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Photo: Découvrez le Dahiratou Ashabou Dianaty, l’équipe de nettoyage du Jeudi de la Grande Mosquée de Touba de volontaires


CHEIKH BETHIO FAIT ACTE D’ALLÉGEANCE A SERIGNE MOUNTAKHA

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Le guide des Thiantacounes, Cheikh Béthio, s’est lui aussi, à l’instar des autres guides mourides, rendu chez le défunt khalife des Mourides pour présenter ses condoléances. Des moments forts en émotion.

(Photos) Sidy Lamine Niasse a présenté ses condoléances à la famille éplorée

Les témoignages sur Serigne Sidy Makhtar Mbacké

Pédophilie: Mamadou Bailo Barry condamné à deux d’emprisonnement ferme pour avoir engrossé sa cousine de 13 ans

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Agé de 22 ans, marié et père de deux enfants, Mamadou Bailo Barry risquait gros ce mercredi, lorsqu’il comparaissait à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, pour des faits de pédophilie et de viol sur sa cousine M. Ba, âgée de 13 ans. Relaxé du délit de viol, qu’il a nié avec véhémence à la barre en soutenant qu’il était en idylle avec sa victime, le prévenu va pour autant croupir les deux prochaines années de sa vie en prison pour pédophilie.
Pédophilie: Mamadou Bailo Barry condamné à deux d’emprisonnement ferme pour avoir engrossé sa cousine de 13 ans

Adopté par le père de sa victime dès le bas âge, le coiffeur M. B. Barry n’a pas hésité à assouvir sa libido sur sa cousine M. Ba, élève en classe de CM2, qui traîne actuellement une grossesse de quatre mois. Une triste nouvelle qui est tombée comme un coup de massue, sur la tête des parents de sa victime le 17 décembre dernier, suite à un examen médical de la petite fille qui ne cessait de tomber malade au poste de santé de Niague. Et, malgré les liens de parenté qui le lient avec sa victime, son oncle n’a pas hésité à saisir Dame justice.
« C’est au cours du mois d’Août, que mon cousin a profité de l’absence de mes parents à la maison pour s’introduire dans la chambre de ma mère. Surprise de sa présence inopinée, je me suis relevée du lit, où j’étais couchée pour sortir de la pièce. C’est ainsi qu’il m’a retenue sur le lit avant de me proposer une téléphone portable comme appât en échange d’une partie de jambes en l’air », explique la fillette qui n’a pas comparu à la barre à l’enquête préliminaire.

Poursuivant le film de sa mésaventure, la fillette ajoute que dès qu’elle a décliné l’offre de son cousin qui était déterminé à accomplir sa sale besogne, elle a été maîtrisée sur le lit par son bourreau, qui lui a imposé sa force en ôtant son slip avant de la pénétrer. « Après avoir satisfait sa libido, il m’a dit sur un ton menaçant de ne pas la dire à mes parents. Et, moi aussi, j’ai gardé le silence ».

Interrogé à la barre, Mamadou Bailo Barry balaie d’un revers de main, la thèse de viol qui pèse sur lui. « J’habite dans la même maison avec ma victime. Parce que depuis le bas âge, on m’a confié à son père qui est mon oncle. Et, ce dernier m’a promis de me la donner en mariage depuis qu’elle est petite. Raison pour laquelle, on était en idylle depuis un certain temps. Et, je ne peux pas vous compter le nombre de fois qu’on a entretenu des relations sexuelles consenties, avant qu’elle ne tombe enceinte. Parce qu’elle est précoce et je croyais qu’elle était âgée de 15 ans », s’est-il défendu.

Un moyen de défense qui a poussé le procureur a sollicité la relaxe du prévenu, ne serait-ce qu’au bénéfice du doute pour le délit de viol. C’est ainsi qu’il a sollicité trois ans d’emprisonnement ferme contre lui pour pédophilie.

Un réquisitoire suivi par la défense qui a plaidé une application bienveillante de la loi.

Rendant son verdict, le juge a relaxé le prévenu comme sollicité par le parquet du délit de viol, avant de le condamner à deux d’emprisonnement ferme pour pédophilie.





Kady FATY  
 

Violation des droits de l'Homme dans des usines en Chine: nouvelle plainte contre Samsung

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Paris - Travail d'enfants, logements indignes, intoxications au benzène: deux ONG relancent leurs accusations contre Samsung pour violations des droits de l'Homme en Chine, en déposant à Paris une nouvelle plainte pour pratiques commerciales trompeuses contre le géant sud-coréen.
Violation des droits de l'Homme dans des usines en Chine: nouvelle plainte contre Samsung

S'appuyant sur de nouveaux rapports de militants infiltrés entre 2012 et 2016 dans les usines du groupe électronique, les ONG Peuples solidaires et Sherpa dénoncent "l'emploi d'enfants de moins de seize ans, des horaires de travail abusifs, l'absence d'équipements appropriés aux risques encourus, des conditions de travail et d'hébergement incompatibles avec la dignité humaine", selon leur communiqué. 

Les associations pointent aussi "l'utilisation de benzène et de méthanol dans les usines", qui "aurait causé des maladies incurables chez plusieurs employés". 

 
 

Sherpa et Peuples solidaires annoncent donc qu'elles déposeront ce jeudi, ces nouveaux éléments au parquet de Paris, à l'appui d'une plainte pour pratiques commerciales trompeuses qui vise Samsung Monde, la maison-mère, et sa filiale Samsung Electronics France (SEF). 

Une première plainte, visant uniquement SEF, avait été classée sans suite en 2014 à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Sherpa avait du coup choisi de citer l'entreprise directement devant ce tribunal correctionnel, mais y a finalement renoncé en 2017 pour des raisons de procédure, selon un porte-parole. 

Dans leur plainte de 40 pages, consultée par l'AFP, Sherpa et Peuples solidaires accusent Samsung de contredire ses engagements éthiques et son propre code de conduite, alors que le groupe sud-coréen présente sur ses sites internet, son ambition de "devenir l'une des entreprises les plus éthiques au monde".  

