A l’antenne, sa voix... rock fait fureur. De loin, son apparence «bling-bling» attire le regard. De plus près, l’homme qui revendique 19 ans de carrière est un animateur qui captive les auditeurs qui modulent leur fréquence vers la 89.7 à partir de 10h. Trouvé dans les locaux de Zik Fm, Cheikh Sarr replonge dans son passé rempli de souvenirs amers. Il a vécu sans gîte et couvert. Il parle aussi de son «glorieux» présent. Aujourd’hui, «Cheikhou Sarrène bi» fait partie des animateurs les plus écoutés sur la bande Fm. C’est une notoriété acquise au prix de plusieurs sacrifices. Instituteur au début de sa vie professionnelle, il a tout laissé pour se consacrer à l’animation. Pari fou ! Il se confie au journal Le Quotidien...

Qui est Cheikh Sarr ?
Je suis un talibé, né à Keur Momar Sarr (Louga). J‘ai fait mes études là-bas avant de devenir enseignant en 1999. Je peux dire que j’ai eu mon Bac et en même temps affirmer le contraire aussi. Je préfère ne pas dire le niveau de mes études. Ce qui est sûr, c’est que j’ai étudié et ensuite je suis devenu instituteur. En 1998, il y a eu l’avènement du volontariat et en 1999, j’avais déjà entamé ma carrière d’enseignant. J’ai enseigné au cycle primaire de 1999 à 2003, presque 6 ans.
Pourquoi avez-vous arrêté l’enseignement ?
J’ai abandonné parce qu‘il y avait quelque chose en moi qui était plus fort que l’enseignement. Et c’était le métier d’animateur. Déjà, quand je faisais le primaire, je commençais à faire le Dj dans mon école. Lors des Fosco de l’école, j’étais chargé d’assurer l’animation. En ces temps-là, on animait avec les cassettes et les radios X-base.
Quand avez-vous commencé à faire de l’animation une profession ?
C’était en 1999. Il y avait à Keur Momar Sarr la radio Dierry Fm où mon frère, Ndongo Sarr, était le directeur. Il m’a formé en radio et initié en communication. En ces temps, je cumulais l’enseignement et l’animation. Comme c’était une radi...
Je suis un talibé, né à Keur Momar Sarr (Louga). J‘ai fait mes études là-bas avant de devenir enseignant en 1999. Je peux dire que j’ai eu mon Bac et en même temps affirmer le contraire aussi. Je préfère ne pas dire le niveau de mes études. Ce qui est sûr, c’est que j’ai étudié et ensuite je suis devenu instituteur. En 1998, il y a eu l’avènement du volontariat et en 1999, j’avais déjà entamé ma carrière d’enseignant. J’ai enseigné au cycle primaire de 1999 à 2003, presque 6 ans.
Pourquoi avez-vous arrêté l’enseignement ?
J’ai abandonné parce qu‘il y avait quelque chose en moi qui était plus fort que l’enseignement. Et c’était le métier d’animateur. Déjà, quand je faisais le primaire, je commençais à faire le Dj dans mon école. Lors des Fosco de l’école, j’étais chargé d’assurer l’animation. En ces temps-là, on animait avec les cassettes et les radios X-base.
Quand avez-vous commencé à faire de l’animation une profession ?
C’était en 1999. Il y avait à Keur Momar Sarr la radio Dierry Fm où mon frère, Ndongo Sarr, était le directeur. Il m’a formé en radio et initié en communication. En ces temps, je cumulais l’enseignement et l’animation. Comme c’était une radi...