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Départ négocié de Laurent Gbagbo : Les experts entament les consultations

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Elle entame sa mission aujourd’hui. Les experts membres du panel de haut niveau mis en place par l’Union Africaine (UA) pour la résolution de la crise ivoirienne ont atterri hier, sur les bords de la lagune Ebrié. Bien avant, ces experts se sont retrouvés le samedi 5 févier au siège de l’UA à Addis-Abeba, sous la présidence du commissaire de l’UA pour la paix et la sécurité, Ramtane Lamamra (coordinateur de l’équipe). Selon un communiqué de l’UA, sanctionnant cette rencontre, l’équipe a examiné son programme de travail et des questions qui s’y attachent. A Abidjan, les experts qui sont issus des cinq pays dont sont originaires les chefs d’Etat du panel (Mauritanie, Tanzanie, Afrique du Sud, Tchad, Burkina Faso) et des organisations régionales et continentales auront des consultations avec les deux camps (celui du président sortant et du président élu), mais aussi avec l’ONUCI, la CEI et le conseil constitutionnel. Des rencontres qui leur permettront de se documenter sur la crise. Présents dans la capitale économique ivoirienne jusqu’au jeudi 10 février, les experts travailleront en étroite collaboration avec l’ONUCI dont le premier responsable en Côte d’Ivoire, Young J. Choi a certifié l’élection présidentielle. C’est d’ailleurs sur la base de cette certification que l’équipe travaillera. Car, comme l’a précisé M Jean Ping, président de l’UA, l’objectif du panel de haut niveau « est de négocier une sortie honorable» à l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo. Le président élu en Côte d’Ivoire, a-t-il indiqué, est Alassane Ouattara. A l’issue de leur mission, les experts se rendront encore à Addis-Abeba pour rendre leurs conclusions.
Départ négocié de Laurent Gbagbo : Les experts entament les consultations
Plusieurs options, selon les observateurs, sont sur la table pour une issue pacifique à la crise ivoirienne. L’on parle de gouvernement d’union ou d’ouverture. Pour une résolution définitive de la crise, il est également question de propositions des experts, pour l’organisation des élections législatives. Cela, afin d’éviter une éventuelle crise sur la légitimité des institutions ivoiriennes. Ce sont donc, selon nos sources, ces propositions que les cinq chefs d’Etat examineront à partir du 20 février dans la capitale mauritanienne, à Nouakchott. Et, une fois les propositions définitives arrêtées, les cinq se rendront à Abidjan, certainement à partir du 21 février pour informer les deux parties. Ces propositions comme l’a souligné le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’UA, seront contraignantes pour les deux parties. En effet, faut-il le rappeler, c’est le 28 janvier dernier que le CPS réuni dans le cadre du 16ème sommet de l’UA, a décidé d’ajourner, à la demande de l’Afrique du Sud, l’option militaire et d’accorder une dernière chance à la négociation. Pour éviter tout enlisement, le CPS a averti que les propositions du panel de haut niveau seront contraignantes pour les deux parties, non sans préciser que le président élu est bien Alassane Ouattara.

avec abidjan.net

DAME DIENG LERAL.NET

A l’approche de 2012, Me Wade et son pouvoir procèdent à toutes sortes de manœuvres dans le processus électoral, pour fausser l’équilibre entre les candidats.