Des contradictions qui constituent, selon les associations, des "pratiques commerciales trompeuses" pour les consommateurs français du leader de la téléphonie mobile, et qui légitimeraient donc une procédure pénale en France. 

"Nous demandons à la justice de sanctionner cet écart inacceptable entre ces engagements éthiques et la réalité dans les usines telle que décrite par les ONG de terrain", écrivent les associations. 

"Alors que les multinationales utilisent notamment ces engagements éthiques pour maintenir leur compétitivité, les ouvriers et consommateurs sont démunis face au non-respect de ces engagements. La reconnaissance du délit de pratiques commerciales trompeuses permettrait de rétablir ce rapport de force déséquilibré", selon elles. 

- 72 heures par semaine - 

Les éléments nouveaux justifiant cette plainte sont tirés "de nouveaux rapports d'enquêtes très documentés de l'ONG China Labor Watch (CLW) qui s'est infiltrée dans les usines" de filiales du groupe et de ses fournisseurs, principalement dans la région de Tianjin, près de Pékin, affirment les associations. 

Les accusations s'appuient sur des témoignages, des photos et des vidéos réunis par CLW entre 2012 et 2016. L'ONG affirme ainsi que dans ces usines "les employés travaillent en moyenne 72 heures par semaine", parfois plus en période de forte activité. Au mépris de la loi chinoise limitant à 44 heures le temps de travail hebdomadaire. 

"Dix enfants de moins de 16 ans, dont trois jeunes filles, travaillaient dans les usines" de certains fournisseurs de Samsung en 2012, selon CLW. Entre cinq et dix enfants en dessous de l'âge légal étaient encore identifiés lors de plusieurs visites des enquêteurs en 2014 dans une autre usine. 

Les enquêteurs documentent encore la présence de benzène, un produit toxique à l'origine de cancers et de leucémies, dans les modes de production. Dans les usines, le benzène est utilisé comme agent nettoyant et comme enduit pour des composants électroniques. 

"Cette procédure s'inscrit dans notre lutte de longue date contre l'impunité des multinationales", ont expliqué Sherpa et Peuples solidaires. 

Les deux associations plaident pour "que les négociations onusiennes aboutissent à un traité contraignant les multinationales au respect des droits humains sur toute leur chaîne de production" et réclament l'appui de la France à ce processus. 

Joint par l'AFP, Samsung Electronics France n'était pas disponible dans l'immédiat pour réagir. 


Concert de Youssou Ndour, le jour de la tuerie de Bofa-Bayotte : Mamour Cissé dédouane Youssou Ndour

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La nuit du 6 au 7 janvier, le roi du Mbalakh, Youssou Ndour a tenu son concert au CICES (Dakar), alors qu’en ce moment, de l’autre côté du pays, à Ziguinchor, des familles pleurent leurs morts. Au soir de ce 6 janvier, dans la forêt des Bayottes, 13 jeunes ont été tués par des personnes armées. Pour beaucoup de Sénégalais, Youssou Ndour ne devait pas tenir son concert. Ce qui n’est pas l’avis de Mamour Cissé du PSD Jant Bi. Ce dernier a salué la lucidité de Youssou Ndour, son intelligence de la situation particulièrement délicate qui s’est présentée à lui, lors de son concert au CICES.
Concert de Youssou Ndour, le jour de la tuerie de Bofa-Bayotte : Mamour Cissé dédouane Youssou Ndour

« En refusant d’interrompre ce concert, c’est très certainement une très grande catastrophe qu’il aura évité ce soir-là, avec des bousculades meurtrières qui auraient été la conséquence de la colère des mélomanes déçus, qui ont remué ciel et terre , pendant plusieurs jours, pour rassembler le prix du ticket d’entrée ; Cela aurait aussi été l’occasion rêvée pour toutes sortes de délinquants et d’agresseurs, qui ne ratent jamais pareilles opportunités d’envenimer les choses, pour en tirer profit, au péril des vies humaines. C’est la raison pour laquelle le PSD Jant Bi, après l’avoir dédouané de toute turpitude, lui a plutôt adressé cette exhortation dans l’air du temps : Dokhal sa dokh ! (Passe ton chemin !) », a plaidé Mamour Cissé.

S’agissant des tueurs de Boffa-Bayottes, que des cadres de cette région veulent nous peindre en environnementalistes vertueux, protecteurs des arbres et de la forêt, le PSD Jant Bi, dans une posture intraitable et solennelle, exhorte le Gouvernement à sévir avec la plus grande vigueur, pour contenir et anéantir leur folie meurtrière.

« Voilà des tueurs aveugles, qui s’arrogent le droit de se substituer à l’Etat, dans la gestion des ressources naturelles, et qui se présentent en juges, pour décider, d’autorité, de qui doit vivre et de qui doit mourir ! Dans leurs terres, ou plutôt leur territoire de Non Droit, où leur seule volonté, fait loi », clame M. Cissé. Qui note que « c’est inacceptable, sous le Baobab d’un Sénégal pour tous, un Sénégal de tous ».

Ainsi pour une bonne poursuite judiciaire des tueurs, le PSD Jant Bi demande aussi la destruction des lois d’amnestie, plus incitatives aux meurtres qu’autre chose, puisque perçues comme l’éloge de l’impunité.

« Les tueurs doivent être traqués, démasqués, poursuivis partout dans le monde, avec des mandats d’arrêt internationaux, capturés, pour être remis à la justice, afin de rendre compte de leurs abominations », a-t-il exhorté. Qui réaffirme avec force toute sa confiance en nos forces de défense et de sécurité, et milite pour la nomination, sans délai, d’un gouverneur militaire de la zone.

Il y a aussi urgence à rendre plus visible et plus déterminante, la présence de l’Etat, et de sa prise en main vigoureuse de la problématique de la coupe du bois dans la zone, parce que c’est à l’Etat seulement, que doit revenir la prérogative de sa réglementation, a soutenu le PSD Jant Bi. Avant d’interroger ceux peuvent nous élucider sur cet attaque, alors qu’ils ne l’ont pas fait en ces termes, « quant à ceux qui savaient et qui se sont tus, et qui continuent de se taire, refusant de s’auto-motiver, pour dénoncer les commanditaires des tueries, parce qu’ils attendent d’être sollicités, non par leur conscience d’homme, mais par le Procureur, la seule question qu’on leur pose est celle-ci : quelle valeur donnent-ils à la vie humaine ? ».

