitaire depuis la mort de Fallou Sène, mais les étudiants semblent être déterminés à aller jusqu'au bout de leur combat. Ils ont initié une marche de quatre jours à partir du mardi 22 mai pour le paiement de leurs bourses avant le 5 de chaque mois, la justice pour leur camarade tué et les limogeages des ministres cités ci-dessus.

La question, c'est : jusqu'où ira le chef de l'Etat dans sa traque aux responsables du drame de l'Université. Qui n'est pas le premier sous son magistère.







Pressafrik.com

VIDEO – Meghan et Harry, la vérité sur leur rencontre : ils ont fait connais­san­ce… sur les réseaux sociaux !

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https://www.leral.net/video/
Meghan Markle et le prince Harry se marie­ront le 19 mai prochain en la sublime chapelle du château de Wind­sor. Leur histoire, qui a débuté il y a près de deux ans, a commencé sur les réseaux sociaux selon une infor­ma­tion révé­lée par Ingrid Seward dans le maga­zine Zone Inter­dite diffusé sur M6 ce dimanche 13 mai.
Meghan Markle et le prince Harry se diront « oui » le 19 mai prochain en la chapelle Saint-George du château de Wind­sor. Une jolie romance qui a débuté en juin 2016. Selon certaines rumeurs, c'est le plus jeune fils de Lady Di qui serait tombé amou­reux de la jeune améri­caine en premier, en regar­dant la série Suits dans laquelle elle inter­pré­tait une sublime avocate prénom­mée Rachel Zane. Le prince Harry aurait alors missionné un ami en commun d'orga­ni­ser une soirée privée afin qu'il fasse la rencontre de l'actrice.

Inter­viewée par nos confrères d'M6 à l'occa­sion du maga­zine Zone Inter­dite diffusé ce dimanche 13 mai et consa­cré aux secrets du prochain mariage prin­cier, Ingrid Seward, la chro­niqueuse de la famille royale a livré quelques détails crous­tillants concer­nant leur première prise de contact.« Leur rencontre ne doit rien au hasard. Un ami d'Harry lui a montré une photo de Meghan sur insta­gram, et il a dit 'Wahou, elle est sexy' et là son copain lui a demandé si il voulait la rencon­trer, 'Bien sur !', et il lui a dit 'il se trouve qu'elle est actuel­le­ment en Angle­terre, je peux t'arran­ger le coup' confie Ingrid Seward avant de révé­ler un petit détail, qui a toute son impor­tance. »Et ce qu'il s'est passé c'est qu'Harry a envoyé un petit message à Meghan sur insta­gram, et qu'elle y a répondu" a dévoilé à M6 la chro­niqueuse de la famille royale d'Angle­terre. Une rencontre moderne, très 2.0 qui fait déci­dé­ment souf­fler un vent nouveau sur la monar­chie britan­nique.

Crédits photos : Bestimage

Ziguinchor, le célèbre commerçant Papa Lo est décédé

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Ziguinchor, le célèbre commerçant Papa Lo est décédé
Nous venons d'apprendre une triste nouvelle. En effet le célèbre commerçant Papa Lo est décédé le jeudi des suite d'une maladie. Papa Lo commerçant établi au marché Escale de Ziguinchor est réputé étre une personne "humble et disponible". Depuis l'annonce de la triste nouvelle les témoignages fusent partout. Alimou Ba, jeune leader politique de la Casamance se souvient de Papa Lo: "J'ai grandi auprès de lui au marché escale où mon père avait également une boutique. En septembre dernier j'ai acheté des mangues et il m'a même donné plus de Kg. C'est un homme bien je témoigne cela en toute sincérité. Je présente mes condoléances à tout ziguinchor dont il était le papa. Que la terre lui soit légère, et que Dieu lui accorde le Paradis. Amine on ne l'oubliera jamais."