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Comme d’habitude, à l’approche de consultations électorales, Me Wade fait des pieds et des mains pour modifier tout ce qui semblerait le gêner pour remporter les élections sans difficulté. Et il n’est point s’embarrassé par le fait qu’il viole ainsi la loi. Il est aidé en cela, par une Assemblée nationale et un Sénat sous sa coupe et qui répondent à chaque fois favorablement à toutes ses sollicitations, mêmes celles anticonstitutionnelles et en porte-à -faux avec les lois de la République. Et toute honte bue, voici ce que déclare Oumar Sarr, le président de la commission chargée des élections de l’Ast, il a assuré que la candidature de Wade ne peut souffrir d’aucune contestation. Néanmoins, pour des raisons de prudence, les libéraux vont profiter de leur supériorité numérique à l’Assemblée nationale en introduisant une loi interprétative ou tout simplement en modifiant la Constitution. Il déclare : ‘Nous pouvons, tout de suite, proposer une loi à l’Assemblée nationale et dire aux députés de modifier la loi en question. C’est une loi, nous pouvons la modifier et nous avons le droit de le faire. Wade peut être éligible avec la loi actuelle, mais si cela pose problème, nous sommes prêts à nous rendre à l’Assemblée nationale pour la modifier’, a noté le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat président de la commission communication de l’Alliance.
A l’approche de 2012, Me Wade et son pouvoir procèdent à toutes sortes de manœuvres dans le processus électoral, pour fausser l’équilibre entre les candidats.
Comment voulez-vous dans un tel pays et avec de tels dirigeants que l’on puisse parler de démocratie, d’élections justes, libres et transparentes, à plus forte raison d’alternance ? Nous avons appris aussi, mais sans surprise du tout, la menace qui pèse sur la Diaspora, d’être exclue de la prochaine élection présidentielle de 2012, par le pouvoir. Ceci ne fait que confirmer les méthodes et manœuvres antidémocratiques de Wade, tendant à exclure même en violation flagrante des lois et textes réglementaires, tous ceux qui sont susceptibles d’entraver son coup de force. Une raison assez suffisante pour amener tous les citoyens démocrates et patriotes de notre pays à tout faire pour dégager Wade et le libéralisme, et se convaincre absolument, qu’un autre Sénégal est bien possible, si nous décidions à le réaliser par nous-mêmes.
Entendez-vous présentement parler de la CENA ? Pouvons-nous également situer la CENA sur le terrain du processus électoral ? N’est-ce pas elle qui est chargée de superviser tout le processus électoral selon la loi, et ceci depuis les inscriptions jusqu’aux bureaux de vote ? Le président de la CENA et son staff sont-ils nommés et connus d’ailleurs, ainsi que les différents démembrements qui les accompagnent dans les régions et départements, etc. ? Si quelqu’un peut nous renseigner sur la position de la CENA, nous sommes preneurs !
En dehors de cette pratique hors-la-loi, à tordre le bras des lois et de contourner les institutions habilitées quand bon le leur semble, ils vont également, en plus cela, introduire une modification du découpage administratif par la création de collectivités locales bidon et injustifiées, rien que pour pouvoir disposer ou s’assurer des voix de localités entières, hors administration, parce que d’ici les élections, elles ne pourront pratiquement pas être dotées de services administratifs nécessaires pour assurer le fonctionnement administratif et les opérations électorales. Alors comme ce fut le cas dans le dernier découpage avant les locales de 2009, où la coalition sopi avait raflé à 100% la totalité des sièges, faute de présence d’autres listes concurrentes. C’est tout bonnement, le remake qui se prépare.
Officiellement, les inscriptions et les modifications sur les listes électorales sont en train de s’opérer pratiquement sur l’ensemble du territoire national. Il y est noté une remarque très importante, à savoir l’absence de représentants de l’opposition regroupée au sein de la coalition Benno Siggil Senegaal comme aussi celle des partis pris individuellement. Actuellement, tout est en train de s’y passer dans l’opacité la plus totale et en roue libre pour le PDS et ses alliés. C’est un manquement impardonnable à l’opposition qui ne s’implique dans le processus et qui va ainsi se faire avoir si docilement. C’est le moment et le lieu d’interpeler tous les acteurs et précisément les électeurs présents et futurs de la République, à prendre au sérieux leurs devoirs citoyens et responsabilités.
D’abord s’agissant des citoyens : Il est inadmissible et même inconcevable, avec tout ce que nous avons enduré depuis l’alternance jusqu’à nos jours, que des citoyens se fassent encore prier pour aller s’inscrire sur les listes électorales et retirer leurs cartes le moment venu. Il est quand même de la responsabilité de chaque citoyen sénégalais d’assumer ce devoir primordial dans la République. Surtout quand on voit comment ce pays a été si mal géré depuis une décennie et dirigé aussi sans tenir aucunement compte ni de nos avis, ni de nos préoccupations les plus essentielles. Ceci amène Me Wade et son camp, à compter aujourd’hui tout particulièrement sur l’indifférence, la naïveté, l’amnésie ou l’oubli des Sénégalais de toutes les peines qu’il les a fiat subir depuis son avènement. Ils comptent aussi sur l’absence de prise de conscience des vrais enjeux de la situation concrète du moment de notre pays, par tous les citoyens qui vivent du fruit de leur labeur et également du fait que la jeunesse n’a pas encore conscience du rôle capital qui est le sien et qu’elle doit jouer effectivement dans de pareilles situations. Conscients que la jeunesse leur a tourné le dos, les pouvoirs publics en place n’entreprendront et moins encore, ne faciliteront nullement à cette catégorie de jeunes arrivés à la majorité électorale à s’inscrire massivement sur les listes électorales, comme ce fut en 2000, car celle-ci constitue un danger réel et imminent pour le pouvoir libéral et la réélection de Me Wade. C’est de bonne guerre, parce que, après les multiples et récurrentes trahisons dont notre jeunesse a été l’objet de la part de Me Wade, il est parfaitement convaincu que la participation massive de la jeunesse sénégalaise à une élection présidentielle transparente et régulière, ne pourrait en aucune façon lui être favorable. C’est pour toutes ces raisons, que notre jeunesse devrait prendre la ferme résolution et ses responsabilités propres et historiques, en faisant tout, comme une avant-garde majeure, pour prendre part absolument à la prochaine élection présidentielle de 2012, quoique le pouvoir puisse faire. La première étape de cette participation de la jeunesse consciente et patriote, est assurément, son inscription massive à tous les coûts sur les listes électorales sans délai. Non seulement cela, elle devra aussi aider activement les parents et camarades indécis à prendre conscience de l’enjeu historique que constitue l’échéance de 2012, pour leur avenir, qui est indissociable avec celui du pays tout entier. La jeunesse doit battre campagne dès maintenant et se mettre en ordre de bataille pour un changement qualitatif de leurs conditions de vie et d’existence en général pour un autre Sénégal qui est parfaitement bien possible.
Pour éviter la transformation de notre pays en une monarchie à tout prix, et empêcher à la fois une succession dynastique de père en fils, il nous faudrait mettre fin au régime libéral de Wade et son clan dans les meilleurs délais. C’est une possibilité qui est bien à portée de nos mains, si réellement nous y mettions notre volonté commune et détermination inébranlable, rien que pour atteindre cet objectif. A l’image des jeunesses des autres pays tels que la Tunisie, l’Egypte, etc..., les peuples sont bien responsables de leur devenir.
S’agissant maintenant des partis politiques et autres coalitions de partis : Les interrogations commencent à fuser de partout sur l’efficacité de leurs actions et la crédibilité de leur stratégie pour faire face et contrer énergiquement les dérives et le non-respect des droits et libertés des citoyens. L’absence de succès tant soit peu de l’opposition face au pouvoir libéral et à Me Wade, ainsi que sa capacité à mobiliser massivement les populations autour de leurs justes revendications, suscitent des doutes, entament même la confiance du maillon le plus faible de la chaîne, à savoir les électeurs citoyens qui cherchent une alternative crédible pour enfin alléger leurs peines. L’attitude attentiste de l’opposition en général, dépourvue complètement d’initiatives hardies et anticipatives en amont, la place dans une sorte de léthargie ou une position statique synonyme du surplace, qui n’avance guère, pour prévenir et empêcher d’être prise à défaut ou contrepied. La gestation longue, lente et laborieuse pour déterminer les actions à entreprendre contre un pouvoir qui n’a aucune considération pour les lois et règlements ou plus précisément pour le respect d’un code et processus électoral fondés sur la loi, nécessite beaucoup plus de rigueur, de dynamisme et d’attaque frontale pour lui faire comprendre raison sans quartier. Et l’attitude décousue ou de désunion, donc, non empreinte de cohésion, de rigueur et d’unité dans l’action des partis politiques, et précisément de Benno, ne pourrait en aucune façon, pas du tout alors, empêcher la fraude et les truquages en tous genres, d’un pouvoir habitué surtout à la fraude électorale. Un tel comportement n’est pas aussi incitatif pour amener les citoyens électeurs à prendre conscience de l’enjeu décisif et historique de 2012, pour un Sénégal qui se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins.
A l’horizon de 2012, l’heure est à présent pour tous les partis qui comptent se battre résolument et concrètement contre Wade et son pouvoir, aux actions concrètes et réfléchies. Et au début de ces actions, se trouvent le contrôle et la surveillance du processus électoral, depuis les inscriptions sur les listes électorales en passant par le vote et jusqu’à la proclamation des résultats, donc en amont et en aval. Durant cette période, pour ne prendre qu’un seul exemple : Le Benno en tant qu’entité regroupant plusieurs partis politiques doit pouvoir prendre facilement alors, toutes les dispositions nécessaires et utiles pour être présent partout sur l’étendue du territoire et tout le long du processus. S’il n’est pas capable de cela immédiatement et à cet instant précis, je vois difficilement comment il pourrait sécuriser son vote pour ne pas se faire voler la victoire. Selon nos informations, et à ce jour, tel n’est pas encore le cas. Et, il est connu que le pouvoir qui se confond avec le PDS, parti au pouvoir commence la fraude et le truquage en même temps que le début du processus électoral. Au niveau de Benno, on semble noter une absence de division rationnelle du travail et l’affectation des ressources humaines spécialisées et disponibles, aux différentes tâches de l’heure, en rapport avec le déroulement du processus électoral. Benno semble s’occuper de tout, sauf, de l’essentiel arrivé à terme et les tâches ponctuelles à chaque étape du processus. Dans le même temps, le camp présidentiel est lui, en train de s’aménager par la fraude, des zones gagnées d’avance grâce à un nouveau découpage administratif tout à fait fantaisiste et économiquement non viable et injustifiable.
Au moment où Benno passe le plus clair de son temps à se réunir dans les salons à Dakar, il laisse inconsciemment le terrain propice à l’adversaire et ses complices, en l’occurrence l’administration territoriale et le commandement faire ce que bon leur semble. De source sûre, la fraude par l’Etat civil est en train de s’opérer de plus bel à travers les fêtes foraines. C’est justement, à ces occasions, que les étrangers vivant au Sénégal sont massivement et illégalement inscrits tout tranquillement, sur les listes électorales. Déjà en 2007, le fichier électoral comportait plus d’un million d’électeurs étrangers, inscrits frauduleusement sur la base d’un simple bulletin de naissance, sans la moindre preuve d’un certificat de nationalité authentique. Il est temps et même se fait tard pour l’opposition, regroupée au sein de Benno et même ailleurs, de descendre sur le terrain pour accomplir les tâches pratiques consistant à s’opposer vaillamment et courageusement contre les pratiques frauduleuses, quitte à le faire physiquement pour amener les gens au respect de la loi ou à aller au contentieux juridique.
A cet effet, il faut associer les populations en les informant par tous les moyens de diffusion disponibles et à la portée de l’opposition en général. Il faut parler aux populations des problèmes qui les préoccupent en réalité, pour les faire bouger. Elles font partie intégrante et même les premières concernées de qui doit se faire pour elles et par elles.
Au-delà des citoyens électeurs, dont la jeunesse est partie intégrante et les partis politiques et coalitions de partis, toutes les autres composantes de la République sont aussi concernées et doivent prendre part à ce travail de conscientisation des indécis, et autres, quelque peu indifférents, pour une lutte conséquente contre toute forme de fraude dans le processus électoral. Il faut bien aussi, mettre en garde les étrangers qui se prêtent à cette pratique frauduleuse extrêmement grave et condamnée par la loi. Ceci pourrait hypothéquer demain, leur séjour chez nous, après Wade.
Les mouvements citoyens qui inscrivent effectivement et clairement, sans équivoque leur action dans la perspective du départ de Wade pour 2012, doivent pour leur part, participer aussi activement et sans réserve à cette tâche de salubrité publique, de nettoyage des meurs politiques ou des Augias. Je considère que ces mouvements font partie intégrante de l’opposition au régime en place, dans la mesure où, ils sont totalement contre la politique et la manière dont notre pays est gouverné par Me Wade et son clan. Il ne leur servirait à rien de se détacher d’un grand ensemble qui ferait opposition farouchement au pouvoir. Et la jonction de leur force à celle des autres, ne ferait que renforcer le caractère populaire du mouvement d’ensemble et multiplier les chances d’une victoire populaire sur Wade, notre adversaire commun. Par conséquent, il y a bien nécessité à trouver des plages de convergence pour agir tous ensemble et efficacement, contre le pouvoir libéral, pour libérer notre pays des mains prédatrices dans lesquelles il se trouve depuis 10 ans, pour un Sénégal meilleur, demain.
Il doit être clair et nous devrions tous le comprendre ainsi. Toute division des forces de progrès de notre pays est un amoindrissement de nos chances de battre Me Wade en 2012 ou le candidat néolibéral, et par voie de conséquence, le renforcement des forces du mal, du camp présidentiel.
L’opération annoncée de baisse des prix de certaines denrées et non de toutes les denrées de premières nécessités est un leurre et de l’arnaque comme d’habitude en pareille époque. Elle participe aux multiples opérations de manœuvres de Me Wade, consistant à endormir les Sénégalais, le temps de la campagne électorale pour se faire réélire encore sur la base de promesses toujours aussi démagogiques. La baisse éventuelle de certaines denrées évoquées par Me Wade, lors de sa rencontre avec les syndicats, montre visiblement le caractère propagandiste de l’objet, envers les consommateurs et en direction de 2012. Il en est de même aussi, de la cour qui est faite aux éditeurs de presse en ce moment, avec des yeux doux et une bienveillance curieuse qui cachent sans aucun doute, un piège encore, après qu’il a disqualifié même certains d’entre eux de ce titre, de journaliste pour insuffisance intellectuelle.
J’estime, que ce serait trop facile pour Me Wade, de s’en sortir ainsi, en si bon compte, avec le peuple sénégalais, après tous les torts qu’il nous a causés durant ses deux mandats, pour qu’à la veille de chaque consultation électorale, de nous inviter presque comme des amnésiques, à passer l’éponge et de recommencer à zéro. Ce jeu de dupes doit prendre fin maintenant car le peuple sénégalais à tout compris maintenant et devrait prendre toutes ses responsabilités pour démasquer toutes ces manœuvres dont Me Wade nous a habituées et qui n’ont que trop duré. La détermination des Sénégalais d’être des citoyens libres et à même d’apprécier par une analyse objective approfondie des faits passés et présents des gouvernants durant le règne libéral sera mise à rude épreuve pour 2012. Ce sera l’occasion aussi pour nous, de démontrer que nous n’avions rien oublié de tout ce qui s’est passé. C’est véritablement un test de grandeur nature pour le peuple sénégalais, de mesurer son degré de maturité et de prise de conscience par rapport à ce qu’il a subi durant la décennie Wade.
En amont, toutes les tâches préalables parfaitement identifiées et planifiées, devront être exécutées dans le temps et dans l’espace, pour que le moment venu, la défaite de Me Wade et son camp soit sans bavure. Par conséquent, tous ceux qui œuvrent pour un tel objectif devraient se mettre en ensemble et travailler la main dans la main, pour aller à l’essentiel effectivement. Pour un environnement ou climat favorable à l’exécution de telles tâches aussi capitales, il faudrait absolument faire trêve aux bavardages inutiles et taire les querelles intestines et crypto personnelles. Si réellement, notre objectif premier avant tout, c’est de mettre fin tout d’abord au régime libéral, le moment est bien venu de faire le choix judicieux qui nous mènera vers un Sénégal nouveau. Et ce choix passe nécessairement par la réalisation sans équivoque des conclusions des Assises nationales et de l’application de la Charte de gouvernance démocratique, s’appuyant sur la nouvelle constitution de type parlementaire, synthèse des deux projets de constitution.
Le problème de la candidature unique tend à se transformer en un poison et risque d’être la pomme de discorde au sein de Benno. Alors pour permettre, à ceux qui le désirent réellement dans Benno, aux participants des Assises nationales et les simples citoyens, sans oublier ceux de la diaspora à se mettre au travail dès à présent, il faudrait que cette question soit traitée, réglée et évacuée dans les meilleurs délais, dans un sens ou l’autre, c’est-à-dire : soit elle est possible ou ne l’est pas, pour que les acteurs puissent passer aux étapes décisives et phases pratiques suivantes, de la bataille de 2012. Dans le cas où, l’idéal tant souhaité par beaucoup d’électeurs en faveur de la candidature unique pour Benno, n’est pas réalisable par les concernés, que l’on se résout alors avec regret, car, à l’impossible nul n’est tenu, à une candidature plurielle limitée au strict minimum, le plus rapidement possible, pour ne plus perdre de temps en conjectures. Et qu’il soit clair que le candidat qui portera l’engagement ferme et consigné par un acte officiel, à défendre et prendre en charge les conclusions des Assises nationales et sa Charte de Gouvernance démocratique, aura la faveur des électeurs qui sont attachés aux valeurs de la république et mus uniquement par l’intérêt bien compris du peuple sénégalais, en ces moments de difficultés extrêmes des citoyens à joindre les deux bouts.