Par ailleurs, présentant ses condoléances à la communauté, il déclare que certes le Khalife nous a quittés, mais il nous a légué un héritage. « Serigne Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké nous a quittés, mais il nous a légué un héritage, un trésor inestimable qu’on peut retrouver dans ces paroles d’une rare sagesse : ‘’Tout ce qu’un Mouride vient chercher à Touba, il le trouvera aussi, s’il se rend à Tivaouane’’ », conclu-t-il.

Attaque de Boffa : le CEMGA fait le point sur la traque des malfaiteurs...

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Attaque de Boffa : le CEMGA fait le point sur la traque des malfaiteurs...
Le chef d’Etat-major général des Armées (CEMGA), le général de Corps d’armée Cheikh Guèye, donne un point de presse en début d’après-midi à Ziguinchor, a appris l’APS du commandement militaire de la zone militaire n°5.

Le CEMGA, qui séjourne à Ziguinchor depuis mercredi, fera le point sur la traque lancée par l’Armée sénégalaise contre les auteurs de l’attaque de Boffa, où 14 bûcherons ont été tués et 6 autres blessés, samedi.

Les victimes ont été interceptées par plusieurs hommes armés, dans la forêt classée de Bayottes et ont été forcées à se coucher par terre avant d’être froidement fusillées.

Lundi, la zone militaire numéro 5 de Ziguinchor (sud) a assuré être engagée jusqu’à la limite de ses moyens, dans la traque des ’’malfaiteurs’’ à l’origine de la tuerie.

"L’armée poursuit ses activités de recherches pour traquer les malfaiteurs. La situation est sous contrôle en zone militaire numéro 5. Nous sommes engagés à aller dans cette traque des malfaiteurs jusqu’à la limite de nos moyens", a déclaré le commandant de la zone militaire de Ziguinchor, le colonel Khar Diouf.

"Nous avons une mission de traquer ou même de détruire les malfaiteurs", a-t-il dit dans un entretien avec des journalistes à Ziguinchor, avant d’ajouter : "Je rassure les populations, si elles entendent des déflagrations, elles peuvent garder leur calme parce que le travail est fait de façon professionnelle sans aucune marge de risque".

Quelques heures après la tuerie qui a vivement ému l’opinion nationale, le président de la République, Macky Sall, a ordonné que les auteurs de l’attaque soient "recherchés et traduits en justice".

Il a "immédiatement convoqué le Conseil national de sécurité’’ et "instruit les forces de défense et de sécurité, activement engagées dans cette partie de la Basse Casamance, pour que force reste à la loi’’. "Il a également ordonné que les auteurs de cet acte criminel soient recherchés et traduits en justice".


Recherches sur l’agro-alimentaire : L’ITA «accrédité» à la norme internationale

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Recherches sur l’agro-alimentaire : L’ITA «accrédité» à la norme internationale

L’institut de Technologie Alimentaire a présenté ce jeudi à la presse, l’accréditation de son laboratoire de Mycotoxines à la norme NF EN ISO/CEI 17025. Cette certification lui reconnait les qualités sur le contrôle de la teneur en aflatoxines dans les denrées alimentaires.

Les entreprises agro-alimentaires installées au Sénégal n’ont plus besoin de faire des kilomètres pour tester la qualité de leurs productions. L’institut de Technologie Alimentaire (ITA) dispose des qualités en la matière. Son laboratoire de Mycotoxines est désormais accrédité NF EN ISO/CEI 17025, une norme de certification prononcée par le comité français d’Accréditation (COFRAC).

« L’accréditation de l’ITA permet aux autorités, aux exportateurs et aux entreprises agro-alimentaires en général, de s’offrir les compétences de notre laboratoire de mycotoxines pour le contrôle des aflatoxines dans les denrées alimentaires, les tâches étant exécutées avec le haut niveau de fiabilité requis », a déclaré son directeur général Mamadou Amadou Seck.

Le Sénégal étant un grand producteur d’arachide, selon lui « l’accréditation de l’ITA constitue une voie d’accès facile aux marchés internationaux pour l’exportation des graines d’arachide de délivrance de rapport d’analyses reconnus et acceptes par les services étatiques ».

« Cette reconnaissance internationale de notre savoir-faire, nous permet également de mieux appuyer les autorités dans les prises de décision concernant la gestion de la sécurité des aliments, en vue de la protection de la santé des consommateurs. Notre accréditation est en droite ligne avec la politique qualité nationale et sous régionale, à savoir disposer de laboratoire de contrôle de qualité de référence, c’est-à-dire des laboratoires accrédités ; en d’autres termes, des laboratoires compétents dans leur domaine d’activités », a-t-il ajouté.

Cette rencontre était l’occasion pour les acteurs agricoles présents à la rencontre, d’étaler leur satisfaction après l’accréditation de ce laboratoire, car les mycotoxines constituent un véritable obstacle face à la production agricole. « Elles sont à l’origine d’importantes pertes post-récoltes dans plusieurs spéculations ; ce qui réduit d’avantage la disponibilité alimentaire dans nos marches et ménages à travers le continent. Elles trouvent également dans les graines d’arachides peut causer le cancer du foie sur une longue période de consommation», a signalé M. Seck.

Cette accréditation initiale de l’Ita couvre une période de quatre ans (du 02 janvier 2018 au 31 décembre 2021). Avec possibilité de renouvellement si le laboratoire est en règle.