EXCLUSIF.net

Kooru Biddew Saison 3 - Épisode 3

Ugb : La COJER s’incline devant sa mémoire et présente ses vives condoléances

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Ugb : La COJER s’incline devant sa mémoire et présente ses vives condoléances
Le Mercredi 10 Mai2018, l’Université Gaston Berger de Saint –Louis a été le théâtre d’affrontements entre les étudiants et les forces de l’ordre. Ils ont fait hurler leur colère pour réclamer leurs bourses d’étude. Au cours de cet incident regrettable, l’étudiant en 2ème année de Lettres Modernes, Mouhamadou Fallou Sène y a laissé la vie. La COJER s’incline devant sa mémoire et présente ses vives condoléances à sa famille biologique et à toute la communauté universitaire, à tout le peuple sénégalais et souhaite que de pareils scénarios ne se reproduisent plus.


 


Les sanctions commencent à tomber .La Convergence des Jeunesses Républicaines (COJER) apprécie, de cette manière-ci, la sage mesure présidentielle qui consiste à vouloir situer  toute la chaîne des responsabilités.  En mettant fin à la fonction du Recteur de l’UGB ainsi qu’à celle du Directeur du CROUS, son Excellence Monsieur le  Président de la République Macky Sall fait montre d’une ferme volonté de trouver des solutions idoines aux difficultés qui assaillent  les étudiants, ces futurs décideurs de notre chère Nation. Ainsi, la COJER Nationale salue cette attitude prise par le chef de l’Etat et exhorte, par la même occasion, toutes les parties prenantes à travailler pour pacifier, au mieux, nos espaces universitaires. Depuis son arrivée au pouvoir, le Président Macky s’est résolument engagé à l’amélioration des conditions de vie et d’études des pensionnaires de nos universités et autres centres universitaires.


 


Nous, Jeunesses Républicaines, déplorons jusqu’à la dernière énergie, les malheureuses sorties de certains responsables de l’opposition pourchassés par  une détresse psychologique qui,  les pousse jusqu’à vouloir naviguer dans les éthers de l’imagination. Abdoulaye Wade, ce vieux décati ,qui rumine mal sa raclée homérique de 2012 et qui a les  mains souillées de sang( l’étudiant Balla Gaye en 2001 ;  le naufrage du Bateau le «Joola» en 2002 ;  la mort de Malick Ba de Sangalkam ; le meurtre de Fanaye Walo en 2011 ; le jeune  Abdoulaye Wade  à Thiaroye ; le jeune Mamadou Diop de Mbour à la veille de la Présidentielle de 2012, les morts du 23 juin 2011 etc ),  n’a vraiment pas de  leçon de morale á donner à personne. Que ce traître du peuple «Ibliss», pardon, Idrissa Seck qui refuse, toujours, d’accepter la volonté divine, cesse de nous pomper l’air.


 Après le ratage de leur  manœuvre…noire lors du vote de la loi sur le parrainage à l’Assemblée Nationale, cette opposition ringarde et en panne sèche de programme, vient d’emboucher la trompette de la médisance, du cynisme et de la délation pour  espérer se «refaire» une santé politique .Elle ( cette opposition) ignore que le peuple qui goutte, à nos jours, aux délices de la modernité  de par les nombreux projets du régime du Président Macky (CMU, Bourses Familiales, PUDC, TER, DER, PRODAC, AIBD, pour ne citer que ceux-là), lui a, tout bonnement, tourné le dos. Le Président Macky s’inscrit, lui, dans le temps de l’action utile. N’en déplaisent á ceux-là qui veulent s’empêtrer dans l' inanition. La COJER Nationale réitère son engagement auprès de son Excellence M.le  Président de la République, par ailleurs,  Président de l’Alliance Pour la République (APR)  et entend , ainsi, l’aider à œuvrer pour  l’élévation du niveau de vie des sénégalais.


 


Fait à Dakar, le 20 Mai 2018 


Pour le Bureau National de la Convergence des Jeunesses Républicaines

Idrissa Seck sur le conflit israelo-palestinien:"juifs et arabes sont des demi-frères!


