
Comment se construire un destin de présidentiable si rien, dans son vécu, ni dans son parcours ne nous y prédispose ?
Comment aseptiser cette simple ambition individuelle qui nous dévore et qui fait passer son triomphe personnel au-dessus de tout et au détriment de tous, pour la transformer et la faire apparaître comme un engagement exclusif et désintéressé au service de l’autre et des autres ?
Khalifa Sall l’a compris : il suffit d’être froid, calculateur à souhait et manipulateur à dessein.
Et pour ce faire, rien de mieux que de se projeter comme un héros lilliputien mais courageux, un homme combattu mais déterminé, un Maire fragilisé mais tenace face à l’ogre que représenterait le pouvoir central.
Écoutons Khalifa qui s’est exprimé hier et nous comprendrons sa visée subversive : « Depuis plusieurs mois, nous vivons des agressions successives : agressions sur nos compétences, agressions sur nos moyens et agressions physiques. Nous sommes en face d’un non-droit. On essaye de nous piétiner et de nous museler. »
C’est ça monsieur le Maire, la démarche de la victimisation est une ficelle bien connue !
Un héros, pour Khalifa, ce n’est pas être un ministre efficace car personne ne se rappelle que Khalifa a été ministre pendant de longues années.
Être un héros, pour Khalifa, ce n’est pas faire preuve de compétence en parvenant à utiliser de manière optimale les dizaines de milliards de budget de la Ville de Dakar.
Être un héros, pour Khalifa Sall c’est surtout se définir d’abord comme une victime et démontrer par la suite son courage en faisant face résolument à l’autre. Relisons ensemble le storytelling au rabais grommelé par le Maire de Dakar et nous en aurons un perçu :
« On essaye de nous piétiner et de nous museler. Je voudrais dire ici clairement et fermement que c’est vain. Personne ne nous empêchera d’assumer la plénitude de notre mandat. »
Mais être un héros, pour Khalifa, c’est se risquer à paraître ridicule et lége...
Comment aseptiser cette simple ambition individuelle qui nous dévore et qui fait passer son triomphe personnel au-dessus de tout et au détriment de tous, pour la transformer et la faire apparaître comme un engagement exclusif et désintéressé au service de l’autre et des autres ?
Khalifa Sall l’a compris : il suffit d’être froid, calculateur à souhait et manipulateur à dessein.
Et pour ce faire, rien de mieux que de se projeter comme un héros lilliputien mais courageux, un homme combattu mais déterminé, un Maire fragilisé mais tenace face à l’ogre que représenterait le pouvoir central.
Écoutons Khalifa qui s’est exprimé hier et nous comprendrons sa visée subversive : « Depuis plusieurs mois, nous vivons des agressions successives : agressions sur nos compétences, agressions sur nos moyens et agressions physiques. Nous sommes en face d’un non-droit. On essaye de nous piétiner et de nous museler. »
C’est ça monsieur le Maire, la démarche de la victimisation est une ficelle bien connue !
Un héros, pour Khalifa, ce n’est pas être un ministre efficace car personne ne se rappelle que Khalifa a été ministre pendant de longues années.
Être un héros, pour Khalifa, ce n’est pas faire preuve de compétence en parvenant à utiliser de manière optimale les dizaines de milliards de budget de la Ville de Dakar.
Être un héros, pour Khalifa Sall c’est surtout se définir d’abord comme une victime et démontrer par la suite son courage en faisant face résolument à l’autre. Relisons ensemble le storytelling au rabais grommelé par le Maire de Dakar et nous en aurons un perçu :
« On essaye de nous piétiner et de nous museler. Je voudrais dire ici clairement et fermement que c’est vain. Personne ne nous empêchera d’assumer la plénitude de notre mandat. »
Mais être un héros, pour Khalifa, c’est se risquer à paraître ridicule et lége...