Ndèye Rokhaya Thiane (stagiaire)

Serigne Cheikh Bara Niane, le marabout qui soigne "tout", en moins d’une semaine (tel: 77 171 17 70)

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Issu d’une grande famille maraboutique, Serigne Cheikh Bara Niane, est un marabout qui, à travers le Lasrare qui consiste à communier avec les Rawhanes et les plantes médicinales, solutionne tous vos problèmes socio-économiques (bayré, argent, noote, etc…) en moins d’une semaine. Il est passé dans plus d’une vingtaine de pays africains comme la Sierra Leone, le Ghana, la Guinée-Bissau, entre autres où il est connu pour son efficacité et son dévouement. En effet, il entretient des relations avec le Président du Ghana, Nana Akufo-Addo, celui du Sierra Leone, l’international togolais, Emmanuel Adebayor, le footballeur italien Filippo Inzaghi avec qui il a travaillé depuis des années. Serigne Cheikh Bara Niane n’est plus quelqu’un qu’on présente. Il est basé à Cambéréne 2 et il est joignable au 77 171 17 70 – 77 598 72 21 – 77 756 18 11.

Vidéo: Les premières images de la visite de Serigne Mbaye Sy Mansour à Touba

Disparition de Cheikh Sidy Makhtar Mbacké: Me Wade présente ses condoléances et envoie une délégation à Touba

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Dans une déclaration, l’ancien président Abdoulaye Wade présente ses condoléances à la communauté et à la Oumma islamique suite à disparition du Khalife général des mourides, Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké, rappelé à Dieu mardi à l’âge de 94 ans. Par ailleurs, le pape du Sopi annonce l’envoi d’une forte délégation composée par des membres du Comité directeur du PDS à Touba ce vendredi matin, pour présenter, sous la direction du Coordonnateur Général, Oumar SARR et du Président du groupe parlementaire, Madické Niang, les condoléances du Secrétaire Général National, Me Abdoulaye Wade du candidat du parti, Karim Wade et de l'ensemble des membres du parti.
Disparition de Cheikh Sidy Makhtar Mbacké: Me Wade présente ses condoléances et envoie une délégation à Touba

Disparition de Cheikh Sidy Makhtar Mbacké: Me Wade présente ses condoléances et envoie une délégation à Touba

Disparition de Cheikh Sidy Makhtar Mbacké: Me Wade présente ses condoléances et envoie une délégation à Touba

Plan de travail du Pad en 2018: la décongestion et la fluidité, ces priorités qui tiennent à cœur le Directeur Général

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La congestion du Port autonome de Dakar préoccupe le nouveau Directeur Général, Ababacar Sadikh Béye. En effet, cette situation affecte sérieusement le bon fonctionnement des opérations portuaires et freine sa compétitivité. De ce fait, le successeur de M. Cheikh Kanté, en marge d’une visite au niveau du port, ce jeudi, a promis la réhabilitation de la voie ferrée dans l’enceinte du port, la construction d’une plateforme à Diamniadio et l’élargissement des voiries pour améliorer la fluidité.
Plan de travail du Pad en 2018: la décongestion et la fluidité, ces priorités qui tiennent à cœur le Directeur Général
Le patron du Port autonome de Dakar (Pad) a déroulé, ce matin, son plan de travail pour l’année 2018, qui sera marque selon Ababacar Sadikh Béye, par « des efforts centrés sur la vision d’un port du Plan Sénégal émergent (Pse), créateur de d’emplois et de richesses, impactant positivement et directement les conditions de vie des populations ».

De l’avis de M. Bèye, le plan de travail du Pad s’articulera autour de 5 priorités à savoir, en premier lieu, l’amélioration de la compétitivité du port à travers la décongestion et le frêt retour. Pour ce point précis, la stratégie repose sur la réhabilitation du réseau ferroviaire et de la voirie à l’intérieur de la barrière douanière pour sortir les marchandises vers un port sec à Diamniadio. A cela, s’ajoute une meilleure compétitivité du Pad qui passe aussi par l’amélioration du frêt retour. Ce phénomène connaît un taux de 73% de conteneurs vides.

Le deuxième concerne, lui, l’assainissement et le rétablissement des équilibres financiers, avec un accent sur le recouvrement, la réduction des charges et l’accroissement des recettes.

Il est également question en un troisième point, de la finalisation des négociations avec Dpw à Paris dans la semaine du 15 janvier et le démarrage des travaux du Port de Dakar à Ndayane. .

Le directeur du port a aussi insisté en quatrième point, sur la modernisation du système d’information portuaire à travers le guichet unique.

« Les conditions de vie du personnel et de tous les acteurs portuaires seront améliorées » cite le Directeur Général en dernier point, avant d’annoncer que les contrats seront seront renouvelés au niveau du port .

Le problème de balises et de scanners a été signalé au directeur par les chauffeurs de camions, qui ont dénoncé également l'accumulation des  gros porteiurs qui justifie la longue attente de leurs véhicules au niveau du port.

Selon toujours lui, « l’accroissement du volume de trafic au niveau du Pad, et la disparition de l’acheminement par voie ferrée, se traduisent par des files d’attentes excessives des navires en rade. Les facteur de congestion sont d’ordre structurel et conjoncturel ».

A en croire ses propos, « on assiste à un flux important et non maîtrisé de camions dans l’enceinte du port et un temps d’attente excessif des navire en rade ».

C’est ainsi que le patron du Port a évoqué l’élargissement des voiries, au niveau du Pad. M. Bèye de déclarer que des négociations seront entamées avec les occupants afin qu’ils acceptent de déguerpir. « Il faut identifier les axes névralgiques et procéder à des opérations de désencombrement pour décongestionner l’espace portuaire, libérer les voies de circulation pour une grande fluidité. »







Cheikh Makhfou Diop Leral.net



 

Maroc: manifestation après l'arrestation d'un Français accusé de pédophilie

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Maroc: manifestation après l'arrestation d'un Français accusé de pédophilie

Le quinquagénaire français a été interpellé dans un atelier de la vieille ville. Il est accusé d'agression sexuelle sur des mineures. 

Des proches de victimes se sont rassemblés mercredi dans la ville marocaine de Fès , pour exiger la peine maximale contre un quinquagénaire français accusé d'agression sexuelle sur des mineures .

"C'est une honte !", "nous réclamons la peine maximale pour le pédophile français", ont notamment scandé ces quelques dizaines de manifestants, selon des images diffusées par les médias marocains. Ce ressortissant français de 58 ans, interpellé début janvier dans la ville touristique de Fès, dans le centre du pays, est poursuivi pour des agressions sexuelles présumées sur deux mineures âgées de 10 et 13 ans, selon le quotidien marocain L'Économiste .