Koorou Baye Thiafka épisode 2

Koorou Baye Kala - Episode 03 (PA BOU REER)

Koorgui dans Allo12 avec Tapha Touré ak Ndiol Toth Toth

Scandale: Abdoulaye Daouda Diallo " trompe " les populations de Sédhiou avec des mini bus de Kolda

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C’est inédit ce qui s’etait passé hier à Sedhiou lors du passage du ministre des Transports Terrestres, Abdoulaye Daouda Diallo. En effet, l’ancien ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique en charge du secteur des transports terrestres, qui s’était rendu à Sedhiou pour une visite des chantiers de Promoville, a remis des clés de cinq (5) mini bus aux Sedhiouois.
Scandale: Abdoulaye Daouda Diallo
Mais les dits véhicules de transport commun remis en pompe dans ce cadre de cette visite, n’appartiennent pas à la ville de Sedhiou mais plutôt de Kolda. La preuve, après la cérémonie de remise des clés le jour, les mini bus ont été retournés à Kolda. « Les cinq mini bus ne sont amenés que pour tromper la population. Ils appartiennent à kolda. Ils ont été rendus hier nuit », a déploré notre source très déçue encore par le comportement de ce ministre qui semble être hanté par des scandales.

Toujours d’après notre informateur, les mêmes mini bus qui ont été réceptionnés le matin du vendredi à Kolda, ont aussi suivi le cortège du ministre Abdoulaye Daouda Diallo pour être présentés aux populations de Sedhiou comme leurs véhicules.

Mais à la tombée de la nuit, la surprise était très grande du côté des populations en voyant « leurs mini Bus » quitté leur commune direction Kolda.

Par Senpresse.net

( Video ) Urgent : Un sénégalais abattu à New York avenue 116 ...

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Des images qui se passent de commentaires. Sur cette vidéo, les images d’un jeune homme couché à même le sol et secouru par des gens est terrifiante. En fond sonore on peut entendre des commentaires en Wolof dire que la victime est un Sénégalais abattu par un américain.
( Video ) Urgent : Un sénégalais abattu à New York  avenue 116 ...
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Koor Gui ak Pa Nice & Wadiou Bakh Episode 4

Son club turc lui tourne le dos, l'international Chérif Salif Sané en pleine galère

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Son club turc lui tourne le dos, l'international Chérif Salif Sané en pleine galère
L’ancien attaquant du Casa Sports, Chérif Salif Sané transféré en juillet dernier à Boluspor (D2 turque) a annoncé, dimanche à l’APS, avoir été "viré" du logement mis à sa disposition par son club qui lui a demandé de résilier le contrat les liant.

"Ils m’ont fixé un ultimatum, soit j’acceptais leurs conditions, soit, ils me sortaient du logement mis à ma disposition", a expliqué l’attaquant sénégalais qui avait paraphé un contrat de trois ans avec le club turc.

"J‘ai été opéré de la cheville en début mai dernier mais une semaine avant l’intervention, le président du club m’a fait appeler pour me signifier qu’il fallait résilier mon contrat à la fin de la saison", a-t-il ajouté dans un entretien téléphonique.

"Mais ils n’ont voulu me payer que mes deux mois et demi d’arriérés de salaire", a-t-il dit, indiquant que le club a refusé d’évoquer les deux années restantes.

"Des parents m’ont conseillé de contacter l’agent de joueurs Seydi (Thierno). C’est d’ailleurs lui-même qui a pris en charge l’hôtel où je suis actuellement", a narré l’ancien international.

Thierno Seydi, interpellé par l’APS, a confirmé les informations soulignant avoir appelé à son tour l’attaquant français d’origine sénégalaise Bafétimbi Gomis qui évolue à Galatasaray pour ébruiter ce "traitement inhumain".

"J’ai intervenu pour Chérif Sané parce que c’est un compatriote et son exemple doit servir de leçon à nos jeunes footballeurs", a-t-il dit, soulignant s’être engagé à donner un coup de main à l’ancien joueur du Casa Sports.

Cherif Salif Sané est laissé en rade par l’agent turc qui l’avait pourtant dirigé vers ce club.

"Il m’a demandé de me rapprocher d’un intermédiaire sénégalais qui m’avait mis en rapport avec lui parce que lui est en froid avec les dirigeants du club", a-t-il expliqué, ajoutant que l’agent turc refuse d’ailleurs de le prendre au téléphone.

Quant à l’intermédiaire, entraîneur dans une académie, a confirmé les difficultés du footballeur tout en minimisant le rôle qui était le sien dans cette affaire. Il a d’ailleurs demandé à ne pas être cité "pour ne pas perdre son travail".