Mandiaye Gaye
Gaye_mandiaye@hotmail.com

DAME DIENG LERAL.NET

CHAN 2011 : les Lions battent les Amavubis (2-0)

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Les Lions du Sénégal onr réussi leur entrée en matière à la 2-ème édition du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2011 en battant (2-0) le Rwanda, lundi à Port Soudan.
CHAN 2011 : les Lions battent les Amavubis (2-0)


Les deux buts sénégalais ont été marqués par Moustapha Kassé à la 89-ème et Mohamed Niang Diop à la 92-ème minute.

Le second match des Lions est prévu, le 11 février contre l’Angola.

Aps

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Martine AUBRY : « Wade n’a pas droit à un autre mandat …»

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LERAL.NET - La première secrétaire du Parti socialiste français a fait cette déclaration dans les locaux de la Télévision Futurs Médias (Tfm). Elle visitait ce lundi 7 février 2011 le siège de la télé du groupe Futurs Médias, sis aux Almadies.
Martine AUBRY : « Wade n’a pas droit à un autre mandat …»
Martine Aubry « invalide » la candidature de Abdoulaye Wade pour la prochaine présidentielle sénégalaise de 2012. Interpellée sur la volonté de Wade se représenter pour un troisième mandat consécutif, Mme Aubry a déclaré : « Je dirai que j’ai compris qu’il y avait une Constitution qui disait qu’il devait y avoir deux mandats. C’est ce que j’ai lu. Je ne me mêle pas des affaires intérieures, j’essaie d’expliquer le droit. Le droit je l’ai lu comme ça.»

b[Thiedo]b

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Youssou NDOUR : « Je participerai à la prochaine présidentielle… »

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LERAL.NET - Par le biais de son mouvement citoyen Fékké macci booléé, Youssou Ndour va participer indirectement à la prochaine présidentielle 2012. Le roi du Mbalax va soutenir le candidat qui le meilleur profil et programme pour développer le Sénégal. Des précisions faites dans le cadre de la visite de courtoisie effectuée par Martine Aubry dans les locaux de la Tfm.
Youssou NDOUR : « Je participerai à la prochaine présidentielle… »
« Je porte la voix du peuple. Et je m’intéresse beaucoup au futur du Sénégal parce que ces élections qui vont arriver je vais y participer et pas personnellement. Mon mouvement va essayer de consulter le programme des uns et des autres pour essayer de nous prononcer pour voir qui peut amener le Sénégal encore plus loin. Et donc vous voyez que ça m’intéresse énormément d’avoir des conseillers, de pouvoir compter sur des amis qui me conseillent parce que la politique est dés fois difficile, c’est un terrain que je ne connais pas. Mais je connais les principes de liberté de tout ce qui est Droit de l’Homme des choses comme ça et la parole du peuple. Et ça, ça m’intéresse »

Thiedo

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Fujitsu présente la première souris biodégradable au monde

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La nouvelle souris ECO, après le succès du clavier, est la preuve que les périphériques de haute qualité peuvent se passer de plastique.
Fujitsu présente la première souris biodégradable au monde
Fujitsu a anoncé cette l'arrivée de la première souris biodégradable au monde, conçue sans aucun plastique. Avec des matériaux renouvelables remplaçant le plastique, la souris ECO est recyclable à 100 %.

Conçue à partir de substituts au plastique respectueux de l'environnement, ARBOFORM® et BIOGRADE®, la souris Fujitsu M440 ECO rejoint le clavier KBPC PX ECO dans la gamme d'accessoires en matériaux renouvelables. Elle contribue ainsi à supprimer du processus de fabrication l'utilisation de ressources basées sur le pétrole comme le plastique dur et le PVC.

En utilisant des matériaux biodégradables issus de sources renouvelables, Fujitsu soutient la production durable et contribue à la réduction des émissions de CO2 au cours du processus de fabrication. A l'autre extrémité du cycle de vie du produit, la quantité de déchets plastiques à enfouir est réduite puisque la souris est composée à 100 % de matériaux biodégradables.

L'année dernière, Fujitsu annonçait l'arrivée du premier clavier conçu à partir de matériaux renouvelables : les 45 % de composants en plastique du clavier étaient remplacés par des matériaux issus de sources renouvelables. Le clavier KBPC PX ECO a remporté un énorme succès ; Fujitsu estime que le passage aux matériaux renouvelables pour ce produit permet d'économiser 60 000 kilogrammes de plastique chaque année.

Avec la souris M440 ECO, Fujitsu continue à démontrer que l'écologie n'altère en rien la qualité, les fonctionnalités ou les performances. Le modèle ECO ressemble à un modèle classique de souris en plastique de haute qualité et propose toutes les dernières fonctionnalités comme la molette de défilement, ainsi qu'une haute précision grâce à un capteur optique de 1 000 ppp.

La souris M440 ECO offre un plus grand confort d'utilisation que les modèles basés sur du plastique grâce au BIOGRADE, plus élastique que d'autres matériaux renouvelables et permettant un design ergonomique centré sur le confort de l'utilisateur, adapté aux droitiers comme aux gauchers.

Rajat Kakar, Vice-président de la division Workplace Systems chez Fujitsu Technology Solutions, déclare : « Ce sont ces petites choses qui font la différence : nous continuons à prouver qu'il est possible de supprimer l'utilisation de sources non renouvelables dans le cycle de vie informatique. Fujitsu souligne son engagement pour les produits informatiques innovants et respectueux de l'environnement, à commencer par la nouvelle souris ECO et tout au long de sa sélection proGREEN. En choisissant cette souris, les entreprises désireuses de respecter l'environnement peuvent être assurées qu'elles contribuent à la réduction des émissions de CO2 sans sacrifier la résistance et le confort, et sans frais supplémentaires ».

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Les inondations occupent 12% de l’espace urbain de Pikine et 6% de l’espace urbain de Guédiawaye

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En marge du Forum social mondial, la ville de Pikine a tenu la 3ème Assemblée internationale des élus locaux. Président la cérémonie, le président de l’Assemblée national,e et maire de la commune de Mbao, a révélé que les inondations occupent 12% de l’espace urbain de Pikine et 6% de l’espace urbain de Guédiawaye, deux grandes villes de la banlieue dakaroise.
Les inondations occupent 12% de l’espace urbain de Pikine et 6% de l’espace urbain de Guédiawaye
A l’image des économistes qui analysent à travers des données chiffrées des dégâts causés par les inondations, les aménageurs, eux, renseignent sur la surface occupée par ces calamités naturelles dans les villes de Pikine et de Guédiawaye. Et par la voix du président de l’Assemblée nationale et maire de Mbao qui présidait, lundi, la 3ème Assemblée internationale des élus municipaux, l’on apprend que les inondations occupent 12% de l’espace urbain de Pikine et 6% de l’espace urbain de Guédiawaye, deux villes les plus importantes de la banlieue dakaroise.

Il a fait cette révélation après que le maire de la ville de Pikine, Pape Sagna Mbaye, s’est vivement préoccupé de la gestion des inondations. C’est lors de son discours de bienvenue aux participants à la rencontre. Selon lui, la gestion des inondations, en terme d’assistance aux sinistrés, empêche des investissements dans d’autres domaines. C’est pourquoi il propose la création d’un réseau des élus municipaux pour combattre les inondations.

Présent à la rencontre, le marabout Serigne Mnasour Sy Djamil et président de Aid Inondations, emboîte le pas du maire de Pikine. Il invite à une synergie d’actions entre les gouvernants, les élus locaux, les Ongs et la société civile contre les inondations.