L'État applique la politique de l'autruche. Il avait été interpellé dans un atelier de couture de la vieille ville en possession d'un "objet en plastique utilisé dans des simulations à caractère sexuel", selon l'enquête préliminaire citée par la presse locale. "Les enfants marocains subissent les sévices des pédophiles qu'ils soient marocains ou étrangers et l'État applique la politique de l'autruche", a fustigé l'association Touche pas à mon enfant qui milite pour la protection des mineurs.

Une grâce royale accordée par erreur à un pédophile espagnol en 2013.Plusieurs affaires ont défrayé la chronique ces dernières années dans le royaume, suscitant l'indignation des ONG, qui dénoncent des condamnations jugées trop clémentes et exhortent les pouvoirs publics à muscler la législation et à renforcer la lutte. À l'été 2013, la grâce royale un temps accordée par erreur à un pédophile espagnol , Daniel Galvan, avait déclenché une vive polémique et donné lieu à des manifestations à Casablanca et Rabat.


Video: "Werou Touba amoul , werrou Tivaouane amoul, werrou yalla am..." Serigne Mbaye Sy Mansour


Video: Mamadou Mamour Diallo, Directeur Domaines et Patron du mouvement «Dolli Macky» a Touba pour...

Internée à l’hôpital Fann pour une cure de désintoxication de drogue : Une fille de 20 ans s’évade et se fait brutaliser par un drogué

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Attrait devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour des faits de détention et usage de cocaïne, de violence et voie de fait sur la jeune fille M. B. Ndaw, le multirécidiviste Abdou Magib Ndiaye, né en 1979, a été jugé et condamné à un an d’emprisonnement, dont trois mois ferme. Il doit également payer à sa victime la somme de 100 mille FCfa.
Internée à l’hôpital Fann pour une cure de désintoxication de drogue : Une fille de 20 ans s’évade et se fait brutaliser par un drogué
A peine âgée de 20 ans, M. B. Ndaw risque de gâcher sa vie, si elle ne lutte pas pour se départir de la cocaïne. Internée à l’hôpital Fann pour une cure de désintoxication de drogue, la résidente de Liberté 4 et élève dans une école des arts de la place, s’est évadée de l’hôpital de Fann le 24 décembre dernier, pour aller faire la fête.

C’est dans ces circonstances que la jeune droguée a croisé le chemin du multirécidiviste, Abdou Magib Ndiaye, condamné à plusieurs reprises pour des délits différents et avec qui, elle partage le même goût du produit qui tue. « Je voudrais passer les fêtes de Noel avec mes amis. Raison pour laquelle, j’ai fugué de l’hôpital pour partir chez ma grand-mère à la Médina. En plus, je ne pouvais plus supporter les perfusions. Parce que j’étais à mon sixième jour de traitement.

Après une virée nocturne le jour du 24 décembre avec mes amis, je me suis rendue chez mon réparateur de téléphone Jérôme Diouf, établi à la Rue 5 de la Médina, le lendemain à 7h du matin pour prendre mon portable. C’est là, que j’ai fait la connaissance d’Abdou Magib Ndiaye qui est un cousin à ce dernier. Après lui voir soumis mon problème, il m’a proposé de m’offrir la somme de 15 mille francs Cfa », raconte la jeune droguée à la barre. Elle était poursuivie en même temps que son acolyte pour détention et usage de drogue.

Poursuivant, la jeune fille ajoute que lorsqu’elle s’est rendue à l’appartement de son bourreau à Hann Marinas, ce dernier lui a donné de la cocaïne et de l’alcool. « J’ai refusé de la consommer. Et lui, il est resté dans l’appartement à fumer, avant de me proposer une partie de jambes en l’air. Puisque j’avais vu mes règles, je me suis opposée à lui. Ensuite, il m’a contraint à le faire.

Lorsque je suis sortie de l’appartement pour rentrer à 22h, il m’a rattrapé en pleine rue, en m’intimant l’ordre de retourner dans l’appartement, sous prétexte que j’ai volé ses 35 mille francs qui étaient dans son porte-monnaie. J’ai refusé, il m’a bastonnée et je me suis évanouie.

Là, je l’ai dénoncé lorsque les enquêteurs m’ont trouvé sur les lieux. Une perquisition effectuée par les agents dans son appartement ,a permis de retrouver la drogue, qu’il m’avait donnée et que j’avais mise dans la poubelle », a-t-elle souligné.

Interrogé à la barre Abdou Magib Ndiaye qui avait soutenu à l’enquête préliminaire qu’il avait acheté la drogue chez son vendeur d’aliment de bétails, Cheikh Mamina Dramé, fait volte- face. 
« Je n’ai jamais dit que c’est Cheikh Mamina Dramé qui m’a vendu la drogue. J’avais dit aux enquêteurs que c’est Boy Poulo qui m’a vendu 4 pierres de cocaïne à 20 mille francs, la veille. J’ai même acheté deux pierres pour ma victime et elle l’a consommé.

Lorsque les limiers m’ont arrêté, j’avais appelé Cheikh Mamina Dramé pour qu’il me prête 100 mille francs Cfa en vue de soudoyer les policiers. Dès qu’il est venu aux alentours du Commissariat de la Médina où le véhicule a été stationné pour me remettre de l’argent, on l’a arrêté. Alors qu’il ne savait rien de ce qui se passe», a-t-il précisé, avant de renchérir qu’il s’est juste limité à donner une gifle à sa victime. Car, souligne-t-il, cette dernière a volé ses 35 mille francs.

Lui emboîtant le pas, Cheikh Mamina Dramé qui était poursuivi pour offre et cession de drogue, soutient qu’il s’est reconverti depuis 2013, en vendeur d’aliments bétails.

Prenant la parole, la représentante du Ministère public qui a vivement dénoncé le comportement de la jeune droguée, M. B. Ndaw, a sollicité sa relaxe au même titre que Cheikh Mamina Dramé.