"Moi, j’ai agi pour aider parce que c’est un jeune que je connaissais bien", a-t-il dit, reconnaissant toutefois avoir conseillé au footballeur de signer quand ce dernier a évoqué le salaire de 4000 euros mensuels (plus de 2.500.000 francs).

"Par contre, je l’ai prévenu au sujet du contrat qu’il ne devait pas signer s’il ne maîtrisait pas certaines clauses", a-t-il ajouté.

"Je n’ai pas reçu le contrat entre les mains et je peux vous certifier n’avoir rien perçu sur ce transfert. Ni pour lui ni pour les autres joueurs qui j’ai mis en rapport avec des agents", a-t-il insisté.

"D’ailleurs, j’ai arrêté cet appui que je donnais aux joueurs pour me concentrer sur mon job d’entraîneur", a-t-il dit.

Au sujet de l’agent turc, il renseigne que "s’il n’a pas voulu s’impliquer, c’est parce que Chérif (Salif Sané) a refusé de signer un contrat avec lui".

"Mais c’est quand même lui qui l’a mis en rapport avec cette équipe et a perçu une commission non ?", interroge-t-on.

"Ce que je sais, moi j’ai fait ce qu’il fallait faire en mettant la pression sur l’agent qui, à son tour, a contacté le club qui accepté de prendre en charge l’intervention chirurgicale", a-t-il avancé sans trop se mouiller.

"Voilà en voulant aider des gens, les choses finissent par te tomber dessus", a-t-il lâché, insistant à ne pas être cité sous peine de perdre son travail.

"Vous savez je n’ai pas utilisé le nom de mon club pour donner ce coup de main et si vous me citez dans cette affaire, je risque gros", a-t-il admis au cours de l’entretien qui a eu lieu dans un jardin public.


(Vidéo) Un journaliste à Salah : Vous allez jeûner dans la journée de la finale ? Lisez la réponse…

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Mohamed Salah : “Absolument que oui, je vais jeûner tous les 30 jours. Je vais obéir aux ordres de Dieu qui m’a mené à tous ces succès.”

Drame: Un autre étudiant tombe dans une université

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Drame: Un autre étudiant tombe dans une université
Après Saint-Louis, un autre étudiant africain tombe à Agadir, au Maroc. Un drame survenu à la suite de violents affrontements entre étudiants.

Nous y reviendrons.



Senegal7.com

L'argent est un test de DIEU, comment le dépenser ?

Mondial 2018: Les "Lions" feront leur au revoir au public vendredi à Léopold Senghor

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Mondial 2018: Les
L’équipe du Sénégal qui prendra part à la Coupe du monde 2018 (14 juin au 15 juillet), effectuera une séance d’entraînement ouverte au public vendredi après-midi avant son départ pour la seconde partie de sa préparation qui aura lieu à Vittel (France), a annoncé hier le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor.

« Nous invitons le public à répondre présent à cette manifestation, ce sera une belle communion entre les joueurs et leurs supporters », a déclaré le président de la FSF aux médias.

Le président de la FSF a fait cette annonce après la remise du trophée de la Coupe du Sénégal remportée (2-0) par Génération Foot aux dépens de la Renaissance de Dakar.

Des voix se sont élevées contre le manque de match amical de préparation au Sénégal des "Lions", qui en joueront trois avant la phase finale de la Coupe du monde.

Le premier match opposera le Sénégal au Luxembourg, le 31 mai, à la Croatie, le 8 juin et à la Corée du Sud trois jours plus tard.
Les "Lions" qui démarrent leur stage ce lundi à Saly Portudal, recevront le Drapeau national des mains du chef de l’Etat, Macky Sall, jeudi au palais de la République.

Après cette remise, les joueurs retenus s’envoleront pour la France où aura la 2e partie de leur stage à Vittel. Les protégés du sélectionneur Aliou Cissé qui a publié jeudi dernier une liste de 23 joueurs et quatre suppléants, joueront le premier tour du Mondial 2018, respectivement contre la Pologne (19 juin), le Japon (24 juin) et la Colombie (28 juin).





APS

Koor Keur Guèye, Episode 04

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