En tout cas, Mamadou Seck, président de l’Assemblée nationale et maire de Mbao, a déclaré que les populations ainsi que le Sénégal attendent de cette rencontre des réflexions sur des solutions durables aux phénomènes des inondations.

Ferloo.com

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Wade et Serigne Mbacké Ndiaye rattrapés par une "sale affaire", un rescapé parle et les accable

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Une lettre ouverte à la fois accablante et corrosive est adressée au Ministre-conseiller, porte-parole du président de la République, Serigne Mbacké Ndiaye. Le président de la République, Abdoulaye Wade et lui sont aujourd'hui rattrapés par une "sale affaire" de règlement de compte dont ils seraenit au centre le 9 février 1980 alors que Serigne Mbacké Ndiaye était au Parti Démocratique Sénégalais (PDS) au pouvoir. Un des rescapés de ce traquenard, Cheikh Tidiane Faye rompt le silence et parle à travers une lettre ouverte que nous vous livrons intégralement et en fichier téléchargeable.
Wade et Serigne Mbacké Ndiaye rattrapés par une
Monsieur le Ministre
Le 09 Février 1980, il ya aujourd’hui 31 ans, à la tête d’un commando composé principalement de N’guirane N’Diaye (ancien vice président de l’Assemblée National), Meïssa Dieng (Actuelle Président du conseil d’administration du Petit Train Bleu à Thiès) et d’une dizaine de nervis sans envergure aucune, vous avez tenté de nous éliminer physiquement ! rattrapé
Vos ordres macabres « Cassez leur les jambes et les bras, mettez du sable dans leurs narines ! » résonnent encore dans mes oreilles et font traverser mon corps d’un long frisson.
Notre seul tort, Mamadou Fall Puritain et moi ayant été d’avoir engagé une lutte courageuse contre le Secrétaire national du PDS, Maitre Abdoulaye Wade pour freiner ses velléités patrimonialistes et ses phobies à faire du PDS naissant sa ‘’ chose’’ à lui seul.
Froidement, vous nous avez tendu un traquenard, nous faisant croire que dans le conflit qui nous opposait à Maitre Wade et à la suite d’une longue réflexion plusieurs secteurs du parti sous votre direction avaient décidé de rejoindre notre tendance, la tendance B dans son combat pour une gestion démocratique du PDS.
Vous vous rappelez nous avoir attirés à la ‘’Cité Lamy ‘’ et avec vos acolytes vous être acharnés sur nous dans le seul objectif de nous ôter la vie !
Vos différents aveux à la police et au cabinet du juge d’instruction du tribunal de Thiès continuent de bourdonner dans mes oreilles.
Mamadou Fall Puritain est mort, les séquelles de ses blessures, malgré l’intervention des meilleurs médecins Soviétiques n’ont pu avoir raison des profonds dommages des coups et blessures que vous lui avez fait subir.
Quant à moi, je continue à remercier le bon Dieu qui n’a pas accompli votre complot macabre qui, s’il avait réussi, aurait laissé ma jeune épouse veuve avec deux petits bouts de bois de Dieu en charge.
N’guirane N’Diaye est mort d’une longue, très longue maladie. Quant à vous, malgré vos multiples compromis et compromissions multiformes qui jusqu’ici vous ont épargnés la prison ils ne sauraient vous soustraire de la justice divine, celle-là est implacable et irréversible.
Recevez Monsieur l’expression renouveler de ma ferme condamnation
Cheikh Tidiane Faye pressafrik.com

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PCA ASER : Départ imminent du Mademba Sock protégé de Samuel Sarr

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Les Sénégalais ne se sont pas demandé pourquoi, Mademba Sock aphone depuis plus de 5 années, est-il devenu subitement bavard ? Cet ancien Syndicaliste engagé a été informé de deux choses, l’une c’est : l’audit de l’ASER, l’autre c’est : sont départ imminent de la présidence du Conseil d’Administration de cette Agence.
PCA ASER : Départ imminent du Mademba Sock protégé de Samuel Sarr
Depuis quelques mois, Mademba Sock est en prolongation au niveau de l’ASER. Il doit quitter. Ne voulant pas partir, il tente maintenant d’exercer une pression sur les autorités en réchauffant son SUTELEC en somnolence depuis des années. Nos sources sont formelles, Mademba Sock va quitter ses fonctions à l’ASER. Il a épuisé son mandat. Mademba a été maintenu à ce poste par l’ancien Ministre de l’Energie, Samuel Sarr qui fermait ses yeux sur la situation irrégulière de ce dernier à l’ASER. Il ne veut pas partir. Mais il partira. Maintenant tous les sénégalais savent que Sock est un allié fidèle de Samuel Sarr qui le gérait en intelligence. C’est ce qui explique le mutisme du SUTELEC face aux délestages depuis tout le temps que Samuel Sarr était Ministre de l’Energie. Sock les Sénégalais ont maintenant tout compris…

Bitimrew.net

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Six candidats en campagne pour la prochaine élection au poste de directeur général de la FAO

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Ce ne sera pas une élection comme les autres. La dernière conférence de la FAO a changé la règle du jeu. Son patron sera élu à la majorité et au scrutin secret, chaque pays membre disposant d’une voix, et ne pourra briguer que deux mandats de quatre ans chacun. Le Sénégalais Jacques Diouf, actuel directeur général, est, lui, en place depuis… 1994.
Six candidats en campagne pour la prochaine élection au poste de directeur général de la FAO
Il y a quelques années, le très sérieux quotidien économique Les Echos n’hésitait pas à brocarder cette longévité écrivant à son sujet que, spécialiste en cultures tropicales, il ne pouvait méconnaître le proverbe bambara selon lequel « tout a une fin, sauf la banane qui en a deux ». Il est vrai que depuis 1994, malgré les « sommets mondiaux de l’alimentation », les « objectifs du millénaire » et autres rencontres internationales sur la sécurité alimentaire, les émeutes de la faim et les famines ont alimenté… les médias dans lesquels Diouf a tendance à se complaire. L’optimisme qui prévalait en 2010, année où a été enregistré le premier recul en quinze ans de la faim dans le monde, a cédé la place à la vigilance du fait de la volatilité des prix des matières premières. Récemment, dans Les Echos (mardi 11 janvier 2011), Olivier de Schutter, rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation de l’ONU, affirmait : « Nous vivons aujourd’hui le début d’une crise alimentaire similaire à celle de 2008 ». C’est dans ce contexte qu’un nouveau directeur général de la FAO doit être élu à l’occasion de sa 37ème conférence (Rome - 25 juin-2 juillet 2011).

Le dépôt des candidatures est clos depuis le 31 janvier 2011. Il y aura six candidats : deux Européens (Autriche, Espagne), un Américain (Brésil), un Asiatique (Indonésie) et deux Moyen-Orientaux (Iran, Irak). Depuis sa création en 1945, la FAO a connu sept directeurs : deux Européens (Grande-Bretagne, Pays-Bas), deux Américains (Etats-Unis), un asiatique (Inde), un Proche-oriental (Liban), un Africain (Sénégal). Mais au cours des 36 dernières années - soit plus de la moitié de son histoire - deux hommes seulement l’ont dirigée pendant trois mandats de six ans : le libanais Edouard Saouma (1976-1993) et Diouf (1994-2011). En un temps où les évolutions sont rapides et les changements économiques et climatiques d’ampleur, cette omniprésence confine à l’omnipotence et la FAO a beaucoup perdu de sa visibilité.

On se souvient que le dimanche 4 mai 2008, Abdoulaye Wade, dans une déclaration radiotélévisée sur la hausse des prix alimentaires, avait dénoncé en la FAO « une institution aux activités dupliquées par d’autres […], un gouffre d’argent largement dépensé en fonctionnement ». Sa « marginalisation » justifiait, disait-il, le transfert de son « actif utile » au FIDA (Fonds international de développement agricole, autre institution de l’ONU), « qui pourrait devenir un fonds mondial d’assistance à l’agriculture avec siège obligatoire en Afrique ». Au mitan de l’automne 2007, un comité d’experts indépendants désigné par les pays membres de la FAO avait rendu un « rapport impitoyable » de 400 pages sur le fonctionnement de l’agence : « Bureaucratie asphyxiante, projets inadaptés, absence de mobilité du personnel, manque de vision claire des objectifs, de ligne stratégique et de culture du résultat […] L’organisation n’est pas adaptée aux défis du XXIème siècle […] Elle est au bord du précipice. A moins d’un changement drastique, elle sera confrontée à un déclin rapide et total ».

On ne pouvait pas être plus clair (dans le même ordre d’idée, il y a quelques mois, en novembre 2010, la presse n’a pas manqué de fustiger « la vie romaine et dispendieuse » du président du FIDA, le Nigerian Kanayo F. Nwanze). Et personne ne contestera le point de vue de Wade. Sauf que le patron de la FAO étant sénégalais, on y verra une rivalité politique entre les deux hommes. Le 27 septembre 2009, au sommet de la FAO, Wade remettra les pendules à l’heure rappelant que Diouf a été son candidat et que « ce qui ne va pas », c’est la FAO qui perd non seulement ses effectifs mais aussi ses ressources et qui, dans le même temps, ne fait que redire ce qui a déjà été dit. Wade, quant à lui, voulait une seule institution en charge du soutien de l’agriculture (africaine puisque c’est là que, principalement, au plan mondial, le bât blesse), moins d’experts (« Nous n’en avons pas besoin. Ils ne nous apprennent rien ») et plus de moyens en engrais, en phytosanitaires et en semences sélectionnées.