C’est ainsi qu’elle a requis un an d’emprisonnement ferme contre le multirécidiviste, Abdou Magib Ndiaye pour les chefs d’inculpation de détention et usage de drogue, violence et voie de fait.

« Abdou Magib Ndiaye ne saurait bénéficier de circonstances atténuantes. Parce qu’il a un passé pénal long avec 14 arrestations entre 1995 et 2004. Et, il a profité de la jeune M. B. Ndaw pour l’enfoncer dans le trou. Même le nom de son acolyte, c’est lui qui l’a donné aux enquêteurs. Il a  fait simplement preuve de mauvaise foi », souligne la parquetière très en verve.

Abondant dans le même sens, les conseils de Cheikh Mamina Dramé et la jeune M. B Ndaw ont sollicité la relaxe. Et, l’avocat de cette dernière, de demander par la même occasion, au tribunal de recevoir sa constitution de partie civile.

Au terme des plaidoiries, le juge a relaxé la jeune droguée M.B. Ndaw et Cheikh Mamina Dramé, avant de condamner le multirécidiviste Abdou Magib Ndiaye à un an d’emprisonnement, dont trois mois ferme. Il doit payer également à sa victime 100 mille francs Cfa.





Kady FATY Léral
 
 

Tuerie de Boffa : La Jds pas tendre avec les régimes de Macky Sall, Wade et Diouf

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La Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (JDS) n’est pas tendre avec le régime de Macky Sall après le carnage des 13 coupeurs de bois dans la forêt de Boffa, en Casamance.
Dans un texte intitulé que «Dieu sauve la Casamance ! », elle informe que c’est au moment qu’elle s’apprêtaità rendre publique cette déclaration portant sur les évènements tragiques qui se sont déroulés en Casamance qu’elle a appris le rappel à Dieu de Cheikh Sidi Mokhtar Mbacké, le Khalife général des Mourides. Pour elle, c’est une perte immense pour le Sénégal et la Ummah. Et dans ce cadre, la Jeunesse pour la Démocratie et le Socialisme (JDS) présente ses condoléances les plus attristées à la communauté mouride et au peuple sénégalais. Elle exhorte la classe politique à s’inspirer de l’œuvre de  justice, d’équité  et d’humilité du saint homme. Car, Cheikh Sidi Mokhtar Mbacké, homme de Dieu et de paix aurait sans aucun doute condamné la tragédie de Boffa Baillote.
Le communiqué souligne que la tuerie incompréhensible de treize personnes le samedi 06 janvier 2018 dans la forêt classée de Boffa Baillote (dans le département de Ziguinchor) par des éléments armés a plongé toute la nation sénégalaise dans la consternation. La Jeunesse pour la Démocratie et le Socialisme (JDS) condamne jusqu’à la dernière énergie cet acte barbare que rien ne peut justifier. La vie humaine est sacrée. Mais au-delà de l’émotion que ce massacre a suscitée, le drame révèle la vraie expression  des regrettables conventions hypocrites qui consistent à masquer derrière l’idéal emphatique d’un « Sénégal un et indivisible », la réalité des déséquilibres structurels qui ont fait le lit et continuent d’alimenter la crise sénégalaise en Casamance que la tuerie du samedi dernier vient rappeler. Il n’y a pas de paix sans justice. Malheureusement, le Sénégal est un pays où tout le monde invite à la paix en refusant de parler de justice.
Pour la JDS, il faut se féliciter de la convocation immédiate par le Président de la République, Macky Sall d’un Conseil national de sécurité et de la décision qu’il a prise de décréter un deuil national de deux jours pour honorer la mémoire des victimes de l'attaque armée. Mais, les développements qui ont suivi cette mesure symbolique suscitent des interrogations quant à la sincérité des autorités sur le sort des populations du sud du Sénégal.
 « Nous considérons que, compte tenue de la nature du drame, le Président de la République ne devait pas mandater le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique la mission de venir au chevet des blessés. Il devait se déplacer lui-même pour présenter les condoléances de la Nation aux familles des victimes et, ainsi, joindre l’acte à la parole sur son attachement pour la paix en Casamance comme il l’avait indiqué lors de son discours à la nation du 31 décembre dernier. En vérité, il doit être plus facile pour un président consciencieux et responsable d’aller à Ziguinchor pour compatir avec les populations que d’aller en France pour dire : « Je suis Charlie ». Malheureusement, la France est plus importante que le Sénégal, Paris est plus important que Ziguinchor, la vie d’un français est plus précieuse que celle d’un sénégalais. On s’agenouille devant la France pendant qu’on méprise son peuple. La JDS demande au Président Macky Sall de faire le déplacement lui-même, le plus rapidement possible à Ziguinchor, pour parler aux familles éplorées et aux populations inquiètes », relève la source.
Babacar Diop et Cie indiquent que ce qui est regrettable, c’est que tout cela se passe dans le silence coupable des autorités de la République. Cet acte qui frise le cynisme n’a pas seulement indigné le peuple Sénégalais, il  a révolté toutes les consciences saines. Comment peut-on prétendre que le Sénégal est « une nation une et indivisible » lorsque les dirigeants à qui le peuple a mandaté sa confiance se comportent comme si ce qui se passe dans le Sénégal périphérique n’est qu’un fait divers national ? En vérité, ce mépris vis-à-vis de la périphérie, n’est pas conjoncturel. Il est structurel et se manifeste d’abord à tous les niveaux de la gouvernance, notamment dans l’incapacité des autorités politiques à intégrer les populations de la périphérie, à désenclaver les régions périphériques. Il y a une injustice entre le centre et la périphérie. La crise du lien entre le centre et la périphérie est l'un des principaux éléments déclencheurs de la rébellion en Casamance où le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC) lutte depuis trois décennies pour l'indépendance de la région.
« Ce problème de la marginalisation n'est pas intrinsèque à la population casamançaise. Si l'on met de côté  la revendication indépendantiste, l’on se rend compte que les aspirations du casamançais moyen sont les mêmes que celles du citoyen sénégalais moyen. Incapables de trouver une réponse structurelle à ces aspirations, les autorités réagissent souvent de manière épidermique en tentant d’étouffer dans l’œuf, comme ce fut le cas en Casamance en 1982, les expressions variées des populations dans leur revendication pour plus de reconnaissance et de justice sociale. Le 23 décembre 2008, le jeune Sina Sidibé a reçu une balle en pleine tête au cours d'une manifestation de la population de Kédougou qui était descendue dans la rue pour protester contre la marginalisation et l'exclusion dont leur région faisait l'objet. L’arrestation, puis l’emprisonnement de 29 jeunes à des peines ferme allant de 5 à 10 ans n’était rien d’autre que la manifestation d’un mépris à l’endroit des natifs de cette région qui sombrent dans la pauvreté et le chômage, au moment où l’or de Sabodala leur passe sous le nez sans qu’ils n’en profitent.  En définitive, comme en Casamance et à Kédougou, ce que les populations vivant à la périphérie de l’Etat central demandent, c'est de bonnes écoles, un meilleur système de santé, plus de possibilités d'emploi, et de meilleures infrastructures routières pour relier le centre et la périphérie ».
Mais les autorités politiques des régimes précédents tout comme celles du Sénégal actuel, rappellent-ils, font la sourde oreille. Les infrastructures d’ostentation que Macky Sall propose aux Sénégalais ne sont pas des ouvrages qui contribuent à l’intégration de la périphérie. En moins de cinq ans, l’Etat a englouti prêt de 2000 milliards entre Dakar et ses environs immédiats. Le  financement de l’autoroute à péage « Ila-Touba », longue de 113 km et reliant Touba (centre) à la ville de Thiès, s’élève à 416 milliards de F CFA. Pour une distance de 57 Km, la facture plus que salée des travaux du Train express régional (TER) devant relier l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD) à la capitale est de 568 milliards de F CFA. Le comble de l'absurdité, c’est qu’au-delà de l’opportunité contestable de ce dernier projet que Macky Sall décrit comme le plus grand projet du Sénégal indépendant, le chef de l’Etat n’a pas uniquement sauvé l’entreprise française Alstom de la faillite, il a également dépensé plus qu’il n’en faut si l’on se fie à ce qui se passe ailleurs sur le continent.
Pendant ce temps, le Sénégal des profondeurs doit encore attendre ou vivre sous des promesses comme le fait actuellement la population casamançaise qui attendent toujours l’émergence des régions sud du pays. L’Etat a abandonné les régions périphériques. Il faut corriger ce déséquilibre afin de renforcer l’intégration et l’unité nationales.  Au-delà de ces considérations, il y a trois  préoccupations de fond que l’Etat du Sénégal doit de manière urgente prendre en charge pour pacifier le climat et renforcer la dynamique de paix en Casamance, poursuivent M. Diop et ses amis. Pour eux :
 