Alors que des problèmes majeurs se profilent à l’horizon, ce discours reste d’actualité : la FAO sert-elle à quelque chose ? Hormis à satisfaire l’ego d’un individu : le patron, et d’améliorer le niveau de milliers d’autres : ses fonctionnaires. Il y a cependant des gens qui pensent que l’on peut faire quelque chose du « machin » onusien pour reprendre une expression « gaullienne » : les personnalités qui ont présenté leur candidature. La plus prestigieuse est celle de Miguel Angel Moratinos qui, était jusqu’à l’automne 2010, le ministre socialiste des Affaires étrangères et de la Coopération de l’Espagne après avoir été nommé à ce portefeuille en 2004. Ce diplomate de carrière marié à une Française, bon connaisseur de l’Afrique et du Moyen-Orient, ancien ambassadeur auprès d’Israël, a été envoyé spécial du Conseil des ministres européens dans le processus de paix au Moyen-Orient (cf. LDD Espagne 007/Mercredi 20 octobre 2010). Il refuse d’être « considéré comme un candidat du Nord » ; « Ma candidature est inclusive » a-t-il déclaré au quotidien Le Monde (9-10 janvier 2011) : « Le XXIème siècle ne doit pas être le siècle des divisions Nord-Sud ou Est-Ouest, ou « émergents » et autres. Il faut dépasser ces clivages d’une époque révolue ». Son programme : « éradiquer la faim […], mener la réforme interne de la FAO, et rehausser le rôle de l’organisation ». A noter que l’Espagne est devenue le premier contributeur de la FAO en versements non obligatoires ! Quant à Franz Fischler, le candidat de l’Autriche, c’est aussi un « européen » (au plan politique s’entend) ; mais tendance conservatrice. Fischler, agronome de formation, a été ministre fédéral de l’Agriculture et de la Sylviculture (1989-1994) puis commissaire européen à l’Agriculture, au Développement rural (+ la Pêche ultérieurement) de 1995 à 2004. « Je vois de grands problèmes d’un côté, mais de l’autre je sais comment on fait de la politique dans le domaine de l’agriculture ».

Du côté du Sud, la candidature la plus significative est celle du brésilien José Graziano da Silva. Agronome, économiste, coordinateur du programme « Faim zéro » au Brésil, il a été ministre de la Sécurité alimentaire et de Lutte contre la faim sous la présidence de Luiz Inacio Lula da Silva avant d’être nommé représentant régional pour l’Amérique latine et les Caraïbes et sous-directeur général de la FAO. Il est l’auteur d’environ vingt-cinq ouvrages sur la sécurité alimentaire et le développement rural. « Ma candidature représente la vision commune des pays du monde entier qu’il est possible d’éradiquer la faim et la pauvreté extrême grâce à un développement inclusif et à l’utilisation durable des ressources naturelles ». Le candidat asiatique est l’Indonésien Indroyono Soesilo, géologue de formation qui s’est beaucoup intéressé à la recherche halieutique ; il est actuellement sous-ministre des Affaires sociales.

Les autres candidats sont l’Irakien Latif Rashid, ingénieur en génie civil originaire du Kurdistan, opposant à Saddam Hussein réfugié en Grande-Bretagne, ministre des Ressources en eau dans le gouvernement intérimaire puis dans le gouvernement de Nouri al-Maliki, et l’Iranien Seyed Mohammad Saeid Noori Naeini, professeur d’économie agricole, vice-doyen de la faculté des sciences économiques et politiques, vice-chancelier d’université, représentant de l’Iran auprès du FIDA, de la FAO et du PAM ; il avait été candidat en 2001 au poste de président du FIDA.

Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche DIplomatique

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Les élections présidentielles prévues en 2012 pourraient être reportées

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Pour expliquer un tel report, Thierno Ibrahima Sy, député à l’Assemblée nationale convoque les difficultés que traverse la Senelec.
Les élections présidentielles prévues en 2012 pourraient être reportées
« La question de l’énergie est prioritaire », dit le parlementaire sur les ondes de la RFM. Selon le politicien, il est indécent d’investir des milliards dans une élection alors que les populations broient du noir avec des coupures d’électricité à n’en plus finir. « On va vers des élections et des centaines de milliards y seront engloutis », regrette le député. En outre, Thierno Ibrahima Sy appelle toutes les forces vives de la nation à se concerter pour une meilleure prise en charge des préoccupations des sénégalais.


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[Vidéo] La Gélatine de Porc dans beaucoup de produits que nous utilisons à longueur de journée

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La révélation de Christophe ZIMMERMANN sur la fabrication des pastilles Valdafrique qui seraient faites à base de graisse de porc nous emmène à mettre en question tous les ingrédients annoncés par les grandes firmes qui ont inondé le marché africain avec des produits de tout genre. Produits à forte consommation.
[Vidéo] La Gélatine de Porc dans beaucoup de produits que nous utilisons à longueur de journée
Il est bien évident dans cet extrait documentaire "les lourds dossiers du light" diffusé sur France 5 en 2009, l’utilisation de la Gélatine dont le nom scientifique est le E441 est fréquent dans beaucoup de produits de consommation.

La gélatine peut être définie comme étant un produit protéiné obtenu par hydrolyse partielle du collagène extrait de la peau comme la peau de porc (cochon), des os, des cartilages, des ligaments, etc. Les liaisons moléculaires entre les brins de collagène sont alors brisées. La gélatine fond lorsqu'elle est chauffée et se solidifie lorsqu'elle est refroidie. Mélangée à de l'eau, elle forme un gel colloïdal semi-solide.

Les majorités ou minorités religieuses ne semblent pas alors être prises en compte dans la confection de ces produits qui sont écoulés sur le marché.

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Imminent Réaménagement : Ndéné sur le départ, Aminata Tall vice-présidente du Sénégal

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Ça manœuvre encore là-haut. Et c’est pour faire des réaménagements dans le gouvernement de Jules Ndéné.
Imminent Réaménagement : Ndéné sur le départ, Aminata Tall vice-présidente du Sénégal
S’agissant de ce dernier, des bruits courent comme quoi il devrait être débarqué et parachuté…directeur de cabinet de Wade. Un poste sur lequel, selon Kotck, Souleymane Ndéné ne cracherait pas. Et qui est pressenti pour trôner à la Primature ? Kotch nous apprend que Ousmane Ngom pourrait bien se retrouver Premier ministre. Le poste qu’il occupe actuellement serait sur l’escarcelle de Zacharia Diaw qui officie comme le secrétaire général de présidence. Qui doit être occupée par l’actuel directeur de cabinet de Wade, Habib Sy. Et que fera-t-on de Aminata Tall ? Kotch nous apprend que la vice-présidence qui est depuis sa création vacante pourrait trouver un, oups une occupante en la personne de l’ex-mairesse de Diourbel. Mais la bonne nouvelle dans ce grand remue-ménage à venir, c’est que le nombre de ministre sera vu à la baisse. Et normalement, le gouvernement ne dépassera pas…30 ministres.

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La Sénegazelle : une course à pied humanitaire

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La Sénegazelle c’est une course à pied 100% féminine consistant à distribuer des fournitures scolaires aux enfants sénégalais.
La Sénegazelle : une course à pied humanitaire
Cet événement est organisé quatre fois par an par l’association « Bretagne-Outdoor », une association bretonne située à Dinard. Pour la session qui se déroulera du 30 avril au 8 mai 2011 prochains, ce n’est pas moins de 58 femmes qui partiront au Sénégal pour une course humanitaire de 8 à 13 km comprenant 5 étapes. À chaque étape, les participantes s’arrêteront dans un village et distribue en mains propres les fournitures scolaires aux écoliers sénégalais. Dès à présent elles ont à peine 3 mois pour se préparer et récolter le plus de fournitures scolaires possible. Des femmes au cœur généreux dans un corps sportif.

Thérèse et Aurore Laisné, deux Saint-Loises, vont distribuer des fournitures scolaires dans des écoles sénégalaises... à l'occasion d'une course à pied. Rencontre.

L'initiative
Bien sûr, elles y vont pour être « dépaysées » et « découvrir un pays inconnu ». Mais impossible de réduire le futur séjour au Sénégal d'Aurore et Thérèse Laisné à ces simples considérations. Car l'objectif de leur voyage, prévu entre le 30 avril et le 8 mai prochains, c'est surtout d'« aider ceux qui en ont besoin », résume Aurore, 25 ans.

Avec sa mère, 53 ans, elle va donner plusieurs kilos de fournitures scolaires à des enfants sénégalais de la région de Siné-Saloum (au sud de Dakar). L'originalité, c'est que cette distribution est couplée... à une course à pied.

Comme 58 autres joggeuses, Thérèse et Aurore, toutes deux saint-loises, vont prendre part à la Sénégazelle. Une course humanitaire 100 % féminine, organisée par l'association Bretagne-Outdoor quatre fois par an. Et le programme n'a rien d'une promenade de santé. « Très tôt le matin, il est prévu qu'on coure entre 8km et 13km à travers la brousse sénégalaise », explique Aurore. Chaque étape, cinq au total, donne lieu à une arrivée dans un village. « C'est à ce moment qu'on distribue en mains propres les fournitures rapportées de France aux jeunes écoliers. »

Avant de fouler le sol sénégalais, les « gazelles » doivent récolter du matériel scolaire en France. Et là, c'est une course à la générosité qui commence. « On peut ramener environ 80 kg à nous deux, et tout le monde peut nous aider à remplir nos colis (1) », explique Aurore. Feutres, trousses, règles, stylos, ardoises... Tout le matériel nécessaire à l'éducation des écoliers est recherché. « Sauf les feutres », précise Thérèse. « Ils seraient inutilisables à cause de la chaleur. »

« Ultra-motivées »

La Sénégazelle représente aussi un défi physique. Thérèse en est bien consciente. « Il faudra prendre ses précautions, s'hydrater davantage par exemple. » Mais pas de quoi impressionner cette sportive accomplie, membre du club de course de Torigni-sur-Vire. « J'ai déjà participé à une douzaine de marathons et semi-marathons, ça devrait aller. » Et puis, « même si ça reste une course, on n'y va pas pour faire une performance ».

Aurore, elle, craint davantage le sable sénégalais. La course à pied, elle avoue la pratiquer « occasionnellement ». Qu'importe : celle qui étudie à l'École du barreau de Rennes pour devenir avocate d'affaires reste « ultra-motivée ».

C'est sa maman qui a l'inscrite à Sénégazelle, « en secret », confie Thérèse. « J'ai su qu'elle était intéressée par ce projet. » Intéressée, c'est peu le dire. « J'ai toujours voulu m'impliquer dans une cause humanitaire pour me sentir utile et rencontrer des gens d'une culture différente, jure Aurore. Cette course, c'était l'occasion de concrétiser cette envie. » Elle sourit : « Tout en ajoutant une dimension sportive et touristique ». Joindre l'utile à l'agréable, en somme.

Adrien LABLANCHE.
Plus d'informations dans le journal Ouest-France

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Forum social mondial: Abdoulaye Wade suscite la polémique

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Alors que les débats et autres conférences se multiplient à l'université Cheikh Anta-Diop de Dakar, l'ancien président brésilien Lula et l'actuel président sénégalais Abdoulaye Wade ont participé à une table ronde à la place du souvenir sur la situation de l'Afrique dans la géopolitique mondiale. Luis Ignacio Lula da Silva y a plaidé pour un développement agricole et une indépendance alimentaire de l'Afrique. Mais pour le président Wade du Sénégal, son pays aurait déjà atteint cet objectif. rfi
Forum social mondial: Abdoulaye Wade suscite la polémique
Les milliers de participants au Forum social mondial ouvert dimanche à Dakar sont entrés, ce lundi 7 février, dans le vif du sujet. Des dizaines d'ateliers, tables rondes et débats étaient organisés sur le campus de l'Université Cheikh Anta Diop. Et l’ancien président brésilien Lula a fait sensation en participant à l'un des ateliers. Critique et pariant sur l’avenir du continent, il a beaucoup insisté sur les engagements réels à prendre en matière d’agriculture pour combattre la faim.


Après Porto Alegre, Nairobi, le Forum social mondial se tient cette année à Dakar, au Sénégal. Comment la capitale sénégalaise vit-elle ce forum ? Les habitants se sentent-ils impliqués par l’événement ?

« L’Afrique a surtout besoin de bâtir son indépendance en matière de production alimentaire. Ce continent a besoin de rompre, une fois pour toute, les liens de dépendance avec les anciennes et les nouvelles puissances coloniales. Il n’y a pas de souveraineté réelle sans sécurité alimentaire. Sans vouloir transposer de modèle, je suis persuadé que l’Afrique réunit toutes les conditions qui lui permettraient de suivre un chemin semblable à celui du Brésil, avec la promotion d’une révolution dans son agriculture. La savane africaine s’étend sur plus de 25 pays, avec des conditions idéales pour alimenter la population de ce continent. Cette savane pourrait permettre à plusieurs pays de devenir des acteurs importants sur le marché agricole international. Mais pour l’instant seulement 10% des 400 millions d’hectares disponibles sont cultivés », a constaté l’ancien président brésilien.

Mais c’est le président sénégalais Abdoulaye Wade qui a déconcerté son auditoire,ce 7 février, en affirmant que son pays est aujourd'hui autosuffisant en matière alimentaire et notamment en riz. « Notre pays était dépendant alimentairement, il y a quatre ans. Nous importions 600 000 tonnes de riz (...) Eh bien aujourd'hui, le Sénégal est autosuffisant. Nous produisons, ici même, tout ce que nous mangeons », a déclaré le président Wade. Mais ces affirmations du président sénégalais ont été immédiatement contestées par de nombreux observateurs et experts. « En matière de riz, de lait, d'huile, d'oignons, de pommes de terre, on est loin de produire suffisamment », a commenté l'économiste sénégalais Moubarack Lô, interrogé par l'AFP.

Toutefois, le directeur général de la Société d'aménagement et d'exploitation des terres du Delta du fleuve Sénégal (SAED), Mamoudou Dème, avait évoqué en janvier une baisse notable des importations de riz. « Au moins la moitié de ce que nous consommons en matière de riz est produit au Sénégal ». Ces bilans officiels sont cependant contestés par des organisations de producteurs et spécialistes de l'agriculture, qui estiment généralement que la production de riz n'atteint pas encore 30% des besoins. Par ailleurs, aucun bilan officiel n'est encore établi concernant une autosuffisance en riz.

Le forum social mondial est aussi l’occasion, pour les participants, de faire un bilan critique des politiques néolibérales en vigueur dans de nombreux pays. Un activiste indien du People’s Health Movement, (le mouvement pour la santé des populations), Amit Sengupta, déplore ce qu’il décrit comme « la stagnation des politiques sanitaires qui s’est produite dans son pays depuis 20 ans ».

Sacré Wade !
Forum social mondial: Abdoulaye Wade suscite la polémique
L’ex-président brésilien Luis Inacio Lula da Silva et le chef de l’Etat sénégalais Abdoulaye Wade le 7 février à Dakar. / AFP

“Maître Wade, c’est quelqu’un qui vous met les clignotants à gauche et tourne à droite”, avait dit un opposant à propos du président Abdoulaye Wade. Une remarque qui résume parfaitement la personnalité de celui qui préside aux destinées du Sénégal depuis 2000. En effet, Abdoulaye Wade n’aime pas les avenues, il préfère les chemins de traverse, bref, il est toujours déconcertant !

Dernière sortie surprenante de celui que Léopold Sédar Senghor surnommait “ndiombor” (“lièvre” en wolof, un animal qui symbolise la roublardise): ce lundi, au cours du Forum social mondial à Dakar, Me Wade a eu l’audace –pour ne pas dire l’effronterie- d’affirmer que le Sénégal était “aujourd'hui autosuffisant” en matière alimentaire !

“En matière de riz (…), on est loin de produire suffisamment. La facture des produits alimentaires importés reste très élevée. Des progrès ont été faits avec la Grande offensive agricole pour la nourriture et l'abondance (Goana, une politique lancée en 2008 visant l’autosuffisance alimentaire) mais le Sénégal est loin d'être autosuffisant”, a tempéré l’économiste sénégalais Moubarack Lô.

Mais qu’est-ce qui a donc pu pousser “Goorgui” (le vieux) à prendre une telle assurance, d’autant qu’aucun bilan officiel n'a encore été établi dans ce sens?...

Certes, quelques semaines auparavant, un spécialiste a pu affirmer qu’“au moins la moitié de ce que nous consommons en matière de riz est produit au Sénégal”… Mais à supposer que ce bilan soit crédible –d'autres estiment que la production de riz n'atteint pas encore 30% des besoins-, peut-on tout de même parler d’autosuffisance alors que le pays ne produirait que la moitié de sa consommation ?

Bassirou BA

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Les lampes à incandescence remplacées par les lampes à économie d’énergie à partir du 1-er mars

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Dakar, 8 fév (APS) – Les lampes à économie d’énergie remplaceront de façon progressive les lampes à incandescence à ‘’partir du 1-er mars’’ prochain, annonce un communiqué du ministère de l’Energie dont copie est parvenue mardi à l’APS.
Les lampes à incandescence remplacées par les lampes à économie d’énergie à partir du 1-er mars
Le texte qui précise que les lampes de type halogène ne sont pas concernées par cette mesure, signale que ‘’l’Etat vient de prendre’’ le décret n° 2011-160 du 28 janvier 2011 ‘’relatif à l’interdiction’’ de l’importation et la production des lampes à incandescence ‘’sur l’ensemble du territoire national.

Le communiqué souligne que ‘’les Sénégalais sont ainsi invités à remplacer progressivement les lampes à incandescence par des lampes à économie d’énergie qui offrent plusieurs avantages’’.

D’’’une durée de vie de 8 000 heures en moyenne, contre 1 000 heures pour les lampes à incandescence ‘’, ces nouvelles lampes permettent d’avoir ‘’une consommation d’énergie 4 à 5 fois moins importante comparée aux lampes à incandescence’’.

Il est ainsi attendu ‘’une réduction de la facture des clients de SENELEC pouvant aller jusqu’à 15%’’ et ‘’un confort dans l’usage avec moins de chaleur dégagée et un bon niveau d’alimentation’’.

Le texte souligne que ‘’l’installation de trois millions cinq cent mille unités (3.500.000), devrait ainsi permettre d’économiser le coût d’une centrale d’environ 70 MW dont la valeur est estimée à trente cinq milliards F Cfa (35.000.000.000)’’.

‘’Pour encourager le remplacement des lampes à incandescence par les lampes à économie d’énergie, poursuit le communiqué, l’Etat du Sénégal prendra des mesures incitatives pour, d’une part, baisser les prix d’acquisition de ces lampes, et d’autre part, mettre en place un dispositif de recyclage des lampes à économie d’énergie hors d’usage.

Les lampes à incandescence feront également l’objet de collecte et de destruction’’.

Le texte ajoute qu’’’en vue de garantir la qualité des produits mis sur le marché, les lampes à économie d’énergie importées ou produites localement devront être conformes aux normes internationales reconnues par les organismes de référence, tels que l’Organisation internationale de la normalisation (ISO) et la Commission électrotechnique internationale (CEI), en attendant l’adoption de normes sénégalaises en la matière’’.