  • « Il faut concevoir un programme d’urgence pour la Casamance. Il est évident qu’un redressement économique et social solide ne peut se fonder sur une paix fragile. Mais aussi une paix solide ne peut coexister avec une économie et un tissu social fragiles. Le promesse faite de créer des zones de revitalisation rurale en Casamance ainsi que des pôles d’excellence rurale en juin 2012 à l’occasion du Conseil des ministres  qui s’est tenu à Ziguinchor, le lancement en 2014 du Plan « Casamance: pôle de développement » et l’enveloppe de 360 milliards de FCFA concernant 54 projets ne se sont pas encore traduits en un changement dans le vécu des populations de la Casamance. L’inauguration de deux bateaux destinés à renforcer la liaison maritime entre Dakar et Ziguinchor, en plus du ferry Aline Sitoe Diatta qui assurait seul la desserte entre la capitale sénégalaise et la Casamance ne suffit pas. Au-delà du désenclavement fluviomaritime, il faut réorienter la priorité des politiques infrastructurelles vers des ouvrages routiers et un dispositif aérien qui rendent la périphérie plus proche du centre.
 
  • Il faut mettre fin au pillage organisé des ressources. La tuerie des treize personnes n’a fait que lever un coin du voile sur le pillage illégalement organisé des forêts en Casamance dont les autorités étatiques sont au parfum. Le 27 mai 2016, El Ali Haidar, l’activiste écologiste sénégalais et pas moins ancien ministre de l'Ecologie, avait révélé – lors d'une conférence de presse à Dakar – des images aériennes prises au cours d'un voyage de recherche montrant des piles de bois coupées en Casamance à environ un demi-kilomètre de la frontière avec la Gambie. Une grande partie de ce bois aurait été vendue à la Chine. Les autorités sénégalaises ont annoncé de nouvelles mesures pour lutter contre le trafic de bois, mais rien n’est fait pour arrêter cette mafia qui se nourrit de la crise et l’entretien à travers les massacres de civils. Il y a de cela sept ans, dix jeunes garçons du village de Diagnon s’étaient rendus dans la forêt de Bissine pour couper des planches de bois à revendre. Ils ont été tous abattus de manière froide par des éléments armés qui les avaient surpris dans cette forêt. C’est pour dire que le drame du samedi dernier n’est qu’un nouvel épisode d’un rituel sanglant qui risque de continuer si aucune mesure n’est prise.
 
  • L’Etat du Sénégal doit garantir la sécurité des personnes et des biens. L’instruction donnée par le président Macky Sall aux forces de défense et de sécurité activement engagées dans cette partie de la Basse Casamance de rechercher les auteurs du massacre de samedi et de les traduire en justice est une réaction épidermique. L’Etat ne doit pas manifester sa puissance sécuritaire que lorsqu’il y a un incident malheureux. Que les treize personnes soient parties en brousse à la recherche de bois au-delà de la zone tampon séparant les positions de l’armée sénégalaise de celles des combattants du MFDC ne justifie nullement leur mort. L’État doit avoir le monopole de la violence légitime et garantir la sécurité des personne et des bien sur son territoire national ».  
 
La JDS appelle à des manifestations dans toutes les capitales régionales pour demander la paix et la justice.
Leral.net                                                           
 

Condamné à six mois avec sursis et une amende de 20 mille francs: Le lutteur avait bastonné sa tante...