‘’Cette décision intervient dans un contexte de crise aigue dans le secteur de l’énergie. En effet, à l’issu de l’audit diagnostic mené dans le secteur, l’une des principales recommandations consiste à faire généraliser l’utilisation des lampes à économie d’énergie. Cette mesure entre dans le cadre du plan d’urgence ’’Takkal’’. Elle vise à rationaliser la consommation d’électricité et la réduction des gaz à effets de serre’’.

ASG

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Ouza Diallo au Président Jammeh : « comment faire pour que vous nous éclairiez ? Dakar est sombre »

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Les coupures intempestives d’électricité qui font leur loi au Sénégal sont exportées par l’artiste Ousmane Diallo alias Ouza qui a fait le déplacement de Banjul pour prendre part à la 10e édition du International Roots Festival.
Ouza Diallo au Président Jammeh :  « comment faire pour que vous nous éclairiez ? Dakar est sombre »
Ousmane Diallo a, selon l’envoyé spécial du quotidien Kotch, dénigré le régime de Wade qu’il pense être incapable de résoudre le problème de l’énergie. Ouza Diallo qui était en compagnie de sa fille s’est résolu à appeler à la bienfaisance du président Jammeh. Qui était représenté par la vice-présidente Aïssatou Aissatou Ndjie Seydi. Ouza s’est adressée à cette dernière en ces termes : « comment faire pour que vous nous éclairiez ? Dakar est sombre ». Des propos qui en ont surpris plus d’un qui se sont posées la question à savoir si la Gambie qui vit les mêmes problèmes d’énergie peut-il venir en aide au Sénégal ?

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Ndèye Guèye fait craquer une «drianké»

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Heureux qui comme la danseuse Ndèye Guèye a passé une bonne Tamxarit. La gracieuse danseuse qui donne des insomnies à certains notables de Galsen a eu droit à des cadeaux spéciaux le jour de la Tamxarit.
Ndèye Guèye fait craquer une «drianké»
La patronne des Gazelles de Dakar a reçu des mains d’une de ses fans un taxi neuf de marque Renault 19 et 300.000 Francs. C’est une belle «drianké» de classe exceptionnelle comme aurait dit Mbaye Pekh borom péxé, admiratrice de l’aguichante danseuse, qui a fait acte d’une telle générosité. Question ! Qu’est-ce qui a fait plaisir à la belle nana au point de donner un tel cadeau à la Générale des Gazelles ? On donne notre langue aux danseuses



Source: Icone/Xalimasn.com

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[Entretien exclusif/2e partie] Samba Ndiaye, Président de la convergence des cadres libéraux pour l’enracinement du Sopi : « Daouda Faye n’est pas la personne appropriée pour diriger le comité électoral de Kaolack »

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Dans cette deuxième partie de l’entretien accordé aux sites d’informations Leral.net et Politicosn.com, Samba Ndiaye évoque bien des questions. De la floraison des structures des cadres dans le Pds en passant par sa gestion de la mairie de Ndoffane, tout est passé au peigne fin. Samba Ndiaye qui tient debout dans une zone où son parti semble parti en lambeaux, appelle à des assises pour sa réorganisation. Et pour se faire, les choix faits par Souleymane Ndéné Ndiaye au niveau de Kaolack doivent être reconsidérés.
[Entretien exclusif/2e partie] Samba Ndiaye, Président de la convergence des cadres libéraux pour l’enracinement du Sopi : « Daouda Faye n’est pas la personne appropriée pour diriger le comité électoral de Kaolack »
Votre avis sur la baisse des prix annoncés par le conseil national de la consommation.

Il faut s’en féliciter. Le président de la République avait déjà promis de baisser le prix du riz. S’il y a d’autres produits qui s’ajoutent à cette baisse, je crois qu’on peut dire tant mieux. d’autant plus que le président a promis de faire de cette année, une année sociale qui sera essentiellement consacrée à la prise en charge des préoccupations de vie quotidienne des sénégalais. Vous savez, un pays, une économie, c’est tout un ensemble ; quand vous investissez dans les infrastructures routières, vous permettez au vendeur de « nanas » qui vient de Keur Massar d’écouler rapidement son produit, de rentrer et même de revenir avec un autre stock. Quand vous organisez le Fesman, vous permettez au chauffeur de taxi d’accroitre son chiffre d’affaire donc d’améliorer son niveau de vie. Mais il est clair qu’il y a certaines couches de la population qui ne se retrouvent pas dans ces retombées économiques. D’où la nécessité d’activer d’autres leviers pour permettre à ces populations de vivre décemment. C’est en cela que ces mesures de baisse, complémentaires de tout un panel de stratégies qui ont été dégagées par le président de la République, pourront permettre aux sénégalais de vivre dans de meilleures conditions.

Il ne faut pas perdre de vue la crise économique mondiale qui frappe de plein fouet tous les pays. Les manifestations que vous voyez partout dans le monde arabe sont inhérentes à cette crise. Le Sénégal n’est pas un ilot pouvant échapper aux conséquences de cette crise car nous sommes dépendants du pétrole et de la fluctuation des autres produits qui circulent dans le monde..

On note une floraison des structures de cadres au sein du Pds, quelle est la particularité de la votre ?

La première particularité de la CLESOPI c’est son dynamisme, la deuxième c’est le manque de moyens. Tout le monde a fait le constat que notre structure est à l’avant garde des activités des cadres au niveau de notre parti. Nous faisons régulièrement des rencontres thématiques dont toutes les conclusions sont transmises au président de la République. Nous faisons un travail énorme et les cadres adhèrent de façon massive à cette idée qu’il faut être aux cotés de Wade et le soutenir. Il y a d’autres structures de cadres qui sont nées avant la notre nous les respectons. C’est l’occasion de signaler que nous n’avons pas de problèmes personnels avec les frères et sœurs qui sont dans ces structures, bien au contraire. Cependant il y a un problème d’approche et de démarche. Au niveau de la CLESOPI, nous avons notre approche et nous restons ouverts.

Il s’est agi à un certain moment de fédérer toutes ces structures pour en faire une seule entité. Où en êtes-vous ?

Nous avons été convoqués par l’administrateur du Parti, Mr Abdoulaye Faye pour discuter de ces questions. En tout cas, au niveau de la CLESOPI, nous sommes d’accord pour un programme commun. Je ne cesse de donner l’exemple de l’AST (Alliance Sopi pour Toujours, mouvance présidentielle) et de la Cap 21. L’analyse que je fais de cette situation, c’est qu’à un moment donné, la Cap21 marchait très bien. L’AST, c’est noble parce que le président voulait que les gens se retrouvent dans une seule structure mais parfois en politique, la mayonnaise ne prend pas forcément, surtout quand il s’agit de regrouper des entités déjà existantes, ayant l’habitude de fonctionner chacune à sa façon. Aujourd’hui, je ne suis pas sûr qu’en voulant regrouper les structures de cadres en une seule qu’on puisse avoir les résultats escomptés. Nous avons la conviction qu’il y a lieu d’avoir plusieurs fronts pour faire face à l’opposition qui justement de par sa façon de faire, de par ses nombreuses ramifications qui lui permettent de s’attaquer à une seule cible ; le président Wade. Dans notre parti, nous avons intérêt à créer plusieurs axes d’offensives et de résistance. De ce point de vue les structures de cadres ont un rôle à jouer.

Souleymane Ndéné Ndiaye a été désigné comme le directeur de campagne de Me Wade mais des voix s’élèvent pour s’insurger contre les choix faits des coordonnateurs des comités électoraux faits par ce dernier. Qu’elle est votre position dans ce débat ?

Par rapport au choix du directeur de campagne en la personne de Souleymanne Ndéné Ndiaye, nous n’avons aucun souci à ce niveau. Dans le département de Kaolack, comme au niveau de la CLESOPI, nous avions évoqué la question en se félicitant de la confiance que le Président a placé en lui. C’est est un frère de parti qui mérite cette confiance.

En ce qui concerne les comités électoraux, je crois que tout choix répond à des critères. Officiellement, nous n’avons aucune information sur les critères qui ont permis le supposé choix de Daouda Faye au niveau de Kaolack.

Plusieurs paramètres peuvent guider des choix ; il y a l’aspect politique sur ce plan le principal élément qu’il faudrait prendre en compte, ce sont les dernières élections locales. Dans le département de Kaolack, il y a une seule localité gagnante, c’est la commune de Ndoffane. L’autre critère possible c’est l’argent : si cela faisait gagner, je ne serai jamais sorti victorieux de ces joutes électorales. Enfin le lobbying ou d’autres considérations que je ne maîtrise pas peuvent aussi guider des choix. En tout état de cause, depuis la fin des élections locales, je parcours le terrain politique à la base, aux cotés des populations. Au moment où je vous parle, j’ai bouclé sept collectivités locales où nous avons rencontré les populations, fait des meetings et discuté de leurs préoccupations. Ces mêmes populations sont prêtes aujourd’hui à travailler avec nous pour la réélection du président de la République. Mais pendant ce temps, certains sont cloîtrés dans leur bureau et aujourd’hui à l’heure des choix on veut considérer que tous les efforts consentis vains. Y a des choses intolérables !

Vous contestez le choix fait sur Daouda Faye ?

Clairement ! Sans équivoque ! Les populations l’ont dit publiquement et je le réitère ici. J’entends dire que je cherche un poste (rires). Mais nous n’avons pas ces problèmes là. Ceux qui ont des problèmes, ce sont ceux-là qui sont obligés de faire la politique parce que certainement ils ont fait par le passé des choses pas catholiques. Nous soutenons Wade librement et ça a toujours été comme ça. Nous continuerons à le faire de façon plus accentuée et visible. Mais la réorganisation du Parti Démocratique Sénégalais à Kaolack mérite des concertations. Les choses ne peuvent plus se faire de façon unilatérale, la configuration politique s’est métamorphosée sur le terrain. C’est à ce titre que nous pourrons réussir quelque chose.