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Lutteur de son état, domicilié à Ouakam, B.D gardait des relations très tendues avec sa tante M.G (épouse de son oncle), âgés qu'ils sont tous les deux d'une vingtaine d'années. C'est ainsi que de retour de ses entraînements de routine dans la matinée du 31 décembre dernier, le jeune lutteur a trouvé sa tante en train d'écouter de la musique dans sa chambre.
Condamné à six mois avec sursis et une amende de 20 mille francs: Le lutteur avait bastonné sa tante...
Voulant certainement se reposer, le lutteur intime l'ordre à la jeune dame, mère d'une fille de trois ans, de diminuer le volume de sa radio. Face à un refus total de cette dernière de s'exécuter, le lutteur entre dans une colère noire, rapplique dans la chambre de sa tante et débranche le fil de la radio. Il s'en est suivi une vive altercation entre les deux antagonistes.

Une bagarre au cours de laquelle le lutteur qui croyait peut- être, qu'il est dans un combat de boxe, corrige violemment sa tante, en lui donnant des coups de poings sur le visage. Séparés par les autres membres de la famille, la jeune dame qui n'a pas supporté son affront, s'empare d'un couteau et assène un coup à son adversaire sur le bras droit. 

Attraits tous les deux devant devant le tribunal de flagrants délits de Dakar ce jeudi, pour le délit de coups et blessures volontaires, ayant entraîné des incapacités temporaires de travail de 45 jours pour l'un et de 12 jours pour l'autre. Après quelques jours passés à la citadelle du silence, le lutteur passe directement aux aveux, avant de s'amender.

Je regrette amèrement mon comportement. Et, je demande pardon à ma tante. C'était juste une erreur. Parce qu'on ne s'entendait plus depuis un certain temps." a t- il souligné, pour échapper des mailles de la Justice avec le bras droit recouvert de bandes.

Quant à sa tante, elle a tenté dans un premier temps, de nier les faits, en soutenant que c'est son adversaire qui s'est blessé lui-même au bras. "Je ne l'ai pas poignardé au bras. C'est lui qui m'a attaqué dans ma chambre, en me donnant des coups de poing sur le visage. Comme, il savait que j'allais porter plainte  contre lui, il est allé  prendre un couteau pour se trancher le bras, avant d'aller se prémunir d'un certificat médical assorti d'une Itt de 45 jrs", s'est-elle défendue sans convaincre.

Il a fallu que la mère de sa victime quitte avec une témérité sa chaise pour venir  brandir la preuve au juge sur son portable, pour que M. G verse de chaudes larmes à la barre et serre la main au neveu de son  mari, pour s'excuser elle aussi. 

Le parquet qui a conseillé aux prévenus  de ne plus recommencer leurs mauvais agissements, a demandé l'application de la loi.

Abondant dans le même sens, la défense a réconcilié les prévenus avant de solliciter la clémence du juge. "Ils sont tous des jeunes. La jeune dame M. G est plus âgée du neveu de son mari de deux ans seulement. Et, ce dernier aspire à devenir un champion dans la lutte, parce qu'il m'a signalé qu'il a déjà disputé quatre combats dans l'arène. Même s'il n'est pas encore connu. Ils ont pris l’engagement de ne plus recommencer", avance la robe noire. 

Une plaidoirie que le juge a suivie avant de condamner les prévenus à une peine d'avertissement de six mois, assortis de sursis chacun, pour leur permettre de retrouver les leurs. Ils doivent également payer une amende ferme de 20 mille francs Cfa.





KADY FATY Léral
 

Général Cheikh Guèye: "Qu’ils soient sur terre, dans la mer ou dans les airs, les criminels seront recherchés..."

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Général Cheikh Guèye:
L’Armée sénégalaise qui mène actuellement une "opération particulière" dans la zone de la forêt classée de Boffa (Ziguinchor, sud), en lien avec la tuerie qui y a été perpétrée samedi dernier, n’a encore mis la main sur personne, a souligné, jeudi, le chef d’état-major général des armées (CEMGA), le général de corps d’armées, Cheikh Guèye.


"Nous n’avons pas encore mis la main sur quelqu’un. Nous ne sommes pas pressés. Nous ne raisonnons pas en terme de délais", a notamment dit le général Guèye au cours d’un point de presse tenu dans les locaux du commandement de la zone militaire numéro 5.

"L’opération vient juste de démarrer, nous n’avons pas encore mis la main sur quelqu’un. Nous prendrons notre temps. L’identité des personnes qui ont commis cet acte ou leur appartenance à une quelconque structure ne m’intéresse pas", a poursuivi le CEMGA.

Selon le général Cheikh Guèye, "cette opération particulière est menée par des gens professionnels qui disposent des moyens et outils à la hauteur de la mission".

"Nous disposons tout ce qu’il faut avec des hommes qui maîtrisent la zone ciblée. Les règles de conduite sont bien maîtrisées. La plupart des hommes qui sont impliqués dans cette opération ont participé dans plusieurs opérations identiques dans des pays étrangers. Ils savent bien ce qu’ils font", a assuré le patron de l’Armée sénégalaise.

"L’Armée va traquer les criminels, qu’ils soient sur terre, dans la mer ou dans les airs. Ils seront recherchés, traqués et neutralisés au besoin", a martelé le CEMGA dans la version wolof de son entretien avec les journalistes.

Auparavant il s’était rendu dans la forêt de Boffa où un corps a été retrouvé. "Il s’agit de celui du disparu (Daouda Manga). Nous l’avons inhumé à Toubacouta devant les populations de ce village et une partie de sa famille", a signalé le général Guèye.

Le CEMGA a dit avoir "parlé, encouragé et rappelé" à ses hommes leurs missions, lors de sa visite du cantonnement militaire de Toubacouta.

"J’ai aussi rassuré les populations. Nous allons tout faire pour leur permettre de vaquer tranquillement, librement à leurs activités. Il n’est pas question de laisser notre environnement pillé par des individus mal intentionnés", a encore dit le général de corps d’armées Cheikh Guèye.


avec APS

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