Ne craignez-vous pas l’offensive de l’Opposition ?

Je vais régulièrement à la base mais je puis vous dire ça ne va pas être facile. Surtout qu’il n’y a pas un soutien consistant du Parti par rapport à tout ce que nous faisons. De toues les façons, il est clair qu’on a en face une opposition qui contrôle les collectivités locales, par conséquent qui détient les moyens. Mais je suis persuadé d’avoir la capacité et le potentiel pour participer grandement à faire gagner Wade dans la région de kaolack.





Donc choix ne peut être meilleur que Samba Ndiaye à la tête du directoire de campagne local ?

Les résultats que nous avons faits en 2009 et le travail qui s’en est suivi constituent des facteurs qui dénotent d’un certain potentiel. Les élections ne se gagnent pas à partir d’un hôtel ou d’un bureau. Non ! Ça se gagne sur le terrain surtout que les élections de 2012 sont cruciales. Malheureusement, dans notre département, il y a une spécificité, c’est que sur les 13 collectivités locales, nous en avons perdu 12. Vous vous rendez compte en terme de résultat ce que ça signifie ? Ca signifie que les populations ne sont pas avec nous de façon générale (sic). Pour faire basculer la tendance, il faut de nouveaux hommes ancrés localement, crédibles aux yeux des électeurs mais également disposés à les appuyer à tous points de vue. Aujourd’hui il y a bien un rejet d’une certaine classe politique. J’espère qu’on en tiendra compte pour éviter de se mordre le doigt après.

Mais Souleymane Ndéné Ndiaye n’a-t-il pas jeté son dévolu sur des hommes qui pourraient nourrir un complexe d’infériorité à son égard ?

Je vous ai dit tantôt qu’il y a beaucoup de paramètres qui peuvent avoir poussé le Premier Ministre à faire ces supposés choix. Maintenant, il n’y a pas mieux placé que Souleymane Ndéné pour vous dire réellement ce qu’il a fait. C’est extrêmement difficile pour moi d’apprécier la question sous l’angle d’un quelconque complexe d’infériorité que ces personnes pourraient nourrir vis-à-vis du Directeur de campagne Souleymane Ndéné Ndiaye. Mais je n’ose pas croire que ce soit un problème de personne. C’est vrai que j’ai gagné ma localité et je suis élu maire mais Souleymane Ndéné Ndiaye ne peut pas avoir de complexe d’infériorité à mon égard, lui qui est maire et Premier ministre du Sénégal. Il a eu ses propres critères qu’il a mis en avant. Seulement ceux-ci ne permettront pas à Wade de gagner dans la région de Kaolack. Nous lui conseillons de prendre langue avec toutes les composantes de la région pour faire les choix les plus appropriés.


Quelle est l’astuce de Samba Ndiaye pour remporter sa localité au moment où tous les caciques du Pds ont connu un revers mémorable dans leurs zones ?

En toute chose, il n’y a pas de secret, seul le travail paie. Je vais vous faire une anecdote : à la veille des locales une pléthore de responsables du parti est venue soutenir mon adversaire en organisant un méga meeting à Ndoffane. Il y avait entre autres, Salif Ba, feu Abdoulaye Diack, mon ami El Hadji Malick Guèye, Farba Senghor. Mais ce déploiement impressionnant de personnalités ne m’a pas empêché de gagner tous les bureaux de vote. Moralité : les populations se sont affranchies, elles seules décident de leurs choix électoraux, on ne peut plus leur imposer un responsable dans leurs localités. Pourtant à l’époque, quand j’ai appris que ce meeting devait se tenir, j’avais essayé de rencontrer les responsables pour les mettre en garde contre de tels actes aussi bien à Ndoffane qu’ailleurs, mais rien n’y fit et les conséquences sont connues de tous.

Maintenant, si on ne prend garde, on risque gros. C’est un avertissement que nous sommes entrain de lancer pour prévenir les hauts responsables du parti. Le travail sur le terrain et les résultats qu’on en tire doivent constituer les plateaux essentiels de la balance pour peser politiquement les uns et les autres. En ce 21e siècle, les élections se gagnent au Sénégal par la persuasion et les réalisations au profit des populations. Il s’y ajoute un facteur qu’il ne faudrait pas perdre de vue, c’est le facteur sociologique. Dans nos différentes localités, ça joue. Par exemple, dans le Saloum le simple fait d’être le neveu de Valdiodio Ndiaye me permet d’engranger des voix, c’est une réalité, on n’y peut rien.


En tant que maire de Ndoffane, qu’est ce que vous avez fait de concret pour la localité qui vous a fait édile ?


Je vais vous dire une chose : j’ai tellement ancré la confiance chez les gens que cette année, notre équipe est championne régionale de football. En fait, je cultive en permanence l’idée qu’il faut se départir de tout complexe d’infériorité et prétendre jouer les grands rôles dans la région. C’est ce qui a emmené nos braves femmes à convoiter et à occuper des postes sociopolitiques au niveau de la région de Kaolack.

Sur le plan des réalisations, on a notre programme d’investissement qui est en cours et qui se déroule bien. Des difficultés ont été notées en ce qui concerne l’extension du réseau d’eau. Mais, cette année les crédits sont disponibles et ces travaux seront effectués. Tous les autres secteurs connaissent des avancées considérables et d’ici 2014 Inch Allah, on pense pouvoir changer le visage de Ndoffane. Actuellement, ne serait-ce qu’en traversant la ville, vous vous rendez compte que notre commune Ndoffane est la ville la mieux éclairée de la zone.

Le Maghreb est secoué par un vent de démocratisation qui si on n’y prend garde risque de gagner beaucoup d’autres pays. Pensez-vous que le Sénégal est à l’abri de ces soulèvements qui semblent être érigés en règle dans ces pays de l’Afrique du nord ?


Je dois reconnaître en même temps que vous, que la seule voie du salut, est celle de la démocratie. Si le Sénégal a pu résister à autant d’années de contestation comme ce qui se fait ailleurs, c’est parce que il y a une spécificité sénégalaise. Dans notre pays, il y a cette culture de la liberté. Chaque individu ressent le besoin de s’exprimer librement ; ça c’est culturel. On peut dire que c’est même historique, en ce sens que nos royaumes ou provinces avaient la possibilité de mener leur politique de façon autonome. Et cela a glissé dans la vie moderne pour donner le multipartisme. Même au temps de Senghor, quand ce multipartisme ne revêtait pas son caractère démocratique d’aujourd’hui, il était vécu dans la clandestinité. Il y a en dehors de cette liberté naturelle que nous tirons de l’organisation de notre société, les décisions qui ont été prises ça et là par les hommes politiques qui ont eu à diriger ce pays. En effet, après Senghor qui avait autorisé trois courants, il y a Diouf qui a ouvert la voie pour multipartisme intégral, malgré les fraudes en tout genre qu’il y avait pendant les élections.

Avec l’avènement de Wade les libertés se sont accrues de façon exponentielle à travers la libéralisation de l’espace audiovisuel. Il y a lieu de rappeler que quand Wade venait au pouvoir, il n’y avait que la RTS comme télévision, certaines radios et toutes les autres télévisions sont nées après l’Alternance. Donc Wade a apporté sa pierre à l’édifice de construction de notre démocratie. Mais une démocratie ne se décrète pas à partir du pouvoir central. Il incombe aussi à l’opposition de jouer pleinement son rôle. Certes, nous avons une opposition contestataire à souhait, mais qui joue le jeu. Des dérapages ne peuvent pas manquer, mais il faut mettre tout cela dans l’empressement de certains caciques de l’opposition de vouloir prendre ou reprendre rapidement le pouvoir. Mais ils doivent savoir que le pouvoir ne s’acquiert que par la voie des urnes. Je considère que les phénomènes qui sont vécues ailleurs et qui sont condamnables du fait que des innocents en sont souvent les victimes, ne sont pas forcément transposables au Sénégal. Les libertés sont bafouées dans ces pays où les chefs d’Etat totalisent 30 ans de pouvoir sans partage. Les dictateurs intelligents plus intelligents mettent en place un système parlementaire qui permet aux populations de s’exprimer par l’intermédiaire d’élus. Mais il y a des pays où c’est le président qui fait et défait tout le système. Maintenant, il arrivera un moment où l’usure du pouvoir ou la lassitude des populations fera qu’il se produira forcément un clash. Et c’est exactement ce à quoi nous assistons dans ces pays dirigés par des dictateurs.

Propos recueillis par Sékou D. Diatta(Politicosn.com) et Abdou Khadir Cissé (Leral.net)


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El Hadji Malick Guèye : « Souleymane Ndéné Ndiaye a avoué son échec. Qu’il démissionne »

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Le député libéral El Hadji Malick Gueye veut la démission du premier Ministre. Qui, selon le parlementaire aurait avoué son échec en déclarant que la campagne arachidière se déroule très mal.
El Hadji Malick Guèye : « Souleymane Ndéné Ndiaye a avoué son échec. Qu’il démissionne »
Pour El Hadji Malick Guèye, Souleymane Ndéné Ndiaye devrait toutes les conséquences d’un tel échec en rendant le tablier. Sur le registre de la fronde qui s’annonce à l’Assemblée nationale, le député trouve que c’est normal. « Doudou Wade a fait du groupe parlementaire une propriété familiale », argue le député de Latmbingué. Selon El Hadji Malick Gueye qui embouche la même trompette que son frère de parti Thierno Ibrahima Sy, les élections présidentielles doivent être reportées pour venir en aide aux populations qui sont confrontées à toutes les difficultés du monde.

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